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7 août 2003

PSYCHANALYSE AUTO-

Chapitre 33 AUTO.. 2

a Typologie. 2

i Accusation. 2

ii Analyse. 2

iii Critique. 2

iv Dépréciation. 2

v Destruction. 3

a Auto-agressives. 3

Un L’auto-mutilation corporelle. 3

Deux L’ingestion de corps étrangers. 3

Trois La tentative de suicide. 3

Quatre Le suicide accompli 3

Cinq La grève de la faim.. 3

vi Erotisme. 4

a Chez l’enfant 4

Un réflexe de succion. 4

Deux premières phases du développement centré sur le sexe. 4

Trois le sexe est sur un registre psychologique. 4

· Narcissisme. 4

b Masturbation. 4

vii Lyse. 5

viii Matisme. 5

a Mental 5

Un Automatisme idéoverbal 5

Deux Le grand automatisme mental 5

b Psychologique. 5

c Moteurs. 5

ix Mono sexualité. 5

x Morphisme. 5

xi Mutation. 5

xii Dépressions mélancoliques. 5

xiii Nomie (BETTELHEIM) 6

a Son essence. 6

b Différenciation selon la typologie sociale. 6

xiv Plastique/ alloplastique. 6

xv Punition. 6

xvi Rité. 7

a parentale. 7

xvii Scopie. 7

xviii Suggestion. 7

a Débouché. 7

xix Topoagnosie. 7

aTypologie 

Fait de s’accuser soi-même de fautes très exagérées par rapport à la réalité des faits, ou totalement imaginaires (autoaccusations délirantes). Ce mécanisme morbide qui est la manifestation d’un sentiment de culpabilité et d’un besoin de punition se rencontre parfois dans l’hystérie, la mythomanie, et les psychoses chroniques.

Dépression mélancolique

Investigation de soi par soi, conduite de façon plus ou moins systématique, et qui recourt à certains procédés de la méthode psychanalytique (associations libres/analyse de rêves, interprétation de conduites, etc.).

Aptitude d’un sujet à la juste appréciation de son comportement de ses actes, de ses idées, etc. Cette faculté est atteinte, ou disparaît totalement dans la plupart des troubles mentaux.

Fait d’émettre sur soi-même des jugements péjoratifs.

Dépression mélancolique

Elles sont très spécifiques de la prison et en relation directe avec son atmosphère contraignante.

Il s’agit généralement d’atteintes superficielles cutanées qui ont pour caractère commun d’être apparentes pour être portées à la connaissance de l’entourage. Elles visent le plus souvent les veines du poignet ou du coude, et font couler beaucoup de sang, mobilisant l’attention et la sollicitude de tous. Plus rarement elles atteignent en profondeur, le système artériel (radiale, carotide) ou sectionnent des organes vitaux (trachée) mettant en cause le pronostic fonctionnel (tendons des avant-bras) ou même vital. Les moyens utilisés ne sont pas indifférents et souvent significatifs. Plutôt que le recours aux objets mis à sa disposition, le détenu se mutilera avec des objets interdits, comme s’il était toujours à la recherche de la situation infractionnaire. Tel sujet qui travaillait dans un atelier et disposait des poinçons et de tranchets, matériel hautement dangereux, s’auto mutilait avec une lame confectionnée et camouflée dans son matelas.

Les objets les plus hétéroclites : cuillères, fourchettes, clous, épingles, etc. et de dangerosité variable peuvent être absorbés. Le choix de l’objet dénote souvent une recherche du spectaculaire ou de l’interdit. Ces conduites mobilisent l’attention de l’entourage et du service médical en particulier. Leurs conséquences sont souvent moins graves qu’on pouvait le craindre. Quelquefois, ces mutilations peuvent grever le pronostic fonctionnel et même vital. Le détenu veut par ce geste protester contre sa situation (innocence proclamée) ou obtenir une faveur (libération anticipée, transfèrement dans un autre établissement). Dans tous les cas, le geste prend valeur de langage, certes, très perverti qui ne peut être entendu par les voies habituelles.

