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13 juillet 2007

VDS95 PSYKA L'AUXILIAIRE DANS LES CAUCHEMARS D'ENFANTS

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C’est cette action par laquelle un personnage en avertit un autre de l’existence d’un danger. Dans les deux cas les plus nets, cette action correspond d’ailleurs à un changement de rôle : après avoir été attachée par l’agresseur et au moment où celui‑ci se prépare à entrer dans la chambre des parents, la victime devient leur auxiliaire en les avertissant du danger. Mais, l’auxiliaire peut ne pas tenir compte des avertissements de l’auxiliaire.

Cette action, dont on sait qu’elle n’a pas la même signification selon qu’elle est accomplie par les victimes ou par les agresseurs, montre encore son ambivalence lorsqu’elle est le fait d’auxiliaire. Elle peut se situer dans le contexte d’une démonstration de force d’un auxiliaire qui va ensuite s’opposer efficacement à l’agresseur, tandis que dans le 3ème, elle succède à une manifestation d’impuissance d’un auxiliaire qui va ensuite faire figure de victime après s’être livré lui‑même à l’agresseur.

Attribut ou action significative de l’agresseur, le déguisement dans quelques cas où il est le fait d’auxiliaires, comporte un accroissement de puissance que le contexte démontre clairement : il peut être d’une valeur supérieure au fait de se cacher, et succéder à une 1ère intervention victorieuse des auxiliaires ; ou encore, par exemple, il peut se substituer à l’intervention demandée à d’autres auxiliaires et constituer le début d’une opposition efficace à l’agresseur.

La victime n’est pas en mesure de se libérer par ses propres moyens et reçoit l’aide d’un auxiliaire. Cela se produit donc après qu’elle ait été capturée ou réduite à l’impuissance. La victime se délivre plus souvent grâce à l’intervention d’un auxiliaire que par ses propres moyens. De plus, c’est au danger du feu que la victime peut se trouver arrachée par l’intervention d’un auxiliaire. Cette intervention se trouve en général être efficace : elle est la conclusion du récit ou se trouve suivie de soins ou du retour de la victime chez elle ou encore d’une association efficace entre la victime et l’auxiliaire contre l’agresseur.

Cela appartient à une série dont chacun des membres a peu d’occurrences, mais dont l’ensemble éclaire de façon significative la sphère d’action de l’auxiliaire : dans ces différents cas, l’auxiliaire se trouve en difficulté, soit dans ses interventions en faveur de la victime, soit dans son opposition à l’agresseur. Le cas le plus simple est celui où l’auxiliaire doit demander de l’aide. Cela se produit si l’on considère que les objets de valeur remplissent la fonction de la victime, leurs possesseurs apparaissent comme des auxiliaires qui doivent à leur tour demander de l’aide aux autorités. On peut y voir également un groupe d’auxiliaires mis en difficulté par l’agresseur aller chercher l’aide d’un nouvel auxiliaire, dont la puissance emprunte ses traits à ceux qui caractérisent d’habitude les agresseurs ; de même, un premier auxiliaire s’étant mis en difficulté, on doit en appeler d’autres à l’aide ; la chaîne des auxiliaires peut même comporter trois maillons : un 1er auxiliaire ayant manifesté son impuissance appelle à l’aide un 2nd groupe d’auxiliaires qui demandent à leur tour l’intervention de secoureurs davantage qualifiés. Il est d’ailleurs des cas où l’action des auxiliaires et des victimes constitue un tout compact avec de nombreux échanges de services mutuels.

Il fait partie des interventions normales des auxiliaires d’aller à la rencontre des agresseurs pour s’opposer à eux ou secourir les victimes. L’auxiliaire peut aller se cacher précisément à l’endroit où se tient l’agresseur, se précipiter par erreur dans son repaire, etc. L’auxiliaire devient alors l’objet des méfaits que subissent d’habitude les victimes : capture, réduction à l’impuissance, mais cependant avec des conséquences différentes : par une sorte de compensation les malheurs des auxiliaires contribuent à la libération des victimes. Il y a là une succession d’échanges de rôles.

L’auxiliaire peut emprisonner l’agresseur, lui infliger des sévices, ou encore le tuer, en le frappant ou en l’assommant. Cela sera perçu comme une sorte de réparation pour tous les sévices qu’aura commis l’agresseur.

Cela peut être très souvent atroce, ou avoir également un aspect magique (mais attention que l’agresseur ne ressuscite pas), être révélateur d’une gourmandise de l’agresseur, etc. Cela est précédé ou cela succède à l’aide apportée à la victime. L’auxiliaire utilise souvent une ruse.

La manifestation de l’auxiliaire n’est jamais l’objet d’une mise en scène dont l’entrée en action des agresseurs est souvent parée. Toutefois, elle peut revêtir bien une fonction, comme le montrent ses conséquences : la simple apparition des auxiliaires constitue une menace dont l’agresseur tient compte en se livrant à un étrange ballet, se cacher pour ressortir par la cheminée, par exemple. Elle peut également n’être sans conséquence et, du coup, être une déception pour la victime. Par contre, dans certains récits, on peut relever un élément indiquant l’entrée en scène de l’auxiliaire, il est plus sage de le considérer comme un élément de liaison plutôt que comme une action significative du récit.

