VDS95 CRPE ARTS VISUELS ŒUVRES DE REFERENCE WESTERN

WESTERN

Genre cinématographique dont l’action se situe presque toujours en Amérique du Nord lors de la conquête de l’Ouest. Le Far West : ouest lointain est une terre aride et hostile où la loi n’a pas encore réussi à s’imposer. Ces idées constitutives du western ont souvent été réhabilitées au cinéma, souvent dans le film policier.

Il se situe dans le registre du film historique (glorification des pionniers ou douloureuse sécession, guerres indiennes) bien qu’il appartienne au domaine de la fiction. Il apparut dès les 1^ères années du cinéma muet. Essentiellement rattaché au cinéma américain, il connaît son apogée entre les années 1930 1960.  il a d’abord des origines littéraires : Le dernier des Mohicans, de Fenimore COOPER aux romanes de Gustave AIMARD ou de Karl MAY.

Dans les années 60 : déclin malgré les productions de plus en plus grandes. Le renouveau du western vient alors curieusement d’Europe avec Sergio LEONE : création du western spaghetti. Ailleurs en Europe, FERNANDEL à cheval, l’universalité du western.

Aux USA, plus récemment des réalisateurs ont repris des westerns dits « crépusculaires » : héroïsme manichéen (articulation de l’action, le shérif : bon contre les bandits, etc.) des 1ers cow‑boys a désormais cédé la place à des personnages ambivalents qui s’affranchissent sans difficulté de la frontière tenue entre le bien et le mal (Clint EASTWOOD, par exemple). Mais c’est encore sans trop de succès.

Divers genres : western contemporain, forme de comédie musicale, comique, proche du film noir, bd en western : Lucky Luke : chapeau blanc, foulard rouge, chemise jaune, gilet noir, jeans, bottes, ceinturon et colt, par MORRIS 1947 : apogée entre 1957 et 1977.

Critiques faites au genre : on lui reproche bien souvent de propager une vision blanche des USA. Dans les tous premiers western, les Amérindiens sont le plus souvent représentés de façon caricaturée, comme des êtres cruels et sans intelligence longtemps servi de justification au génocide des Indiens d’USA quoiqu’il y ait quelques contre-exemples, comme Danse avec les loups, de Kevin COSTNER 1990.