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12 juillet 2007

VDS95 PSYKA CAUCHEMAR 110707

Le cauchemar se trouve au carrefour entre psychologie du rêve et psychologie de l’angoisse.

Pour BROUGHTON (1968), le cauchemar est considéré comme une perturbation du sommeil de l’enfant de l’enfant placée sur le même plan que l’énurésie nocturne, le somnambulisme, les terreurs nocturnes. Il serait associé à une brusque activation pendant la phase de sommeil profond (phase 4 du sommeil selon les psychophysiologiques, caractérisé par des ondes lentes). Plusieurs catégories existent dans les cauchemars : d’une part, avec ou sans mouvement oculaire, sommeil particulièrement dramatiques et à forte charge d’angoisse, sans représentation mentale ou du moins sans les images caractéristiques de l’activité onirique – au sens strict –, ou, d’autre part des cauchemars avec des mauvais rêves classiques, pouvant succéder à un rêve paisible.

aEtudes voisines

Quant à l’angoisse, son rapport avec le cauchemar est tellement évident qu’il est à peine besoin d’insister. On se donnera pour but d’examiner si les contenus du cauchemar corroborent ce que nous pouvons connaître par ailleurs des peurs de l’enfant, si les catégories permettant l’interprétation de ces peurs peuvent être appliquées avec succès à la description et à l’élucidation du contenu des cauchemars et si, réciproquement, les propriétés dramatiques des cauchemars permettent de saisir mieux la signification des peurs de l’enfant.

On retrouve souvent quelques unes de 31 fonctions de PROPP : un agresseur, un auxiliaire et une victime – héros. Mais, une différence fondamentale entre « cauchemar » et « conte » est que le conte est un récit régulièrement lacunaire, bref et dense.

Concernant le rêve, étant donné l’énorme diversité de ses contenus, le cauchemar apparaîtra comme un sous‑ensemble plus homogène, dont la description ou encore l’interprétation empirique pourra être entreprises avec précision. On peut tenir que toute connaissance ainsi obtenue contribuera à la psychologie du rêve en général dont certains procédés dramatiques peuvent être supposés analogues à ceux que l’étude du cauchemar permettra de décrire. Plus généralement, on est en droit de supposer que certains des résultats d’une étude du cauchemar pourront être transposés dans des domaines voisins, comme ceux de l’imaginaire et du jeu, où l’on peut soupçonner l’existence de mêmes contenus et de semblables procédés d’expression.

bCaractéristiques

On distingue 3 types de personnages. Chacun de ces types est défini par la liste des fonctions qu’il remplit dans les récits, c’est‑à‑dire par ce qu’à la suite de PROPP, on a appelé sa sphère d’action. On peut d’emblée remarquer que certaines fonctions ne sont jamais remplies par certains actants : jamais un agresseur ne tombe ; jamais une victime n’enlève qui que ce soit ; jamais un auxiliaire ne se perd, etc. On peut encore remarquer que certaines fonctions ne sont remplies que par un actant : seuls les auxiliaires avertissent, soignent, libèrent, etc. Enfin, bien que certaines actions soient accomplies par plus d’un type de personnages, elles le sont par rapport à un autre actant, ce qui permet de distinguer les constituants dont elles sont une fonction : agresseurs, victimes et auxiliaires sont tous capables, à des degrés divers, de violences ; mais ces violences sont exercées sur des actants différents. Les seuls cas difficiles qu’on puisse rencontrer sont ceux de récits lacunaires qui peuvent laisser indéterminé le rôle d’un personnage. On remarque que ce n’est pas l’identité des personnages qui intervient dans leur classement, mais uniquement les fonctions qu’ils remplissent dans le récit.

L’agresseur peut aisément être défini comme celui qui fait démarrer les hostilités.

Le méfait regroupe des dizaines d’actions : enlèvement, vol, dommages corporels, etc. Le méfait, d’un point de vue morphologique, constitue toujours le nœud de l’intrigue du conte. Mais, tandis que la description de PROPP fait de chaque fonction un genre d’action, une fonction comme celle du « méfait » aura pour équivalent dans l’analyse des cauchemars un grand nombre de fonctions différentes, d’extension beaucoup plus réduite comme : poursuite, capture, enlèvement, sévices, etc. Une telle description, face à un récit souvent lacunaire, permettra ainsi d’établir des contenus fondamentaux de l’angoisse qui sont figurés de bien des manières dans le cauchemar, ce qui est un moyen de déterminer quels ils sont.

Les auxiliaires peuvent à la fois avoir des traits communs avec agresseurs ou encore victimes.

On pourrait classer certains personnages en se fondant sur leur seule identité, mais c’est un critère empirique dont il ne faut pas abuser et qui est toujours secondaire par rapport à la détermination morphologique des types, c’est‑à‑dire à leur classification en fonction des actions qu’ils exécutent.

Le loup est un agresseur typique.

Ils se trouvent dans les 3 catégories possibles.

cTypologie

 

dApparaît

On s’interrogera sur l’étude des rêves chez l’enfant dès lors qu’ils peuvent en relater leur contenu.

Il importe de se faire comprendre de l’enfant afin d’obtenir effectivement de lui le récit d’un cauchemar. Ce problème suppose qu’un vocabulaire commun existe ou puisse être établi entre l’enquêteur et les sujets : c’est un problème pratique de définition. Pour les jeunes sujets, un rêve, comme un cauchemar, c’est un moment durant lequel on dort et ils auront du mal à en voir la différence. On voit que dès l’âge de 5 ans, la grande majorité des sujets interrogés tentent de définir ce qu’est un rêve, tandis que c’est seulement après 7 ans qu’ils tentent de définir ce qu’est un cauchemar. Quoi qu’il en soit, cette 1ère et élémentaire statistique nous assure que le mot « rêve » est suffisamment connu des enfants à partir de 5 – 6 ans pour qu’il serve d’appui à une définition du « cauchemar ». Par contre, ce dernier terme leur moins familier.

Mais, aussi, une fois un récit obtenu, il serait souhaitable de pouvoir s’assurer qu’il s’agit bien du récit d’un cauchemar. Ce problème est beaucoup plus délicat. A la limite, il suppose complètement réalisée l’étude des récits de cauchemars et que ceux‑ci possèdent des propriétés telles qu’elle les distinguent de tous autres récits.

 

« Y avait une petit fille qui était dans la maison, sa maman était partie, et il y avait des loups. Maman avait dit qu’il fallait que tu restes à la maison. Elle avait bien obéi la petite fille mais la fenêtre était restée ouverte. Le loup entra et il mangea la petite fille. Quand la maman est rentrée elle était toute triste et elle dit : ‘’C’est ma faute.’’. C’est un rêve que j’ai inventé ».

iEvidence de la relation agressivité – culpabilité

« Je peux inventer que mon papa était pendant la guerre et qu’on l’avait fusillé ? On avait fusillé mon papa… Je me souviens de rien du tout… On était très malheureux parce qu’on l’avait perdu. Tout le monde pleurait. C’est tout. J’ai fait un petit rêve ».

eSelon

FOULKES et ses collaborateurs ont entrepris la plus vaste étude du rêve chez l’enfant dans le cadre de la psychophysiologie du sommeil, défendent la position traditionnelle et sont frappés par le caractère généralement anodin et réaliste des rêves d’enfants recueillis dans leur laboratoire.

FREUD y voyait l’illustration de sa formule générale du rêve comme réalisation d’un désir.

HALL a critiqué la position de FREUD et affirmé que les rêves d’enfants sont plus complexes qu’on ne l’avait généralement admis.

 

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