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8 août 2003

PSYCHANALYSE SOCIETE - SOLEIL

Chapitre 1 SOCIETE. 1

a La place laissée à l’angoisse : la civilisation naît 2

b Pour un meilleur épanouissement 2

i Autonomisation. 2

ii Pour l’adolescent 2

c Types. 2

i Dite de masse. 2

a Concepts. 3

Eins Liberté (BETTELHEIM) 3

Deux Objets (BETTELHEIM) 3

Trois Régulation (BETTELHEIM) 3

ii Dite patriarcale. 3

iii Dite totalitaire. 3

a HITLER (BETTELHEIM) 3

Un Piliers pour exécution. 4

Chapitre 2 SOLEIL. 4

a Analogies. 4

i Auréole : couronne solaire. 4

ii Oiseau. 4

iii Perle. 4

b Caractéristiques. 4

i OURANIENNES. 4

c Orientations/positions. 5

i ORIENT/EST : le Levant 5

ii ZENITH.. 5

d Typologie. 5

i Soleil levant 5

ii Soleil noir 5

La société peut par les rituels ou les institutions, aider ou obliger les jeunes à s’accommoder de problème Individuel. Certaines sociétés essayent de délivrer l’Individu des tendances attribuées à l’autre sexe pour qu’il puisse agir et sentir comme si elles n’existaient plus en lui. Cette solution est adoptée par des peuples dont les rites d’initiation insistent uniquement (ou principalement) sur la virilité des garçons et la féminité des filles. Plusieurs de ces demandes, parmi les plus connues, faites aux garçons et aux filles pubères, confirment cette méthode. Les exploits que doit accomplir le garçon pour prouver sa virilité – tel le meurtre d’un ennemi chez les chasseurs de têtes ou le football dans notre société – pourraient bien provenir du désir de dénier les tendances considérées comme féminines, par une affirmation excessive de la masculinité. L’affirmation du rôle féminin dans la société est impliquée dans certains actes rituels ; celui, par exemple, où la fille porte sur ses épaules une maison en miniature qui symbolise son rôle de pilier du foyer domestique. Alors que ces rituels sont vus habituellement comme la démonstration de ce qui est viril ou féminin, on les comprendrait mieux en mettant en lumière leur signification négative, la dénégation de tendances qui sont supposées propres aux enfants seulement ou seulement aux adultes de l’autre sexe. Ces tendances comportent la crainte chez le garçon, et, chez la fille, une répugnance à se laisser abattre par les tâches féminines.

aLa place laissée à l’angoisse : la civilisation naît

FREUD a plus d’une fois souligné le prix que la société fait payer à ses membres en les obligeant à renoncer à des plaisirs et même à accepter des choses déplaisantes pour la cause de la civilisation. Peut‑être la réinterprétation d’un rituel – allant de celui qui, à l’origine, devait favoriser l’accroissement du plaisir ou conférer un pouvoir magique à celui qui menaçait ou proscrivait le pouvoir Individuel – peut –être ce changement fut‑il l’un des facteurs qui créèrent un type d’angoisse qui, dans cette société, devint général, sinon caractéristique. L’angoisse alors contribua à l’établissement d’élaborations ou de superstructures contrephobiques, tentant par là de faire progresser cette société sur la voie de la civilisation.

bPour un meilleur épanouissement

Ce qui a besoin d’être satisfait, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, c’est le désir de jouer un rôle significatif dans les devoirs, les obligations, les prérogatives, les activités et les plaisirs qui, dans notre société, appartiennent, ce qui est admis, à l’autre sexe. Cela les aiderait à découvrir le bonheur et les deux sexes pourraient coexister de manière plus satisfaisante. Dans la société sans écriture, les hommes tentaient de trouver une solution à leurs problèmes dans le rituel. Nous devrions nous montrer aussi sérieux dans nos propres efforts et rechercher des solutions plus rationnelles qui, en accord avec l’éthique d’une société libre, seraient plus personnelles, plus effectives sur le plan social et plus satisfaisantes sur le plan privé.

Si nous sommes sensibles à la souffrance que nous inflige la société lorsqu’elle restreint notre liberté intérieure et extérieure, nous nous rendons moins bien compte que c’est l’évolution de notre société qui nous permet de découvrir et de chérir les valeurs que nous redoutons de perdre. La société n’est pas l’ennemie de l’homme qui n’est pas né libre. L’homme et la société grandissent ensemble.

