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7 août 2004

PSYCHANALYSE IDEAL - INCORPORATION

Chapitre 1 IDEAL DU MOI : 2

Chapitre 2 IDEALISATION : 2

Chapitre 3 IDENTIFICATION : 2

a Typologie_ 2

i Dite celle à l’agresseur 2

ii Dite primaire 3

iii Dite projective 3

Chapitre 4 IDENTITE_ 3

a Typologie_ 3

i Dite de perception‑identité de pensée 3

Chapitre 5 IMAGE_ 3

a Typologie_ 3

i Dite d’anonymat sous numéro (BETTELHEIM) 3

ii Dite des dessins animés 3

a Leur singularité 4

b Phénomène WALT DISNEY comparé à TINTIN_ 4

One Comparaison 4

· WALT DISNEY_ 4

· TINTIN_ 4

Deux Leur mondialisation réputée 4

iii Dit pour le très jeune enfant 4

b Selon_ 4

i G.H. MEAD_ 4

Chapitre 6 IMAGINAIRE_ 5

Chapitre 7 IMAGO : 5

Chapitre 8 IMPASSE_ 5

a Typologie_ 5

i Dite imaginaire (BETTELHEIM) 5

a Solution 5

Chapitre 9 L’INCONSCIENT : 6

a Portée générale_ 6

b Topique_ 6

c En confrontation avec thèmes généraux_ 6

i Civilisation 6

Chapitre 10 INCORPORATION : 7

I

Terme employé par FREUD dans le cadre de sa seconde théorie de l’appareil psychique : instance de la personnalité résultant de la convergence du narcissisme (idéalisation du moi) et des identifications aux parents, à leurs substituts et aux idéaux collectifs. En tant qu’instance différenciée, l’idéal du moi constitue un modèle auquel le sujet cherche à se conformer.

Processus psychique par lequel les qualités et la valeur de l’objet sont portées à la perfection. L’identification à l’objet idéalisé contribue à la formation et à l’enrichissement des instances dites idéales de la personne (moi idéal/idéal du moi).

Processus psychologique par lequel un sujet assimile un aspect, une propriété, un attribut de l’autre et se transforme, totalement ou partiellement, sur le modèle de celui-ci. La personnalité se constitue et se différencie par une série d’identifications.

aTypologie

Mécanisme de défense isolé et décrit par ANNA FREUD (1936) : le sujet, confronté à un danger extérieur (représenté typiquement par une critique émanant d’une autorité), s’identifie à son agresseur, soit en reprenant à son compte l’agression telle quelle, soit en imitant physiquement ou moralement la personne de l’agresseur, soit en adoptant certains symboles de puissance qui le désignent. Selon ANNA FREUD, ce mécanisme serait prévalent dans la constitution du stade préliminaire du Surmoi, l’agression restant alors dirigée sur l’extérieur et n’étant pas encore retournée contre le sujet sous forme d’autocritique.

Mode primitif de constitution du sujet sur le modèle de l’autre, que n’est pas secondaire à une relation préalablement établie où l’objet serait d’abord posé comme indépendant. L’identification primaire est étroitement corrélative de la relation dite d’incorporation orale.

Terme introduit par Melanie KLEIN pour désigner un mécanisme qui se traduit par des fantasmes, où le sujet introduit sa propre personne (his self) en totalité ou en partie à l’intérieur de l’objet pour lui nuire, le posséder et le contrôler.

aTypologie

Termes employés par FREUD pour désigner : ce vers quoi tendent respectivement le processus primaire et le processus secondaire. Le processus primaire vise à retrouver une perception identique à l’image de l’objet résultant de l’expérience de satisfaction. Dans le processus secondaire, l’identité recherchée est celle des pensées entre elles.