La tentative de suicide prend une teinte tout de suite plus dramatique par le risque vital qu’elle peut engager. A côté des sections veineuses ou artérielles, les pendaisons, les projections des étages supérieurs, les absorptions médicamenteuses appartiennent à ce groupe. Ceci illustre la signification ambiguë du médicament, tantôt bon objet, tantôt instrument de mort. Leur réalisation traduit autant un désir de vivre que celui de mourir.

Il résulte presque toujours d’une détermination qui échappe à toute prévention et défie toute précaution. Le suicide est surtout le résultat d’une préparation discrète, élaborée dans la solitude de la cellule, à la mesure de la détermination de son auteur. Les suicides qui aboutissent n’ont pas toujours été clamés par leurs auteurs. Il représente souvent l’issue de situations affectives dont le niveau de frustration devient intolérable. La cassure des relations affectives qui résulte de la rupture carcérale a un impact direct sur la détermination suicidaire.

Il veut faire pression sur l’autorité responsable pour faire entendre ce qu’il estime être son droit. Comparable à la tentative de suicide, elle est plus élaborée et étalée dans le temps. Son auteur mène le jeu et en contrôle le déroulement pour en tirer le maximum de bénéfice. Il met en avant le risque de mourir et en rejette la responsabilité sur autrui, par une accusation culpabilisante. Il donne à son acte le maximum de publicité, proclame ses objectifs et affirme la détermination de sa conduite. Le médecin ou la psychiatre interpellé, n’est souvent que le témoin impuissant d’un dialogue bloqué entre le détenu et les autorités, tout à tous, sollicité par l’une ou l’autre partie pour rejoindre son camp. La marge d’intervention du thérapeute est réduite et celui-ci ne doit pas se départir d’une neutralité jusqu’au moment où son client court un danger biologique irréversible ou vital.

Ce concept psychanalytique désignant le mouvement qui porte la pulsion sexuelle, notamment infantile, à se satisfaire non d’un objet (personne) extérieur mais de son propre corps.

FREUD a fait de cette notion forgée par HAVELOCK ELLIS une des bases de sa théorie des pulsions.

La caractéristique de la sexualité infantile réside dans le réflexe de succion puis le suçotement du nourrisson. Une pulsion partielle, liée au fonctionnement d’un organe ou à l’excitation d’une zone érogène, trouve sa satisfaction sur place, c’est-à-dire : sans recours à un objet extérieur, sans référence à une image du corps unifiée, à une première ébauche de moi.

Les premières phases du développement montrent un étayage de la fonction sexuelle sur des activités et des fonctions prégénitales, en marge des activités dites de conservation. La sexualité se décharge alors par l’intermédiaire de zones érogènes (la bouche, l’anus, les muqueuses en général, le tégument, etc.), selon un régime de fonctionnement autoérotique. Celui‑ci inclut inévitablement, et bien avant qu’elle ne prenne un rôle récapitulateur et centralisateur, la zone génitale.

L’abandon de l’Objet de l’autoérotisme paraît correspondre à la condition de création des fantasmes de désir et des fantasmes d’objets (sexuels). Et, pour se jouer dans l’imaginaire, et bientôt dans le symbolique, c’est la relation d’Objet (avec ses mécanismes psychiques d’introjection, de projection, de rejection, etc.) qui est en cause derrière l’apparence d’un autoérotisme sans phrase. Pour autant qu’il existe à l’état isolé, l’autoérotisme ne saurait correspondre qu’aux tous premiers mois de l’existence ; des phénomènes, telle l’angoisse du huitième mois au visage de l’étranger, montrent l’investissement précoce, si ce n’est d’un Objet, d’une image humaine privilégiée. L’autoérotisme de l’enfant est un pis aller.

MARIE BONAPARTE : « Dans ses divers autoérotismes, l’enfant ne se complaît tellement qu’en vertu du caractère inaccessible des objets dont sa fantaisie rêve, et en raison surtout des inachèvements de son propre organisme qui lui rendent impossible d’atteindre, auprès d’eux, à des objectifs sexuels précis. »

Comme le narcissisme, ce que l’autoérotisme perdu peut‑être de correspondance avec un stade historiquement situable, il le regagne comme dimension, et orientation de la sexualité, dans le cadre de la totalité des phénomènes. A côté de nombreux phénomènes d’autoérotisme secondaire (masturbation dans les conditions de privation, de frustration, etc.), l’autoérostisme (associé à une activité fantasmatique particulière) est une condition de certaines perversions, assortie, il est vrai, d’une tentative de retour à l’objectalisation (transvestisme, autofellation, masturbation anale, etc.).