Une autre manière encore de minimiser le conflit est de donner à l’adolescent la possibilité de satisfaire une partie au moins de ses tendances masculines et féminines pendant le reste de sa vie. Telle paraît être la solution dans les sociétés qui vont le plus loin dans ce sens en dotant les hommes d’un simulacre de sexualité féminine. Ce qui semble regrettable pour BETTELHEIM est l’impossibilité de revenir en arrière. Aucune tolérance n’est accordée en ce qui concerne le moment où intervient ce désir, son intensité ou sa durée.

cTypes 

iDite de masse

Nos propres institutions nous fournissent des occasions trop rares d’intégrer sur le plan rituel ou privé semblables désirs. Etant donné les nombreuses prérogatives masculines, le désir de la fille d’être également un homme serait plus fort et même plus apparent que le désir du garçon d’être aussi une fille. permettre aux filles de porter des bue‑jeans est une solution élémentaire et peu satisfaisante. Dans la société sans écriture concentrée sur la procréation humaine et animale, le désir des hommes d’avoir un rôle plus important dans la procréation a peut‑être été plus pressant. Il se pourrait aussi que, dans notre société d’orientation masculine, les garçons soient contraints par les mœurs à réprimer leurs tendances féminines, plus que les filles leurs tendances masculines. Il est à peine besoin d’insister sur les activités sexuelles non coïtales. Même l’envie sexuelle, bien qu’elle soit fondamentalement irréductible, pourrait être modérée si les mœurs, et par là la conscience et le respect de soi, autorisaient les hommes et les femmes à jouer à la fois le rôle le plus actif et le rôle témoignant d’une soumission, tels qu’ils sont requis par les émotions du moment et non seulement dans leur contexte social, mais sexuel. Ici, l’ensemble des termes psychanalytiques, sinon les attitudes qui en rendent compte, est plutôt malencontreux.

EinsLiberté (BETTELHEIM)

Il est évident que l’homme occidental avait raison de permettre à la société de gérer certains aspects de sa vie, et il n’a pas délégué le pouvoir de décision à quelques élus sans y avoir réfléchi. La technologie moderne, la production de masse et la société de masse ont apporté à l’homme tant de bénéfices tangibles qu’il serait insensé qu’il y renonce parce qu’elles présentent des dangers pour son autonomie personnelle. Par ailleurs, du fait que l’homme a obtenu ces avantages en s’en remettant à des experts, il est tenté de leur confier les questions qui dépendent encore de sa liberté personnelle. Cela ne signifie pas que l’homme moderne est plus disposé que ses ancêtres à renoncer à sa liberté pour se soumettre à la société ni que l’homme, au bon vieux temps, était beaucoup plus autonome. Sa réaction résulte de ce que le progrès scientifique et technologique l’a dispensé de résoudre de multiples problèmes auxquels il lui fallait faire face par lui‑même autrefois s’il voulait survivre, alors que le monde moderne lui présente des possibilités de choix beaucoup plus nombreuses que n’en avaient ses prédécesseurs. Autrement dit, il se trouve devant une situation contradictoire : il a moins besoin d’autonomie parce qu’elle n’est pas nécessaire à sa survie, et il en a un besoin accru s’il ne veut pas que les autres prennent ses décisions à sa place. Moins il est contrant de prendre des décisions cruciales et moins il est porté à développer sa capacité de choix.

DeuxObjets (BETTELHEIM)

Le succès ou l’échec d’une société de masse dépendent de l’aptitude de l’homme à remodeler sa personnalité de telle façon qu’il soit capable de modifier ce type de société et de le rendre humain. Il faudrait que nous cessions d’être dominés par la technologie et que nous la mettions au service de nos besoins humains. C’est ainsi que nous devrions prendre conscience que dans notre société technologique, les Objets inanimés ont beaucoup moins d’importance qu’autrefois, puisqu’on n’a plus besoin de travailler pendant une année entière pour s’acheter un complet ou un sommier et un matelas. Pour que cette prise de conscience accroisse notre liberté et non pas notre servitude, il faudrait que nous évitions de nous attacher aux bien matériels. Par ailleurs, le fait que nous soyons encore dans une large mesure l’esclave de nos biens aiderai peut‑être les AMERICAINS, si fiers de leurs libertés, à comprendre ce qui est arrivé aux ALLEMANDS sous HITLER.