Avant l’invention du cinéma et de la télévision, les Anciens se transmettaient oralement et par les livres les histoires de leurs ancêtres. A chacun de poser le décor ! Le fond dépendant des traditions spécifiques au groupe et la forme était universelle, puisque tous les contes semblent construits sur le même modèle. Seule, la représentation différait : chacun théâtre privé se jouait sur la scène mentale des membres de l’auditoire, ce qui lui donnait une part active. Le même processus se poursuit actuellement, lorsque les histoires sont lues ou racontées.

aTypologie

Par un curieux processus psychologique, les Individus qui sont considérés par ceux qui détiennent l’autorité comme des numéros sur cartes perforées tendent à se considérer eux‑mêmes comme des numéros plutôt que comme des personnes, à moins de se défendre lucidement.

Selon FREUD, dans L’inquiétante Etrangeté et autres essais, écrit ce qui nous paraît être d’actualité contemporaine, à savoir l’influence de la télévision et des dessins animés en les enfants : « Pour tout auteur, nous représentons une malléabilité particulière. Par l’état d’esprit dans lequel il nous plonge, par les attentes qu’il suscite en nous, il peut détourner nos processus affectifs d’un certain enchaînement et les orienter vers un autre, et il peut souvent tirer de la même manière des effets très différents, liés à l’identification au personnage. » Les changements dans la teneur des dessins animés relèvent, il va de soi, de l’évolution des techniques, mais également de celle du style de vie moderne. Dans les années cinquante, un simple coup de poing suffisait pour illustrer une situation violente. Actuellement, avec la banalisation des bagarres et autres chocs physiques, explosions, déflagrations bruyantes remplacent les corps‑à‑corps. A l’ère atomique, qui pourrait encore croire à une possible guerre de tranchées ? Certains réalisateurs de dessins animés en série l’ont si bien compris qu’ils utilisent parfois, à tort et à travers, la terminologie et les appareils scientifiques les plus récents pour séduire les jeunes spectateurs. Dans GODZILLA, on entend parler d’ADN, de clonage, de phéromones, et ces termes côtoient chars d’assaut de la dernière guerre et monstres préhistorico‑futuristes. Dans ARCHIE & CIE, des dialogues d’un goût douteux caricaturent les relations garçons‑filles, du genre : « Plutôt intelligente, pour une femme ! » ou « Ah ! Ces bonshommes ! ». Cette facilité s’avère payante, puisque ces dialogues sont repris dans les cours de récréation. Espérons que ce ne soit pas là l’essentiel de leur conception des relations humaines.

D’abord, il y a une uniformisation de la représentation ; un Objet commun à un groupe, devant faciliter la communication ; un sentiment de maîtrise donné par le système vidéo ; mais aussi, une créativité enrayée ; la passivité du spectateur ; un impact visuel imposé par l’adulte ; la prédominance du « voir » sur le « dit ».

Le phénomène WALT DISNEY est certainement l’archétype de l’uniformisation de la représentation. Les dessins animés de WALT DISNEY, qui prennent pour thème des contes merveilleux, sont réalisés par des adultes ayant sans doute un sens esthétique et de l’imagination, mais il serait naïf de croire que la dimension commerciale n’occupe pas la majeure partie de leurs motivations. Plaire à la majorité est une nécessité commerciale ; c’est églament un phénomène actuel de société.

Si l’on se réfère à un autre personnage, TINTIN, diffusé dans le monde entier en bandes dessinées, on s’aperçoit que les deux manières de mondialiser les héros sont différentes.

MICKEY ne se déplace pas de chez lui. d’ailleurs, on ne sait pas où se situe son « chez lui », partout et nulle part. TINTIN voyage beaucoup et il est impossible de faire référence à un habitat précis. MICKEY est donc nulle part, TINTIN est ailleurs. Avec ces deux personnages modernes, nés par l’image, la représentation commune joue un rôle fédérateur entre spectateurs et lecteurs. Bien que pouvant paraître désuet, comparé aux POKEMON, MICKEY reste curieusement un personnage très représenté par les enfants, à l’âge – vers dix ans – où ils s’efforcent de bien dessiner et de manière figurative. 

