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8 août 2003

PSYCHANALYSE PAN - PANDORE

Chapitre 1 PAN_ 2

a Définition_ 2

b Description_ 2

i Son amour à la Nature 2

a Justification 2

b Bergers 2

ii Ses attributs 2

iii Son côté noir 3

a Point commun à DIONYSOS_ 3

Un Débauché 3

Deux Mauvais caractère 3

· Du coup, explication des paniques irrationnelles 3

i Epilepsie 3

c Origine_ 3

d Son culte_ 3

i En GRECE_ 3

ii Chez les ROMAINS_ 3

Chapitre 2 PANIQUE : 3

a Définition_ 3

Chapitre 3 PANDORE_ 4

a Définition_ 4

b Elle_ 4

i Avant elle 4

ii Son en cours d’elle 4

iii Sa venue 4

a Apparence : parfaite 4

b Etre : vicieux 4

Un Symbole 4

· Contradiction humaine 4

· Son pouvoir sur l’homme 4

c Ironie de l’histoire 4

P

aDéfinition

C’est un dieu GREC. Il représente les bergers et les troupeaux. Il est également dieu de la Nature et des bêtes sauvages. Aussi, il est le dieu de l’instinct animal.

bDescription

Mi‑homme, mi‑bouc, PAN a le visage allongé et tout ridé, les yeux brillants de lubricité, et porte deux cornes sur le crâne. La partie inférieure de son corps est celle d’un bouc, ses pieds sont pourvus d’un sabot fendu. Velu et barbu, il a quelque chose de bestial.

PAN est le dieu des zones pastorales. Il habite la nature sauvage faite de terrains vagues. Rapide, il ne cesse de la parcourir avec agilité, sautant d’un point à l’autre. il a ses lieux préférés, les endroits escarpés où il grimpe sans difficulté, les sources où il se désaltère, ou encore les petits bois où se repose à la fraîcheur.

Il y rencontre les bergers et leurs troupeaux. Il a pour eux un faible. Ils font partie de sa famille. Il leur ressemble, il les surveille de loin, les conduit, les protège, comme il protège les bêtes sauvages qui sont dans son domaine. C’est là sont monde, son peuple. Tous sont eu peu ses sujets.

PAN tient en main la houlette, ou bâton de berger. Il joue de la syrinx, qu’on appelle aussi flûte de PAN. Ses mélodies emplissent la campagne et, d’une façon quasi magique, annoncent les bonnes pâtures. Elles ont sur ceux que les entendent des effets aphrodisiaques et favorisent les accouplements.

PAN est ithyphallique, Lascif, débauché. Il se trouve à son aise dans les cortèges de DIONYSOS et y apporte sa part de folie. Il ne cesse de poursuivre les nymphes, qui s’enfuient effrayées. Des grottes retentissent souvent les cris qui leur échappent lors des unions furtives avec le dieu. Mais celui‑ci ne s’intéresse pas moins aux garçons et souvent il se donne lui‑même sa propre satisfaction.

Il est irascible et ne supporte pas d’être dérangé pendant sa sieste. C’est pourquoi on doit faire silence autour des grottes en milieu de la journée. Une de ses colères est particulièrement célèbre. Amoureux de la nymphe ECHO, qui se refuse à lui, et jaloux de ses talents musicaux, il s’attaque à ceux qui se trouvent sur son passage, rend fous les bergers, qui rattrapent la jeune fille, la déchiquettent et lancent ses membres encore tout vibrants de chant tout autour de lui.

Ses colères, peut‑être, ainsi que les chants, les cris, les bruits qui l’entourent, et les grottes où il se réfugie (autant de choses quelque peu irrationnelles), lui ont valu d’être considéré comme le responsable des paniques incontrôlées que connaissaient les GRECS de l’Antiquité. Il est le dieu de l’inexplicable.

iEpilepsie

Il est encore plus dangereux quand il prend possession d’un être. Celui‑ci le panolepte, lui emprunte alors son comportement. Il se met à errer dans la nature, est pris de fou rire sans raison, se précipite sur l’autre sexe, si ce n’est sur son propre sexe, ou est pris d’épilepsie.