Dans l’Etat de masse tel que nous le connaissons, les régulations internes et les satisfactions intérieures semblent s’affaiblir de génération en génération. Si cela devait continuer au lieu d’être l’effet temporaire de transformations rapides, il faudra avoir recours à une régulation externe de plus en plus rigoureuse. Sinon l’incapacité de l’Individu, affaibli et irrésolu, de pourvoir à ses besoins affectifs (sans oublier la nécessité du respect de soi) peut entraîner une inertie dangereuse, ou des explosions de violence instinctuelle. L’Etat de masse tend à fournir à l’Individu l’occasion de se détendre, mais ce n’est pas un substitut efficace au manque de satisfactions affectives. Les vacances ne compensent pas la frustration éprouvée pendant les périodes de travail. En fait, si l’on espère que les vacances rempliront cette fonction, on en tire moins de profit que normalement. Seule une vie affectivement satisfaisante, même dans le cadre d’une dure vie de travail, peut être enrichie par des vacances qui seront également, bien que différemment, satisfaisantes.

En observant les rituels dans leur totalité, on serait amené à en déduire que, dans le processus de la civilisation – qui, en maintes circonstances, est parallèle au développement de la société patriarcale – les cérémonies initiatiques ont disparu l’une après l’autre jusqu’au moment où seuls subsistèrent les éléments primordiaux. On imagine aisément qu’un tel processus ait évolué parallèlement au déclin de la rigueur du système patriarcal. Comme il se développait d’une façon nettement autonome, il dépendait moins des rituels et des institutions datant de l’époque prépatriarcale ; les hommes ont pu alors tenir pour moins urgente la nécessité d’acquérir des capacités féminines.

L’Etat doit avant tout supprimer les facteurs qui empêchent la naissance d’une société totalitaire de Sujets dépersonnalisés. Le rétablissement économique de l’Allemagne après la Première Guerre Mondiale et le fait qu’elle soit devenue le premier véritable Etat de masse des temps modernes suggèrent que l’Individu y avait une personnalité peu structurée, mais sans faiblesse inhérente. Au lieu de lutter pour une plus grande autonomie personnelle, il avait consacré toute son énergie à l’édification d’un Etat de masse en dépit de conditions économiques et culturelles défavorables. C’était plutôt un tour de force que de la faiblesse. La désintégration de la personnalité les structures qu’eût exigé leur adaptation au nouvel ordre social.

Il faut donc obtenir l’alignement des groupes professionnels et sociaux qui avaient accepté l’idéologie du national‑socialisme mais protestaient lorsque l’Etat interférait avec leurs intérêts. Il fallait leur apprendre que dans un Etat totalitaire de masse, il n’y a pas de place pour des préoccupations personnelles. Détruire les groupes qui jouissaient encore d’une certaine indépendance eût été difficile. Cela aurait perturbé le fonctionnement de l’Etat et interféré avec la production dont on avait besoin en vue de la guerre imminente. C’est pourquoi il fallait intimider les groupes qui hésitaient à se soumettre inconditionnellement. Les actions contre les groupes furent entreprises par la GESTAPO pour la première fois en 1937. Tout d’abord le système se développa lentement et mina les hommes plus en raison de la logique inhérente à l’Etat totalitaire que grâce à une planification délibérée. Mais par la suite, quand ces actions se révélèrent efficaces, elles furent méthodiquement utilisées pour détruire l’autonomie de groupes importants en frappant un certain nombre de leurs membres.

aAnalogies

BACHELARD dévoile bien le vrai sens dynamique de l’auréole qu n’est rien d’autre que la conquête de l’esprit qui prend peu à peu conscience de sa clarté. L’auréole réalise une des formes du succès contre la résistance à la montée. L’isomorphisme de la lumière et de l’élévation serait condensé dans le symbolisme de l’auréole comme de la couronne, et ces dernières dans la symbolique religieuse comme dans la symbolique politique seraient le chiffre manifeste de la transcendance.