On peut y classer diverses actions par lesquelles l’auxiliaire empêche de nuire l’agresseur. Cela se justifie par le fait que les interventions actives des auxiliaires contre l’agresseur sont beaucoup plus nombreuses et variées que celles des victimes. L’auxiliaire peut : s’armer : tirer des coups et mettre en fuite les agresseurs ; mais aussi, essayer d’empêcher l’agresseur d’entrer ou tenter de le chasser ; ou encore s’opposer à lui d’une façon que le récit ne précise pas ; ou ne pas être efficace dans cette démarche. L’intervention de l’auxiliaire est soit suivie d’une autre plus décisive (l’agresseur est mis hors d’état de nuire, la victime reçoit des soins ou est libérée), soit vouée à l’échec : l’agresseur parvient néanmoins à tuer la victime, ou revient après s’être éloignée, ou encore tue l’auxiliaire (mais meurt ensuite).

Il s’agit d’une action par laquelle l’opposition de l’auxiliaire à l’agresseur se précise, l’agresseur peut avoir enlevé une victime et sa poursuite peut donc être interprétée comme une action par laquelle l’auxiliaire essaye de la retrouver. Cela peut être un résultat en partie négatif : les agresseurs s’éloignent ou disparaissent, d’autres agresseurs poursuivent l’auxiliaire, l’auxiliaire perd de vue l’agresseur et tombe, etc.

Après avoir mis l’agresseur hors d’état de nuire ou après avoir délivré la victime, l’auxiliaire reconduit celle‑ci dans ses lieux habituels. C’est un déplacement significatif qui compense celui subi par la victime du fait d’un enlèvement mais aussi le déplacement par lequel la victime s’expose au danger. Il peut y avoir diverses variantes : le même personnage peut ramener la victime à la maison après l’avoir enlevée et emmenée dans son repaire ce qui est un cas exceptionnel où un même individu réalise successivement des fonctions de l’agresseur et une fonction remplie typiquement dans les autres cas par celui que nous appelons auxiliaire.

Il s’agit de tous les cas où l’agresseur (représenté en général par la police) met l’agresseur en prison. Alors que dans les cas où c’est la victime qui est emprisonnée. On a considéré cet événement comme un sévice, il semble plus légitime de considérer ici que, s’agissant de l’agresseur, le fait de l’enfermer revêt principalement la signification d’une action qui vise à l’empêcher de nuire. Outre l’emprisonnement, l’auxiliaire peut s’emparer de l’agresseur et le réduire à l’impuissance en l’enfermant dans une cage. La capture de l’agresseur peut se combiner avec une action réparatrice : victime ou objet de valeur récupéré, les deux actions étant réalisées dans un ordre variable.

Lorsque la victime crie ou appelle au secours, la réponse du personnage auquel elle s’adresse peut être positive, auquel cas elle est une action appartenant à l’un des constituants : secours porté à la victime ou opposition à l’agresseur. Mais, il arrive aussi que la demande de la victime ne soit pas agrée par le personnage auquel elle s’adresse. Le refus de l’auxiliaire peut être plus ou moins patent : la victime appelle au secours sa mère, celle‑ci s’éloigne, elle demande à son frère de s’opposer à l’agresseur, par exemple. Le refus d’assistance peut être exprimé d’une manière plus discrète : la victime, perdue, demande son chemin, et on lui répond qu’on ne sait, par exemple, ou, d’une manière plus détournée : il y a le feu, on appelle les pompiers ; de même, la victime d’un vol s’adresse aux gendarmes, mais ceux‑ci peuvent être partis en vacances, par exemple. Analogues encore, sans doute, les cas où la victime crie, mais on ne l’entend pas ; les auxiliaires arrivent, mais ne voient pas la victime. D’une manière plus implicite encore le récit peut contenir sans doute un refus d’assistance : après avoir enlevé la victime, l’agresseur exige une rançon, la rançon n’ayant probablement pas été payée, il étrangle la victime, ou l’auxiliaire arrive trop tard et la victime est déjà morte, etc. Bien entendu, cet événement suit toujours une demande d’aide et, dans la plupart des cas, il constitue une conclusion pessimiste du récit.

Lorsque la victime a été enlevée, mais aussi lorsqu’elle est confrontée à d’autres dangers (incendie ou noyade), des personnages secourables peuvent se mettre à sa recherche. Cela se produit régulièrement, avec un succès inégal, l’auxiliaire pouvant lui‑même se trouver en danger et avoir besoin à son tour d’aide. Parfois, le récit développe le thème de la quête, dont les péripéties deviennent l’élément dramatique mis au premier plan, ce qui fait des auxiliaires les principaux personnages de l’action.

La quête de l’auxiliaire peut être couronnée de succès ou ne pas l’être.

Lorsque la victime, dans une phase antérieure du récit, a été malade ou blessée (notamment en subissant des sévices) l’auxiliaire peut, parfois après l’avoir arrachée au danger, lui administrer des soins ou la conduire dans un lieu spécialisé à ces fins (l’hôpital, car piquée par un serpent, mordue par des loups, brûlée dans un incendie, écrasée par une voiture, atteinte de la varicelle, etc.). Dans la plupart des cas, l’issue est favorable à la victime, mais non dans tous : malgré les soins reçus, la victime peut mourir.

Dans certains récits où figure cet événement, c’est une indéniable manifestation de faiblesse de l’auxiliaire qui en vient à se comporter comme les victimes les plus démunies : l’auxiliaire fait une chute dans un ravin après avoir tenté en vain de rattraper l’agresseur, ou tomber à l’eau, s’expose ainsi au danger et doit être secouru.

 

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