Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VDS
VDS
Publicité
Archives
VDS
Derniers commentaires
7 août 2003

PSYCHANALYSE COMPLEXE

Chapitre 1 COMPLEXE. 2

a Selon. 2

i FREUD.. 2

ii JUNG.. 2

b Typologie. 2

i Dit d’ATLAS (BACHELARD) : non reconnu. 2

ii Dit de castration (FREUD) 2

a Lien avec le complexe d’ Oedipe. 2

b Chez les enfants. 3

Un Le garçon (angoisse de castration) 3

Deux La fille (envie de pénis) 3

c Le complexe mal géré et ses répercussions. 3

iii Dit de CINCINNATUS (Gilbert DURAND) 3

iv Dit de JONAS. 3

a Caractéristiques. 3

Un L’avalage. 3

v Dit de NOVALIS (BACHELARD, Repos ) 3

vi Dit d’OEDIPE (FREUD) 3

a FREUD.. 3

Un Différentes formes. 4

· Dite négative. 4

· Dite positive. 4

Deux Simplification. 4

· PONTALIS et la forme structurale. 4

i Vérité accessible par déformation. 4

ii Dépendance de l’engendré aux géniteurs. 5

iii L’Investissement d’Objets. 5

vii Dit d’Electre (JUNG) : non reconnu. 5

viii Dit d’infériorité (ADLER) : non reconnu.. 5

a Description du Sujet 5

b Sources principales. 5

ix Dit paternel en lien avec le complexe d’ Œdipe (FREUD) 5

Ensemble organisé de représentations et de souvenirs à forte valeur affective, partiellement ou totalement inconscients. Un complexe se constitue à partir des relations interpersonnelles de l’histoire infantile ; il peut structurer tous les niveaux psychologiques : émotions, attitudes, conduites adaptées.

Le terme est introduit par C.G. JUNG en psychanalyse. Elle n’a de développement que dans la doctrine propre à cet auteur, où elle représente un centre d’attraction psychique par une configuration imaginaire typique (la complexe fait ici système avec l’archétype et le symbole).

aSelon

Deux complexes seulement sont reconnus, à savoir : le complexe d’ Œdipe et le complexe de castration qui sont comme les déterminants structuraux de l’organisation humaine. Ces deux complexes introduisent en effet la dimension de l’interdit, de la différence, de la loi et de la symbolisation, dans le désir et son fantasme. Ils mettent en cause l’articulation et l’opposition du Sujet et de l’Objet (du Moi), de l’être et de l’avoir, de l’amour et de la haine, du masculin et du féminin, de la jouissance et de la médiation, dans le cadre du triangle originaire (père‑mère, enfant) et du procès de l’Identification.

Le complexe, ici, qualifie toutes les formes d’association (inconscientes), tout faisceau de tendances associées et interchangeables ; il évoque les effets de résonance affective, entre fantasmes et conduites. Le complexe rejoint le phénomène de transfert. Le déplacement des affects (particulièrement ceux de l’hostilité et de rivalité ambivalentes) fait ainsi parler d’un complexe paternel, soit dans l’analyse, soit dans les conduites symboliques. On évoque de même un complexe fraternel à base de la jalousie. La partie non renoncée de l’envie du pénis fait parler, chez la femme d’un complexe de masculinité. Les avatars du désir et des formes conscientes ou inconscientes de la Censure, de la morale, conduisent à parler d’un complexe de culpabilité. D’approximation en approximation, on en arrive à nommer complexes les éléments de phase caractéristiques d’une fixation ou d’une régression : ainsi parlera‑t‑on d’un complexe du sein, d’un complexe de sevrage, de complexe sadique, etc. Finalement, on rejoint le sens populaire où le complexe représente le contexte de désir, de traumatisme, de défense qui préside à une inhibition (complexe d’échec) ; ou encore le sentiment afférent à l’état de l’estime de Soi (complexe d’infériorité) représentant l’écart entre le Moi et son idéal narcissique, ou entre le Moi et le Surmoi.

bTypologie

BACHELARD a analysé ce complexe polémique, schème de l’effort verticalisant, du sursum, qui s’accompagne d’un sentiment de contemplation monarchique et qui diminue le monde pour mieux exalter le gigantesque et l’ambition des rêveries ascensionnelles. Le dynamisme de telles images prouve facilement un belliqueux dogmatisme de la représentation.

Complexe centré sur le fantasme de castration, celui-ci venant apporter une réponse à l’énigme que pose l’enfant la différence anatomique des sexes (présence ou absence du pénis) : cette différence est attribuée à un retranchement du pénis chez la fille.