Le plaisir du très jeune enfant vient, dans un premier temps, non pas de l’aventure du héros mais de sa présence permanente dans le dessin animé. Par leur identité stable, PETIT OURS, EMILIE, ou MIMI CRACRA font la joie des petits, aussi bien en livres qu’en dessins animés. Cette permanence rassurante permet à l’enfant de s’intéresser à ce qui se passe sur l’écran. Son regard peut se promener sur l’image, ailleurs que sur la silhouette du héros, quoique sans le perdre de vue.

bSelon

L’image que les autres ont de nous influence l’image que nous nous faisons de nous‑mêmes.

Dans l’acception donnée à ce terme (employé alors le plus souvent substantivement) par J. LACAN : un des trois registres essentiels (le réel/le symbolique/l’imaginaire) du champ psychanalytique. Ce registre est marqué par la prévalence de la relation à l’image du semblable.

Prototype inconscient de personnages qui oriente électivement la façon dont le sujet appréhende autrui ; il est élaboré à partir des premières relations intersubjectives réelles et fantasmatiques avec l’entourage familial.

aTypologie

Il ne fait pas de doute que l’homme moderne est hanté par la peur que notre époque soit une ère de névroses et que cela s’ajoute à son insatisfaction personnelle. Profondément conscient du malaise de notre civilisation, il lui en fait grief et oublie souvent que toutes les époques et toutes les sociétés ont eu leurs conflits propres, leurs inconvénients, donc leurs névroses. Comme nous sommes préoccupés par les difficultés auxquelles nous nous heurtons dans notre civilisation, nous nous inquiétons de celles de ses caractéristiques qui engendrent l’angoisse et prédisposent à la maladie mentale. Mais dans une société de chasseurs, le chasseur, même s’il prenait plaisir à la chasse, redoutait de devenir lui‑même une proie. C’est le prix dont il fallait payer ce mode de vie. Le cultivateur redoute les tempêtes de sable, la sécheresse, les inondations. Ce sont les inquiétudes propres à une société agricole. Il semble parfois que lorsqu’une société évolue, chaque pas en avant réduit les anciennes causes de malaise sans supprimer toutes les anciennes causes d’angoisse. Alors que chaque changement semble créer de nouvelles anxiétés, qui s’ajoutent à celles du passé, demeurées actives. Ces nouvelles peurs naissant de la complexité croissante de l’organisation sociale se déploient apparemment dans un continuum qui va de l’animé à l’inanimé pour aboutir à l’abstraction. Le chasseur doit se défendre contre ses adversaires humains et contre les animaux sauvages. L’agriculteur ne redoute pas seulement les créatures hostiles, mais les variations météorologiques. L’homme moderne, tout en demeurant exposé à ces risques du monde animé et inanimé, doit faire face à des problèmes abstraits ou symboliques tels que ceux de la morale et y trouve une nouvelle cause d’anxiété. Dans notre monde actuel, la mère continue à éprouver une peur atavique pour sa survie et pour le bien‑être physique de son enfant. Mais, quelque plaisir qu’elle prenne à la maternité, elle est hantée en outre par la crainte d’être psychologiquement une mauvaise mère. Bref, ce qui constitue l’essence de notre activité vitale tend aussi à devenir une source majeure d’angoisse. A l’âge de la machine, l’homme a peut d’être dépouillé de son humanité par l’Objet dont il est le créateur. Il suffit  d’évoquer ici la peur collective des maux de la société de masse et l’angoisse psychique de l’Individu à l’idée qu’il puisse perdre son identité.

