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8 août 2003

PSYCHANALYSE NOIR - NYMPHES

Chapitre 1 NOIR.. 1

a Analogies. 2

i Entraînant la cécité : l’aveugle. 2

a Dans les contes de fées. 2

b Chez les penseurs rationalistes. 2

c Chez les poètes. 2

ii Crépuscule : les ténèbres. 2

a Dans le folklore. 2

b En INDE. 2

c Chez les primitifs. 2

iii Le Diable et l’ogre. 2

b Selon. 3

i Les psycho‑diagnosticiens. 3

a BOHM... 3

b DESOILLE. 3

c MOHR.. 3

d OBERHOLZER.. 3

Chapitre 2 Les NYMPHES. 3

a Définition. 3

b Origine. 3

i Caractéristiques. 3

ii Les différentes branches. 3

a Les majeures. 3

Un Les MELIADES. 3

Deux Les NAÏADES. 4

b Les mineures. 4

c Leurs prétendants. 4

On trouvera dans ce qui suit quelques liaisons isomorphiques solides résultant que la noirceur est toujours valorisée de façon négative.

aAnalogies

On trouve dans cette ligné isomorphique de façon plus ou moins prononcée les symboles de la mutilation, l’inquiétante figure de l’aveugle.

L’ambivalence subsiste : le vieux roi est constamment prêt à composer avec le jeune héros de lumière, prince charmant qui épouse la fille du royal vieillard. Si le caractère de caducité et d’aveuglement est la plupart du temps valorisé nagativement, nous le verrons cependant s’euphémiser et réapparaître avec la solarisation bénéfique des images.

On retrouve maintes fois l’archétype du roi aveugle qui, inconsciemment, hantait les penseurs rationalistes. L’aveuglement comme la caducité est une infirmité de l’intelligence.

Les poètes viennent une fois de plus confirmer la psychanalyse des légendes. Tous ont été sensibles à cet aspect nocturne, aveugle et inquiétant que revêt la doublure inconsciente de l’âme. MEPHISTOPHELES, le confident ténébreux et le sombre conseiller, est le prototype d’une foisonnante lignée de ces étrangers vêtus de noir et qui nous ressemblent comme un frère.

L’approche de l’heure crépusculaire a toujours mis l’âme humaine dans une situation morale dépressive. C’est ce symbolisme temporel des ténèbres qui assure leur isomorphisme. La nuit vient ramasser dans sa substance maléfique toutes les valorisation négatives. Les ténèbres sont toujours chaos et grincement de dents. L’oreille est alors le sens de la nuit. Les ténèbres de la caverne retiennent en elles le grognement de l’ours et le souffle des monstres. Bien plus, les ténèbres sont l’espace même de toute dynamisation paroxystique, de toute agitation. La noirceur, c’est l’activité même, et toute une infinité de mouvements est déclenchée par l’illimitation des ténèbres dans lesquelles l’esprit quête aveuglément le nigrum, nigrius nigro.

L’heure de la tombée du jour, ou encore le minuit sinistre, laisse de nombreuses traces terrifiantes : c’est l’heure où les animaux maléfiques et les monstres infernaux s’emparent des corps et des âmes. Cette imagination des ténèbres néfastes semble être une donnée première, doublant l’imagination de la lumière et du jour.

Le temps s’appelle KALA – fort proche parent étymologique de KALI – l’un et l’autre signifiant noir et sombre. Notre ère séculaire s’appelle présentement le KALI‑YUGA, ou l’âge des ténèbres.

Les ténèbres nocturnes constituent le premier symbole du temps. Chez presque tous les primitifs comme chez les INDO‑EUROPEENS ou les SEMITES, on compte le temps par nuits et non par jours. Nos fêtes nocturnes, la Saint‑Jean, Noël et Pâques, seraient la survivance des primitifs calendriers nocturnes. La nuit noire apparaît donc comme la substance même du temps. 

Le Diable est presque toujours noir ou recèle quelque noirceur. L’antisémitisme n’aurait peut‑être pas d’autre source que cette hostilité naturelle pour les types ethniques sombres. L’ogre, comme le Diable, étant souvent de poil noir, ou de barbe foncée, est surtout remarquable que cette noirceur du mal est admise par les peuplades à peau noire.