Dans un sens large, caractère d’un comportement sexuel où le sujet obtient la satisfaction en recourant uniquement à son propre corps, sans objet extérieur : en ce sens on parle de la masturbation comme d’un comportement auto-érotique.

Synonyme de suicide dans le vocabulaire psychiatrique.

A la différence de l’automatisme psychologique qui relève d’un fonctionnement psychique normal ou aux frontières du normal et du pathologique, l’automatisme mental désigne un syndrome bien particulier de la pathologie, caractéristique de la psychose hallucinatoire chronique. Décrit sous le nom de syndrome d’automatisme mental par CLERAMBAULT, il désigne l’ensemble des phénomènes hallucinatoires qui conduisent le délirant à penser qu’une force extérieure s’est emparée de lui, lui imposant des pensées et des actes étrangers à sa volonté. On distingue le petit automatisme mental et le grand automatisme mental.

Le petit automatisme mental se manifeste par des troubles de la pensée (impression d’une pensée étrangère envahissante, séries de mots imposées, défilement muet de souvenirs).

Les phénomènes de l’automatisme idéoverbal s’accentuent avec des hallucinations verbales (annonces, commentaires, répétitions de phrases), auditives (des voix), gustatives et olfactives, ainsi que des automatismes moteurs (tics, spasmes) et sensitifs (courants électriques, douleurs viscérales).

Activité mentale involontaire, échappant au contrôle conscient du sujet. Les automatismes sont fréquents dans la vie quotidienne (habitudes et comportements réflexes), et le fonctionnement de la pensée (association des idées). Mais, liés à une baisse de la vigilance consciente, ils peuvent prendre une certaine coloration pathologique ; états seconds de l’hystérique, états crépusculaires de l’épileptique, confusions traumatiques ou émotionnelles (le sujet victime d’une communication cérébrale agit normalement mais n’en garde aucun souvenir). Ces éclipses de la conscience ouvrant à une autre réalité étaient très précisées des surréalistes qui les provoquaient avec des expériences comme l’écriture automatique.

Activités motrices involontaires apparaissant lors du sommeil et particulièrement fréquentes chez l’enfant.

Excitation sexuelle ne survenant qu’à l’observation de son propre corps ou de son image dans le miroir.

Synonymes : narcissisme, exhibitionnisme 

Tendance à percevoir l’autre comme identique à soi-même.

Mutilation infligée à soi-même, portant souvent sur les organes génitaux, les mains ou les yeux, et révélatrice d’un comportement suicidaire.

Exacerbation du sentiment de culpabilité.

Schizophrénie 

Enfants arriérés mentaux ou psychotiques

Il est clair que le concept d’autonomie a peu de rapports avec les excès de l’Individualisme, le culte de la personnalité ou l’affirmation bruyante du soi. Il s’agit de l’aptitude intérieure de l’homme à se gouverner lui‑même, à chercher consciencieusement un sens à sa vie bien que, pour autant que nous le sachions, elle n’ait pas de finalité. Ce concept n’implique pas une révolte de principe  contre l’autorité en tant que telle, mais plutôt l’expression tranquille d’une conviction intérieure, sans considération de commodité ni de ressentiment, indépendamment de pressions ou de contraintes sociales. Le respect des limitations de vitesse par souci de sécurité et non pas en raison de la peur d’une contravention en est l’exemple le plus simple. L’autonomie n’implique pas que l’Individu ait la liberté de faire n’importe quoi. Toute société dépend, tant pour son existence que pour son développement, d’un équilibre entre l’affirmation de soi de l’Individu et l’intérêt collectif. S’il n’existait un frein aux pulsions instinctuelles de l’homme, aucune société ne serait possible. Cette recherche constante d’un équilibre par la résolution de tendances contraires en nous‑mêmes ou entre le soi et la société, la capacité de la conduire en fonction de valeurs personnelles, d’un intérêt Individuel bien compris qui tient compte de l’intérêt de la société dont nous faisons partie, aboutissent à une conscience croissante de liberté et constituent le fondement d’un sentiment toujours accru d’identité, de respect de soi‑même et de liberté intérieure, bref, d’autonomie.