Si l’on pose le dilemme en termes de liberté et de servitude, l’impasse est sans issue. C’est ce que fait l’ARABE nomade lorsqu’il réduit l’alternative à la liberté dans l’insécurité et le dénuement, ou à la servitude accompagnée d’avantages matériels. Et c’est encore ce que fait trop souvent l’homme moderne lorsqu’il se sent harassé par le machinisme, la société de masse et le danger d’une guerre atomique. Il n’y a de solution que si l’on situe le choix entre la liberté intérieure et la liberté extérieure, la liberté affective et la liberté de vagabonder ou de défouler son agressivité. Le plus grand danger d’une prospérité due à la machine vient de ce que nous vivons pour la première fois à une époque où le confort matériel est accessible à presque tous. Si, de ce fait, nous le recherchons non pas en surcroît de satisfactions affectives mais comme leur substitut, nous risquons d’en devenir esclaves. Nous aurons besoin d’un progrès technologique toujours accru pour masquer notre insatisfaction affective et notre malaise. Pour BETTELHEIM, c’est le seul inconvénient du machinisme, mais il n’en est pas une conséquence inévitable.

aPortée générale

L’adjectif inconscient est parfois employé pour connoter l’ensemble des contenus non présents dans le champ actuel  de la conscience ceci dans un sens « descriptif » et non topique, à savoir sans qu’une discrimination soit faite entre les contenus des systèmes préconscient et inconscient.

bTopique 

Au sens « topique », inconscient désigne un des systèmes définis par FREUD dans le cadre de sa première théorie de l’appareil psychique : il est constitué de contenus refoulés qui se sont vu refuser l’accès au système préconscient-conscient par l’action du refoulement (refoulement originaire et refoulement après-coup). On peut résumer ainsi les caractères essentiels de l’inconscients comme système ou (Ics). Ses « contenus »  sont des « représentants » des pulsions. Ses contenus sont régis par les mécanismes spécifiques du processus primaire, notamment la condensation et le déplacement fortement investis de l’énergie pulsionnelle, ils cherchent à faire retour dans la conscience et dans l’action (retour du refoulé) ; mais ils ne peuvent avoir accès au système Pcs-Cs que dans des formations de compromis après avoir été soumis aux déformations de la censure. Ce sont plus particulièrement des désirs de l’enfance qui connaissent une fixation dans l’inconscient. L’inconscient Ics (Ubw de l’allemand Unbewusst) désigne l’inconscient sous sa forme substantive comme système ; ics (ubw) est l’abréviation de l’adjectif (unbewusst) en tant qu’il qualifie au sens strict les contenus du dit système. Dans le cadre de la deuxième topique freudienne, le terme inconscient est surtout employé sous sa forme adjective ; en effet, inconscient n’est plus le propre d’une instance particulière puisqu’il qualifie le ça et pour une part le moi et le surmoi. Mais, il convient de noter : que les caractères reconnus dans la première topique au système Ics sont, d’une façon générale, attribués au ça dans la seconde, que la différence entre le préconscient et l’inconscient, si elle n’est plus fondée sur une distinction intersystémique, persiste comme distinction intrasystémique (le moi et le surmoi étant en partie préconscients et en partie inconscients).

cEn confrontation avec thèmes généraux

La théorie psychanalytique soutient que l’inconscient n’est presque pas, ou même pas du tout, affecté par le processus de la civilisation. BETTELHEIM le contre. Seule, une étude approfondie de l’inconscient des peuples sans écriture permettrait de se faire une opinion valable à ce sujet. Il pense que si des Individus, dans des structures totalement différentes, développent des types de comportement identiques en réponse à ce qui se présente comme un défi (par exemple, la puberté), ils sont motivés par des désirs semblables. Et encore, si le comportement des enfants des sociétés occidentales actuelles ne peut que nous suggérer de réviser les théories sur les motivations des peuples sans écriture, il ne nous dit pas quelles sont ces motivations.

Processus par lequel le sujet, sur un mode pus ou moins fantasmatique, fait pénétrer et garde un objet à l’intérieur de son corps. L’incorporation constitue un but pulsionnel et un mode de relation d’objet caractéristiques du stade oral ; dans un rapport privilégié avec l’activité buccale et l’ingestion de nourriture, elle peut aussi être vécue en rapport avec d’autre zones érogènes et d’autres fonctions. Elle constitue le prototype corporel de l’introjection et de l’identification.

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