cOrigine

PAN est le fils d’HERMES et de la nymphe DRYOPE, la fille de DRYOPS. Dès qu’elle le voit, sa mère a honte d’avoir donné naissance à un tel monstre, mais son père l’enveloppe aussitôt dans une peau de lièvre, l’emmène sans l’OLYMPE et l’installe auprès de ZEUS. En voyant cette énormité, les dieux éclatent de rire.

dSon culte

Bien qu’il soit le dieu de la Nature, PAS a ses autels dans la cité. A MEGALOPOLIS, il est parmi les premiers dieux. A TEGEE, il est le guide. A TREZENE, son temple est sur l’acropole. Trois autels lui sont dédiés à OLYMPE et, à ATHENES,  il est honoré pour avoir joué un rôle dans la victoire de MARATHON.

Les ROMAINS l’ont assimilé tantôt à FAUNUS, tantôt à SYLVAIN, le dieu des bocages.

aDéfinition 

Les attaques de panique ou crises aiguës d’angoisse sont parfois confondues avec la spasmophilie.

Ce souci de précision du DSM montre une fois de plus à quel point une précision symptomatique peut aboutir à une appréciation pléthorique de signes inutiles.

aDéfinition

C’est une héroïne GRECQUE. Piège et séduction, PANDORE entraîne les hommes à leur perte.

bElle

Les hommes vivaient sans femme. Ils poussaient de la terre comme les céréales. Ils ne connaissaient ni la fatigue, ni la vieillesse, ni la souffrance. Ils disparaissaient jeunes dans un calme parfait, comme pendant le sommeil. De belles plantes sans histoire.

ZEUS, du haut de son OLYMPE, leur prépare un cadeau. Il fait façonner par HEPHAISTOS, à partir de la terre et de l’eau, une figurine qui aura la belle forme des déesses immortelles. Tous les grands dieux y mettent la main : ATHENA lui apprend l’habilité manuelle et APHRODITE, la grâce et le désir. HERMES, sans doute par raillerie, y met le mensonge et la fourberie. C’est PANDORE, divine en apparence, humaine en réalité.

ZEUS en fait cadeau à EPIMETHEE, le frère de PROMETHEE. EPIMETHEE est aussi étourdi que son frère est prévoyant, aussi maladroit que son frère est industrieux, aussi sot que son frère est intelligent. Celui‑ci l’a pour tant bien prévenu : il ne doit jamais accepter de présent de ZEUS. Mais PANDORE est trop belle, toute parée de colliers, de perles, de fleurs, et vêtue des plus somptueux habits. Il la reçoit comme un don du ciel.

PANDORE apporte dans ses bagages une jarre mystérieuse, qu’il est interdit d’ouvrir. Mais, une fois installée comme épouse, dévorée de curiosité, elle en soulève le couvercle. Alors, tous les maux en sortent et se dispersent à travers le monde, se mélangeant aux biens sans qu’on puisse les distinguer les uns des autres. Souffrances et maladies, vieillesse et mort, mensonges, vols et crimes se répandent dans la nature, dans les villes, dans les maisons, en chacun des hommes.

PANDORE est un mal, un mal aimé dont on ne peut pas se passer mais aussi qu’on ne peut pas supporter. Elle résume en elle‑même toutes les contradictions de la condition humaine.

L’homme n’est désormais plus seul, il doit composer avec elle, avec ses besoins, ses désirs, ses caprices, ses appétits sexuels. Il doit la charmer, la satisfaire, la faire vivre et l’honorer pour avoir des enfants. Il est séduit, fasciné et il se découvre possessif, jaloux, parfois même cruel. Fi de la solidarité, de l’entente harmonieuse, de la paix !

PANDORE, effrayée de cette irruption de maléfices, remet vite le couvercle. La jarre est presque vide : ce qui est cruel, violent, rapide est sorti. Reste seulement, tout au fond, une petite chose qui ne bondit pas comme les autres, qui est calme et assurée : c’est l’espérance. Mais elle reste enfermée, comme si l’on avait peur d’elle, comme si elle n’avait pas le droit de ses propager.

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