L’essence de l’existence autonome réside dans ce sentiment de l’identité, dans la conviction d’être un Individu à nul autre semblable, qui entretient des relations chargées de sens avec les personnes de son entourage, qui a une histoire particulière dont il est le produit et qu’il façonne, qui respecte son travail en prenant plaisir à s’y montrer compétent, se nourrit de souvenirs associés à son expérience personnelle, ses tâches préférées, ses goûts et ses plaisirs. Ces ressources intérieures non seulement permettent à l’homme de se conformer aux exigences raisonnables de la société sans perdre son identité mais elles lui procurent une vie satisfaisante, souvent créatrice.

L’homme qui a les moyens de s’adonner aux plaisirs de la table et le fait parce qu’il en tire satisfaction a besoin d’un estomac plus solide qui celui qui est obligé de se nourrir plus modestement. De même l’Individu qui vit dans une économie d’abondance et jouit d’une grande liberté dans l’organisation de sa vie a besoin d’une personnalité mieux intégrée pour choisir bien et savoir se restreindre à bon escient que celui qui n’a pas besoin de force intérieure parce qu’il y a peu de choses à sa disposition dont il puisse jouir ou s’abstenir. Il est vrai que dans toute société, il existe des gens qui ne sont pas attirés par les plaisirs de la table et n’ont besoin ni d’un bon estomac ni de force de caractère pour continuer à se bien porter. Mais ces Individus ne posent pas de problèmes à la société en ce sens, et la société de consommation ne les tentera pas au‑delà de ce qu’ils sont capables d’assimiler. Dans ce cas, la société de consommation n’est un problème que pour la personne qui n’a ni bon estomac, ni la force intérieure de maîtriser ses désirs, alors qu’elle aime manger et boire avec excès.

Termes qualifiant deux types de réaction ou d’adaptation, le premier consistant en une modification de l’organisme seul, le second en une modification du milieu environnant.

Conduite consistant à s’infliger des punitions due à un intense sentiment de culpabilité, ce sont des conduites autopunitives.

névrosés

conduite d’échec

dépressions mélancoliques

de manière pathologique.

Les parents détiennent sur la personne et les biens de leurs enfants mineurs un pouvoir ou droit appelé jusqu’en 1971 « puissance paternelle » et depuis « autorité parentale ». Dans un couple légitime le père et la mère exercent conjointement cette autorité. En cas de divorce, elle est dévolue soit au père, soit à la mère, soit au deux. Depuis 1987, l’autorité parentale qui, dans le cas des parents naturels, était habituellement exercée par la mère, peut être exercée par les deux parents sur simple déclaration au juge des tutelles.

Expérience hallucinatoire au cours de laquelle un sujet perçoit son visage, ou l’ensemble de son corps, au-devant de lui ou à ses côtés, tel un double extériorisé de soi. Se rencontre dans certaines épilepsies temporales, certains états de dépression psychologique.

Sujets psychasténiques

Début de psychoses schizophréniques.

Fait de se suggestionner soi-même, de se mettre dans un état propice, entre attention et détente, à la réalisation d’une conduite ou d’une idée volontairement programmée. L’intérêt et le paradoxe de l’autosuggestion popularisée par la célèbre méthode du Dr COUE, réside dans la suspension de la volonté et de l’effort, suspension qui doit permettre au travail subconscient d’advenir : la conduite, volontairement programmée au départ, se réalise comme en dehors de la volonté du sujet. C’est une sorte d’éducation, non de la volonté, mais de l’imagination, par des procédés spécifiques : fixer un point lumineux, se concentrer sur une image mentale.

Arriver à gérer son anxiété.

Trouble psychique se traduisant par l’incapacité à situer et à nommer les différentes parties de son propres corps (perte de l’orientation droite-gauche) accompagnant généralement l’agnosie et l’aphasie, et résultant comme elles, d’une lésion du cortex cérébral.

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