La découverte de la différence des sexes engendre sur le fond des pratiques autoérotiques, le complexe de la castration. La structure et les effets du complexe de castration sont différents chez le garçon et chez la fille.

Le complexe de castration est en étroite relation avec le complexe d’ Œdipe et plus spécialement avec la fonction interdictrice et normative de celui-ci. En effet, la représentation, le désir, le phantasme, l’angoisse de castration prennent une valeur d’autant plus grande qu’elles introduisent, en articulation avec le complexe d’ Œdipe, à la problématique du désir génital et à sa symbolisation. Dans le triangle oedipien, le complexe de la castration correspond à l’attribution projective de l’existence de la castration à la Puissance Paternelle (prenant force de Loi) avant que n’en soit pleinement reconnue la signification anatomico‑physiologique spécifique.

Il redoute la castration comme réalisation d’une menace paternelle en réponse à ses activités sexuelles ; il en résulte pour lui une intense angoisse de castration. Ce complexe est d’autant plus vif que se récapitulent toutes les pertes et les deuils antérieurs (naissance, sevrage, éducation sphinctérienne, abandon d’objet).

L’absence du pénis est ressentie comme un préjudice subi qu’elle cherche à nier, compenser ou réparer. Le phallus (chez la fille, c’est le clitoris qui en fait fonction) a de fait les caractères d’un organe surinvesti chargé (à travers l’activité masturbatoire) de l’économie de la libido narcissique et des fantasmes de la libido d’Objet.

En pathologie mentale, le complexe de la castration est à la base de nombreux états et symptômes, sous sa forme d’angoisse ou de désir. Le désaveu de la castration (par défaut de sa symbolisation en différence sexuelle) est à l’origine de l’homosexualité et du fétichisme (dans la ligne substitutive de l’affirmation d’un équivalent du phallus féminin). L’admission de l’angoisse nue est à la base des troubles sexuels fonctionnels (impuissance, frigidité). L’impossibilité d’admettre la réalité de la différence sexuelle (forclusion, LACAN) de la castration serait l’une des conditions de la psychose. La difficulté de lier l’angoisse de la castration entraîne la régression vers l’angoisse de morcellement.

Ce complexe est inhérent à l’épée. C’est le même isomorphisme reliant la verticalité à la transcendance comme à la virilité qui maintenant se manifeste dans le symbolisme des armes levées et dressées, mais qui cette fois se colore d’un sens polémique et agressif très marqué par le symbole lui‑même.

Ce complexe est très répandu et se manifeste aussi bien dans la légende du Cheval de TROIE que dans les comportement de tous les géants avaleurs de la mythologie CELTIQUE, dans la rêverie d’un HUGO faisant gîter son GAVROCHE dans la statue de l’Eléphant comme dans les fabulations spontanées d’enfants de l’école primaire. On peut citer André BAY, Histoires racontées par des enfants ; BACHELARD, Repos ; BAUDOUIN, Le Triomphe du héros. Le JONAS est euphémisation de l’avalage puis antiphrase du contenu symbolique de l’avalage. Il transfigure le déchirement de la voracité dentaire en un doux et inoffensif sucking, comme le CHRIST ressuscité transformait l’irrévocable et cruel passeur en bénéfique protecteur d’un voyage d’agrément.

BACHELARD, à la suite de la psychanalyse FREUDIENNE, distingue à juste raison le stade originel de l’avalage du stade secondaire du croquage, ce dernier correspondant à une attitude agressive de la seconde enfance : la baleine de JONAS et l’ogre du PETIT‑POUCET pourraient servir d’images à ces deux stades. Il y a donc des coefficients axiologiques différents dans les images dont le contenu statique peut superficiellement passer pour semblable. L’avalage ne détériore pas, bien souvent même il valorise ou sacralise : l’avalé ne subit pas un malheur véritable, il n’est pas nécessairement le jouet d’un événement de misère. Il garde une valeur. L’avalage conserve le héros avalé, comme le passage du christophore sauvegarde les passagers.

Ce complexe assimile la descente du mineur dans la terre à une copulation ce qui rejoint le complexe de JONAS. L’un et l’autre ont pour symbole le ventre, qu’il soit digestif ou sexuel, et par leur méditation s’inaugure toute une phénoménologie euphémisante des cavités. Le ventre est la première cavité valorisée positivement par l’hygiène comme par la diététique.

