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23 juin 2007

VDS95 CRPE ARTS VISUELS PEDA 3-6 ANS Merci Josiane !!

3-6 ANS

Ces enfants commencent à parler, les activités doivent être de courte durée : 20 à 30 min. Les enfants de ces âges sont assez lents et il faut surtout respecter leur rythme et ne sauter aucune étape au risque de les perturber et donc de les décourager. L’enseignant doit décomposer un élément en extrait ; pour étape, par étape, faire un travail sur l’intégralité de l’élément. Ils seront très facilement complexés dès qu’ils rencontreront un obstacle et l’enseignant aura à les encourage. On doit mettre en place des activités simples : par exemple, activités couleur ou avec pour thème un mot unique (maison, par exemple). L’enseignant doit parler au maximum avec eux pour leur faire dégager des représentations mentales et il doit baser ses activités au maximum dans l’expérimentation et la manipulation. La manipulation permettra à l’enfant d’établir des repères et donc de se sentir en sécurité ; par là, il en mémorisera d’autant mieux.

L’erreur : elle doit être rendue positive, en cela qu’elle permettra une réussite pleinement réussie par la suite. Des élèves peuvent réussir du 1er coup, mais cela ne peut être que par hasard. L’erreur prouve donc que l’élève est en questionnement et que de ce questionnement, il en dégagera d’autant mieux une maîtrise. Par ailleurs, l’élève devient acteur de son apprentissage.

Ce que l’élève doit retenir : l’essentiel est que l’élève retienne une technique ou une association d’idée, on pourra se contenter que l’élève que l’élève retienne un nom d’artiste ou encore du nom de mouvement et de sa période.

On peut choisir un thème, comme les chaussures, par exemple et mettre bout à bout, des dessins de chaussures, photos, une chaussure réelle ; puis dans une 2nd approche, des lacets, des cordons, des ficelles, des nœuds, etc.

 

AVANTAGES DE CERTAINES ACTIVITES

LE TRAVAIL DE LA TERRE

Cela permet de fabriquer des volumes et le côté tactile de l’activité est primordial pour l’enfant dans la mesure où plus il est jeune, plus il a du mal avec les concepts abstraits.

 

DECOUVERTE DE LA COULEUR

La notion de « couleur » est une notion non « innée » et qu’on peut travailler avec tous les élèves, sans qu’ils soient des artistes accomplis. Donc, à mettre en place dès le début de scolarité. La couleur joue un rôle important dans toutes nos périodes : la couleur est rattachée à une émotion bien particulière et on peut s’appuyer sur les émotions des élèves pour travailler la couleur : quand on est calme, on pensera plus au bleu ; en colère, au rouge ; joyeux, au jaune ; triste, au gris, etc.

On peut mettre en place un nuancier de couleur. Les élèves jettent pêle-mêle une même couleur et font des expériences entre la quantité de peinture et quantité d’eau. Après, il suffira pour les élèves de découper des tons différents de couleur qu’ils auront obtenu et l’échéancier sera fait…

Notion avec deux couleurs : on décide de rajouter du blanc, à du rouge par exemple. Les élèves constateront que le rouge change de couleur en présence de blanc.

Au fur et à mesure des progrès dans les découvertes d’assemblage de couleurs, on peut mettre en place un cercle chromatique (CHEUVREL) avec les élèves qu’on complètera au fil du temps : tout d’abord, faire découvrir en quoi et pourquoi le bleu, le rouge et le jaune sont des couleurs primaires et en quoi l’assemblage donne des couleurs complémentaires. Avec les couleurs qu’ils auront découverts, l’enseignant – sur un support rigide (l’eau mélangée à la couleur aurait tendance à transpercer la feuille, par ailleurs, l’élève peut toujours faire des effets en grattant la couleur) – peut faire un damier vierge que ses élèves colorieront du clair au foncé, de droite à gauche, de haut en bas, faire des « figures » ; les enfants travailleront leur imagination.