Le soleil montant est très souvent comparé à un oiseau. En EGYPTE, le dieu ATUM s’appelle le grand phœnix qui vit à HELIOPOLIS et se vante d’avoir ceint lui‑même sa tête de la couronne de plumes. RA, le grand dieu solaire, a la tête d’un épervier, tandis que pour les HINDOUS le soleil est un aigle, et quelquefois un cygne. Le MAZDEISME assimile le soleil à un coq qui annonce le lever du jour, et nos clochers CHRETIENS portent encore cet oiseau qui symbolise la vigilance de l’âme en attendant la venue de l’Esprit, la naissance de la Grande Aurore.

L’ORIENT – s’agissant du soleil levant – est un terme chargé de significations bienfaisantes dans le langage du joaillier qui qualifie de ce nom l’éclat de la perle, comme dans la terminologie CHRETIENNE ou MACONNIQUE.

bCaractéristiques

Le soleil, et spécialement le soleil ascendant ou levant, sera – par les multitudes surdéterminations, de l’élévation et de la lumière, du rayon et du doré – l’hypostase par excellence des puissances OURANIENNES. APOLLON serait le dieu hyperboréen type, dieu des envahisseurs INDO‑EUROPEENS, l’héliolatrie triomphant à l’époque HALLSTATIENNE en même temps que le culte du feu et du ciel. Sous le nom d’APOLLON (APPELLÔN), DONTENVILLE détecte l’idée, sinon le phonétisme, du BEL CELTIQUE. BEL, BELEN ou BELINUS signifierait brillant, resplendissant, donnant le BRETON balan qui dénomme le genêt aux fleurs d’or. Ce serait bien le vieux mot belen qui sans équivoque désignerait le soleil, alors que la racine sol serait ambiguë, divinité féminine (cf. ALLEMAND : die Sonne), dea sulis ANGLO‑SAXONNE. Il y aurait eu assimilation par l’intermédiaire de la racine sl entre la lune (sélènè) et l’éclat solaire (sélas). Cette hésitation et cette assimilation montrent nettement le phénomène de contamination possible des images. Quoi qu’il en soit, il semble bien que le soleil signifie d’abord lumière et lumière suprême. Dans la tradition médiévale, le CHRIST est constamment comparé au soleil, il est appelé sol salutis, sol invictus, ou encore, dans une nette allusion à JOSUE, sol occasum nesciens et selon Saint EUSEBE d’ALEXANDRIE, les CHRETIENS, jusqu’au 5ème siècle, adoraient le soleil levant.

cOrientations/positions

La tradition des anciens MEXICAINS recoupe la tradition MEDITERRANENNE. Le Levant, c’est le pays de la naissance du soleil et de VENUS, le pays de la résurrection, de la jeunesse. C’est là, du côté de la lumière (Tlapcopa), que le dieu NANAUATZIN et de Grand Dieu QUETZALCOATL ressuscités après leur sacrifice réapparurent l’un en soleil, l’autre sous l’aspect de la planète VENUS. C’est là également que se situe le paradis terrestre (Tlalocan). On peut, sur cet exemple de l’ORIENT MEXICAIN, bien montrer le partage qu’il y a entre archétype et un simple symbolisme dû à un incident local : la couleur archétypale de l’ORIENT est au Mexique comme ailleurs le rose ou le jaune de l’aurore, mais pour une raison géographique, la situation du golfe à l’EST du Mexique et les montagnes pluvieuses à l’EST du MEXICO, l’EST est appelé aussi le pays vert, ainsi, comme le dit SOUSTELLE, l’image solaire et l’image aquatique végétale sont venues coïncider, recouvrant cette région du golfe qui est à la fois le pays du soleil rouge à son lever et celui de l’eau verte et bleue.

Chez les MEXICAINS, il prend le nom du grand dieu guerrier des AZTEQUES UITZILOPOCHTLI qui anéantit la déesse des ténèbres COYOLXAUHQUI et les étoiles. Lui‑même a été engendré de la déesse terre et de l’âme d’un guerrier sacrifié transmutée en oiseau‑mouche.

dTypologie

Le soleil levant est d’une puissance bienfaisante, car il est victorieux de la nuit et en est magnifié. C’est l’ascension lumineuse qui valorise positivement le soleil.

Il ne faut pas oublier que l’astre en lui‑même peut avoir un aspect maléfique et dévorant, et dans ce cas être un soleil noir.

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