Ensemble organisé de désirs amoureux et hostiles que l’enfant éprouve à l’égard de ses parents. Selon FREUD, le complexe d’ Œdipe est vécu dans sa période d’acmé entre trois et cinq ans, lors de la phase phallique, son déclin marque l’entrée dans la période de latence. Il connaît à la puberté une reviviscence et est surmonté avec plus ou moins de succès dans un type particulier de choix d’objet. Le complexe d’ Œdipe joue un rôle fondamental dans la structuration de la personnalité et dans l’orientation du désir humain. Les psychanalystes en font l’axe de référence majeur de la psychopathologie, cherchant pour chaque type pathologique à déterminer les modes de sa position et de sa résolution. L’anthropologie psychanalytique s’attache à retrouver la structure triangulaire du complexe d’ Œdipe, dont elle affirme l’universalité, dans les cultures les plus diverses et pas seulement dans celle où prédomine la famille conjugale. Ces deux formes se retrouvent à des degrés divers dans la forme dite complète du complexe d’ Œdipe.

Il se présente à l’inverse : amour pour le parent du même sexe et haine jalouse du parent du sexe opposé.

Le complexe se présente comme dans l’histoire d’ Œdipe-Roi : désir de la mort de ce rival qu’est le personnage du même sexe et désir sexuel pour le personnage de sexe opposé.

La première simplification est celle qui consiste à ne prendre en considération que la forme simple du complexe (désir sexuel pour le parent de l’autre sexe, désir de mort pour le parent de même sexe) alors que FREUD le décrit sous sa forme double : positive et négative. La deuxième simplification est celle qui se borne à l’examen des vestiges demeurés visibles, épargnés par le refoulement. FREUD ne manque pas de souligner que le refoulement peut être si massif qu’il aboutit à la disparition du complexe. La troisième simplification est d’opposer la phase OEDIPIENNE, habituellement située entre trois et cinq ans, et les phases pré‑OEDIPIENNE où la relation ne serait pas triangulaire mais duelle, en lui accordant avec l’antériorité historique la préséance  structurale, d’où le désir communément partagé chez nombre de psychanalystes contemporains de considérer l’ŒDIPE comme une superstructure dont la relation mère‑enfant serait l’infrastructure. La quatrième simplification serait de diminuer l’importance du Ça et de l’inconscient pour affirmer, d’entrée de jeu, le rôle d’un Moi (autonome) qui échapperait aux pressions du Ça et de l’inconscient et exercerait ses propriétés adaptatives et intégratives. Nous pourrions prolonger cette liste longtemps encore. Si chacun des items appelle une mise au point, une réfutation, que les limites de cette discussion ne nous permettent pas de faire, essayons en revanche de préciser notre point de vue.

·PONTALIS et la forme structurale

En fin de compte, nous opposerons avec J.‑B. PONTALIS, la forme (ou Gestalt) et la structure. Beaucoup d’auteurs aujourd’hui s’arrêtent à la prise en considération de la forme. Ils cherchent à expliquer les contours, les formes, par une démarche où chaque variété reçoit son explication, par référence à la régression, comme autant d’illustrations d’une histoire allant de la naissance à l’âge adulte que les circonstances et la particularité de leur configuration familiale ont figée à des étapes plus ou moins anciennes. A cette prise de position en psychopathologie répond une prise de position correspondante en anthropologie. Ici ce n’est pas toujours l’histoire qui est en cause, encore qu’il se trouve bien des historiens pour affirmer que les cultures primitives nous donneraient l’image de ce que devait être la condition de l’homme à l’aube de la civilisation. Même lorsque cette position est récusée, l’anthropologue considérera, comme le fit MALINWSKI, que dans certaines sociétés le père ne jouant pas le rôle interdicteur que FREUD lui assigne, l’universalité de l’ŒDIPE est contestable. En fin de compte, diverses solutions seraient mises en œuvre ça et là, témoignant du polymorphisme des formes culturelles. Ainsi on se bornerait à constater une coexistence de situations sans pouvoir prétendre cerner ce qui permet de rendre compte des variations. Les formes psychopathologiques de l’adolescence ou de l’âge adulte et les formes sociales des sociétés sans écriture sont l’objet souvent d’une même méconnaissance. Si donc l’ŒDIPE est une structure, sa vérité ne tient pas à l’uniformité de ses expressions, primitives ou civilisées, normales ou pathologiques, mais à ce qu’il est une construction déduite dont le modèle – toujours absent dans son idéalité – est la référence qui rend compte du polymorphisme.