Le contraste peut être également travaillé, partir d’émotions différentes, comme clair / obscur, calme / colère, joie / peine ou en partant par exemple du zèbre (noir / blanc), ou 3ème accès possible : chaud / froid et donc jaune – rouge / noir. On peut ne pas hésiter à associer le jaune – rouge à de l’eau chaude et d’un autre côté, le noir avec de l’eau froide, voire même un glaçon. Le fait que l’enfant puisse encore manipuler ces concepts « froid » / « chaud » qui sont somme toute abstraits permet d’ancrer davantage ces notions et cela par association, on peut même renforcer le « concret » en associant des images, des flocons de neige d’un côté et un soleil d’un autre.

MIRO a beaucoup travailler la couleur et les formes géométriques.

 

CALLIGRAPHIE : dépend de la propre latéralisation de l’élève dans l’espace

L’écriture est une forme géométrique à placer dans l’espace. Un élève peut apprendre à faire un « O » en l’insérant dans un carré, plus facile à produire.

On peut prendre la 1ère lettre d’un prénom ou travaillé de façon collective une même lettre, par exemple le « N » de noël, ou « M » de maman, etc. On peut également transformer les lettres en végétaux ou animaux, ce que l’enfant aime faire, par exemple : la lettre « S » en un serpent.

Diverses techniques sont possibles, même avec les tout petits. Par exemple, l’enseignante demande d’obtenir cette lettre avec des traits, ou en faisant des points ou en hachurant, etc. Relier des formes permet de travailler des traits graphiques et cela peut développer l’imaginaire.

 

PAYSAGE

Dessiner un arbre serait beaucoup trop complexe pour un tout petit. Cependant, l’enseignant peut choisir un élément de l’arbre que les tout petits peuvent représenter de diverses manières.

La fleur : avant de travailler l’élément dans son intégralité, détacher une pétale, voir comment on peut la représenter en la dessinant. Dans une 2nd activité, reproduire des pétales à l’infini avec appui sur la 1ère séance : pochoir ou gabarit.

La feuille : l’enfant peut prendre une feuille d’arbre (et même jouer avec divers couleurs de différentes feuilles), la coller, il peut en dessiner le contour, il peut n’en garder que les nervures, il peut également la peindre, il peut la découper et en faire des jeux de couleurs et de forme géométrique, etc.

L’écorce : il peut facilement découper les divers quadrillages naturels qu’il aperçoit sur l’écorce, et en faire une mosaïque, etc.

La racine : avec les tout petits, c’est un excellent moyen d’en faire de l’art abstrait.

3 couleurs : l’enfant a pour consigne de choisir trois couleurs pour représenter un paysage ce qui le fera travailler sur un dégagement de zones (bleu du ciel et – ou de la mer, jaune du sable, vert de l’herbe, etc.).

 

DIVERSES TECHNIQUES A METTRE EN PLACE

L’eau joue un rôle important pour les enfants, car elle symbolise la vie. On peut par exemple travailler toutes les techniques qui mettent en jeu l’eau : aquarelle, gouache, tout ce qui est huile. Les enfants en partant de leurs productions pourront davantage en dégager des points communs et des divergences.

Le grattage : on peut travailler avec de la pâte à sel, ou du papier épais

Pinceau : il y a plusieurs façons de se servir d’un pinceau. On peut par exemple prendre un pinceau pour couvrir une surface (et dégager un nuancier est possible), ou encore prendre un pinceau pour en faire goutter des touches de couleurs. Sur un support blanc, l’enfant pourra d’autant mieux en dégager des similitudes de même couleur, ou des divergences concernant la forme des couleurs, quand on a voulu couvrir et lorsqu’on a fait goutter le pinceau.

 

NATURE MORTE

Symbolisation : l’enfant avec une plaquette de formes géométriques possibles peut s’essayer aux natures mortes : la poire, en un triangle ; la pomme, en carré ; la banane en rectangle.

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