Le théâtre OCCIDENTAL habille toujours de noir les personnages réprouvés ou antipathiques : TARTUFFE, BASILE, BARTHOLO comme MEPHISTOPHELES ou ALCES. La férocité d’OTHELLO rejoint la perfidie de BASILE. Ce sont ces éléments engrammatiques qui expliquent en grande partie le succès insensé de l’apologie racite du SIEGFRIED blanc, géant et blond vainqueur du Mal et des hommes noir.

bSelon 

Tous connaissent bien le « choc noir » provoqué par la représentation de la planche IV : « Perturbation soudaine des processus rationnels » (extrait de BOHM, dans Traité) qui produit une impression disphorique générale. Le sujet se sent accablé par la noirceur de la planche et ne peut que répéter que l’obscurité leur est une impression dominante et de là une sorte de tristesse. On remarque un ralentissement dépressif des interprétations accompagnant ce sentiment d’abattement. Diverses expériences vérifient le bien‑fondé de l’expression populaire « se faire des idées noires », la vision ténébreuse étant toujours une réaction dépressive.

Il ajoute que ce choc au noire provoque expérimentalement une angoisse en miniature. Cette angoisse serait psychologiquement fondée sur la peur infantile du noir, symbole d’une crainte fondamentale du risque naturel, accompagnée d’un sentiment de culpabilité.

Il est intéressant de remarquer qu’un choc au noir se produit également dans les expériences de DESOILLE. Un point noir émerge subitement dans la sérénité des rêveries ascensionnelles, en formant un véritable contrepoint ténébreux et provoquant un choc émotif pouvant aller jusqu’à la crise nerveuse.

La valorisation du noir, selon lui, signifierait : péché, angoisse, révolte et jugement. Dans les expériences de rêve éveillé on note de même que les paysages nocturnes sont caractéristiques des états de dépression.

Il a étudié l’universalité du choc noir et sa constance, même chez les primitifs de l’INSULINDE, il attribue la valeur symptomatique très générale d’angoisse de l’angoisse. On aurait à faire ici à l’essence pure du phénomène de l’angoisse.

aDéfinition

Elles sont des déesses grecques. Jeunes femmes, les NYMPHES symbolisent la beauté et le charme des sources, des bois, de toute la nature.

bOrigine

Pour la plupart toutes filles de ZEUS, les nymphes habitent les grottes. Elles filent, elles chantent, et font partie de la cour qui entoure certaines grandes divinités, telles ARTEMIS. Elles ne sont pas immortelles, mais leur vie dure plusieurs siècles.

Puissances troubles, les NYMPHES sont redoutables. Leur beauté même peut conduire à la folie. A l’heure de midi, elles inspirent des terreurs soudaines. On considérait les NYMPHES comme des divinités secondaires dont les pouvoirs étaient restreints. Leur culte ne prêtait pas à de grandes manifestations publiques. Mais elles étaient très populaires. Proches des gens, elles étaient vénérées sans l’intermédiaire de prêtres et leurs sanctuaires, les NYMPHEES, n’étaient que le lieu, source, bois, rocher ou fontaine, qui leur était attaché et que les paysans pouvaient décorer à leur façon.

Les MELIADES sont les plus anciennes. Elles sont nées des gouttes de sang tombées de la plaie de CRONOS mutilé. Elles habitent les frênes et, en raison de leur origine sanglante, le bois de frêne sert à la confection des lances.

Les NAÏADES habitent les sources et les cours d’eau. Filles de ZEUS, elles ont des talents de guérisseuses, mais, ambivalentes, elles peuvent aussi transmettre la maladie.

Les NEREIDES sont les nymphes de la mer calme ; les OREADES, celles des montagnes ; les ALSEIDES, celles des bois ; les OCEANIDES, celles de la mer.

cLeurs prétendants

Jeunes femmes toutes de beauté et de séduction, les nymphes ont d’innombrables amoureux, PAN, PRIAPE, les SATYRES et, en général, tous ceux qui habitent comme elles la nature. Les grands dieux eux‑mêmes ne sont pas insensibles à leurs charmes : ZEUS, APOLLON, HERMES, DIONYSOS y succombent. Et parfois, elles recherchent les jeunes garçons : ainsi, touchées par la beauté d’HYLAS, elles l’enlèvent à Héraclès et l’entraînent au fond de leur source.

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