iVérité accessible par déformation

L’originalité de la pensée de FREUD est d’introduire une relation spécifique entre l’idéalité du modèle et ses expressions concrètes. Cette relation, c’est celle de la déformation du modèle constatée dans ses expressions. La vérité ne s’atteint, précise‑t‑il, que par ses déformations. Mais comment mettre au jour ces déformations ? C’est ici qu’il faut se souvenir que ce qui ordonne cette structure doit être mis en évidence par le détour du processus primaire. Qu’il s’agisse du primitif ou du civilisé, de l’enfant ou de l’adulte, du malade ou du Sujet normal, ce qui importe est d’évaluer toutes ces relations entre elles à l’aune du processus primaire, dans la mesure du possible. Pour FREUD, le symptôme, le rêve, le fantasme ne livrent leur sens qu’à condition de parler leur langage et non le nôtre. Il en va de même pour le mythe et le rituel. Ainsi trans‑formation et dé‑formation vont de pair ; chercher le système des trans‑formations‑dé‑formations c’est aller au‑delà de la pseudo‑justification du symptôme, de l’élaboration secondaire du rêve, de la cohérence superficielle du fantasme, de la séduction esthétique du mythe, de la fixité immémoriale du rituel. Mais pourquoi cette structure serait‑elle forcément celle de l’ŒDIPE ? Pourquoi toujours lui encore et partout ?

iiDépendance de l’engendré aux géniteurs

Esquisser une réponse est téméraire : la prématurité du petit d’homme, sa longue dépendance à ses parents sont le plus couramment rappelées. Nous en ajouterons d’autres qui nous paraissent d’une généralité encore plus grande. Cette longue dépendance aux parents constitue et institue le Sujet comme Sujet de la relation aux géniteurs. Une telle relation constitue et institue ce qu’est l’ŒDIPE : la structure de la double différence, différence entre géniteurs et engendrés et différence entre les géniteurs où l’engendré a à découvrir son identité et sa différence commandée par le Destin sexuel. Ici se repère le nœud du débat, que l’on peut formuler par une question unique : la différence des sexes et l’identité du féminin, ou encore du pénis et du vagin ? FREUD ne survalorise‑t‑il pas les effets du complexe de castration et ne subvertit‑il pas cette différence en lui substituant celle du pénis comme trait pertinent (présent ou absent) de cette différence ?

iiiL’Investissement d’Objets

Non encore si nous faisons la distinction, après Georges DUMEZIL, entre prima et summa : le sein, la mère sont les premiers, mais le pénis et le père sont les plus importants, dans la mesure où ils sont l’Objet d’un Investissement narcissique colossal. D’où le statut ambigu de l’angoisse de castration chez FREUD. D’une part, elle est prise dans une chaîne entre la perte de l’Objet (le deuil) et l’angoisse du Surmoi (le sentiment de culpabilité inconscient), mais d’autre part c’est elle qui donne une signification aux éléments de cette chaîne, après coup. Perdre la mère, c’est perdre l’amour, c’est perdre toute possibilité de réunion avec elle. Encourir le reproche du Surmoi, c’est perdre l’amour des puissances protectrices du Destin et, pour ne pas se laisser glisser vers la mort, accepter de se mutiler pour conserver son amour. Ces généralités, il faut les avoir vécues et observées dans l’expérience du transfert pour en comprendre la portée. C’est elle qui permettra d’aller au‑delà du visible et de conduire à la construction adéquate. On saisit la difficulté pour le psychanalyste d’administrer la preuve du bien‑fondé de ses théories, puisque, comme dans tous les domaines de la psychanalyse appliquée, il est empêché d’exercer sa méthode et ne peut que proposer une interprétation à l’aide d’une application de ses principes sous une forme très limitée.

vii Dit d’Electre (JUNG) : non reconnu

Terme utilisé par JUNG comme synonyme du complexe d’ Œdipe féminin, pour marquer l’existence d’une symétrie chez les deux sexes, mvtatis mvtandis, de l’attitude à l’égard des parents.

viiiDit d’infériorité (ADLER) : non reconnu

Terme qui trouve son origine dans la psychologie ADLERIENNE ; il désigne, d’une façon très générale, l’ensemble des attitudes, des représentations et des conduites qui sont des expressions plus ou moins déguisées d’un sentiment d’infériorité ou des réactions de celui-ci.

Le Sujet est convaincu qu’il est dans l’incapacité de résoudre les problèmes de la vie. une éducation bien comprise permettra à l’enfant de s’épanouir et ultérieurement de s’assumer. En revanche, une éducation maladroite, superprotectrice ou défaillante pourra engendrer un complexe d’infériorité, empêchant l’adolescent puis l’adulte de surmonter les difficultés qu’il rencontrera.

Pour ADLER, il y a trois sources principales au complexe d’infériorité : une infériorité physique ou infériorité des organes, une enfance trop choyée, une carence familiale.

Terme employé par FREUD pour désigner une des dimensions majeures du complexe   d’ Œdipe : la relation ambivalente au père.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité