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8 août 2003

PSYCHANALYSE PARA- - PASSAGE

Chapitre 1 PARA.. 2

a noïa. 2

i Définition. 2

ii Selon. 2

a FREUD.. 2

b LACAN.. 2

iii Description. 3

a Personnalité. 3

b Son talon d’Achille. 3

c Impairs à ne pas commettre. 3

b phrénie. 3

i Définition. 3

a KRAEPLIN.. 3

b FREUD.. 3

c Remarque. 3

c praxie (E. JONES) 3

i Selon. 3

a FREUD.. 3

b ADLER.. 3

Chapitre 2 PARE-excitations : 4

a Définition de FREUD.. 4

b Description. 4

Chapitre 3 PARENTS. 4

a Typologie. 4

i Dits combinés (KLEIN) 4

b Thématique. 4

i Rejet de l’enfant (BETTELHEIM) 4

a Parents d’autrefois. 4

b Répercussions. 4

Un Sur les parents contemporains. 4

· Symptomatologie. 4

i Culpabilité. 5

ü Geste. 5

[ Psychanalytique intériorisé. 5

[ Non psychanalytique ou psychanalytique non intériorisé. 5

Chapitre 4 PAROLE. 5

a Présence dans/chez. 5

i EGYPTE. 5

ii Evangile. 5

iii JUNG.. 5

iv UPANISHAD.. 5

b Isomorphes à. 6

i Lumière et de la souveraineté d’en‑haut 6

ii Puissance sexuelle. 6

Chapitre 5 PASSAGE. 6

a à l’acte. 6

anoïa

Psychose chronique caractérisée par un délire plus ou moins bien systématisé, la prédominance de l’interprétation, l’absence d’affaiblissement intellectuel, et qui n’évolue généralement pas vers la détérioration.

FREUD range dans la paranoïa non seulement le délire de persécution mais l’érotomanie, le délire de jalousie et le délire des grandeurs.

Ce qui intéresse LACAN, c’est le lien entre paranoïa et structure de la personnalité. La personnalité doit être prise dans un sens, avec des équivoques, sur lesquels d’autres ont joué. La personnalité est un masque qui repose sur du vide, c’est là le fond de l’expérience paranoïaque que LACAN s’acharne à dégager. L’expérience paranoïaque que d’autres nous ont appris à situer en terme de projection est avant tout celle d’une méconnaissance. Méconnaissance radicale de toutes choses, en particulier d’un soi‑même et aussi bien de l’autre. Le paranoïaque ne veut rien savoir de ce qui constitue sa propre position subjective. L’être humain est fou en ce qu’il ne peut qu’ignorer ce qui ferait sa substance et ce sous cette forme étrange d’une personnalité mégalomaniaque, délirante. Voilà la révélation qui semble être au cœur du problème que pose, avec LACAN, la paranoïa : la révélation symptomatique d’une expérience humaine de la folie, d’une folie consubstantielle à la nature humaine elle‑même. Cette expérience est, selon ses termes, une expérience « primordiale ». Elle n’est ni archaïque, ni dépassée, ni résorbée, ni résorbable ; elle est la révélation d’un noyau de folie qui ne saurait être dépassé ni déplacé.

Le paranoïaque est un être rigide, froid, entêté, méfiant, susceptible de rancœur. Dans le cadre familial, c’est un tyran domestique, souvent jaloux et vindicatif. C’est une personnalité toujours en train de combattre ou de poursuivre les gens avec des procès sans fin. Parfois, il s’agit d’idéalistes passionnés. Le plus souvent, c’est une recherche permanente par le malade des preuves qu’on lui veut du mal : recherche de poison dans ses aliments, dénonciation, réaction agressive envers les personnes qu’il croit être des persécuteurs.

Un paranoïaque délirant peut déclencher des catastrophes dans le cas de jalousie pathologique.

Il ne faut surtout pas utiliser chez ces malades des psychothérapies de groupe. Mis en face de preuves évidentes qui lui montrent que son raisonnement est faux, le plus souvent le paranoïaque réagira par une méfiance encore accrue en rejetant définitivement l’idée suivant laquelle il aurait pu se tromper.

bphrénie

Terme proposé par KRAEPELIN pour désigner des psychoses délirantes chroniques qui, comme la paranoïa, ne s’accompagnent pas d’affaiblissement intellectuel et n’évoluent pas vers la démence mais se rapprochent de la schizophrénie par leurs constructions délirantes riches et mal systématisées à base d’hallucinations et de fabulations.

Terme proposé par FREUD pour désigner soit la schizophrénie (paraphrénie proprement dite) soit le groupe paranoïa-schizophrénie.

L’acception de KRAEPLIN a, de nos jours, complètement prévalu sur celle proposée par FREUD.

cpraxie (E. JONES)

un Sujet de JONES donne le nombre 986 le défiant de la rattacher à un événement présentant pour son esprit un intérêt particulier. JONES l’invita à associer librement, ce qu’il fit, et il ne tarda pas à évoquer le souvenir suivant, qui avait complètement disparu de sa mémoire : six ans auparavant, par une journée extrêmement chaude, il avait lu dans un journal du soir que la température avait atteint ce jour‑là 986°F, ce qui était évidemment un lapsus, le journal ayant voulu dire 98.6°F. A ce moment‑là, dans la pièce, il y avait un feu et le souvenir en avait ressurgi. L’explication de la rapidité de l’éclaircissement vient du fait qu’il avait ri en lisant l’erreur sur le journal jusqu’aux larmes, mais JONES présume qu’il se terre quelque chose derrière. La poursuite de la psychanalyse, démontrera qu’à chaleur était associé l’amour et la masturbation.

selon FREUD, les phénomènes psychiques sont beaucoup plus rigoureusement déterminés qu’on ne le croit généralement et que nombre de ceux auxquels on refuse couramment une raison ont en réalité une cause très précise et définie. On peut en dire autant de ceux que nous croyons entièrement dépendants de notre libre arbitre.

Un exemple typique est le jeu enfantin consistant à penser un nombre. Alors qu’il semble, à première vue, que nous soyons parfaitement libres de choisir n’importe quel nombre, une analyse attentive révèle, ainsi qu’ADLER l’a montré que le nombre choisi se rattache toujours à un événement ayant une signification personnelle considérable, bien que le Sujet ne puisse ne jamais s’en rendre compte, et que le choix a été déterminé par des constellations mentales préalables très précises.

aDéfinition de FREUD

Terme employé par FREUD dans le cadre d’un modèle psychophysiologique pour désigner une certaine fonction, et l’appareil qui en est le support. La fonction consiste à protéger (schützen) l’organisme contre les excitations en provenance du monde extérieur qui, par leur intensité, risqueraient de le détruire.

bDescription

L’appareil est conçu comme une couche superficielle enveloppant l’organisme et filtrant passivement les excitations.

aTypologie

iDits combinés (KLEIN)

Terme introduit par Mélanie KLEIN pour désigner une théorie sexuelle infantile qui s’exprime en divers fantasmes représentant les parents comme unis dans une relation sexuelle ininterrompue. La mère contenant le pénis du père ou le père dans sa totalité ; le père contenant le sein de la mère ou la mère dans sa totalité ; les parents inséparablement confondus dans le coït. Il s’agirait là de fantasmes très archaïques et fortement anxiogènes.

bThématique

Il a toujours existé des parents qui rejetaient l’un de leurs enfants et, d’autres, plus nombreux qui éprouvent parfois des sentiments ambivalents. A condition qu’il n’en résulte pas des situations extrêmes, la plupart des enfants y survivent assez bien, même si la privation d’affection est sensible. Les progrès de la psychologie nous ont révélé qu’une telle attitude de la part des parents risque d’avoir des conséquences graves sur le développement de l’enfant. Il en résulte que les parents cultivés d’aujourd’hui, s’ils ont des sentiments négatifs ou ambivalents à l’égard de leur enfant, se sentent coupables et cherchent à se débarrasser de cette culpabilité.

Ce n’était pas vrai des parents d’autrefois qui ne savaient pas que les sentiments négatifs risquent d’être nocifs. Ils pouvaient se bercer de l’illusion qu’il suffisait de subvenir aux besoins matériels de l’enfant.

En général, l’irritation qu’ils en éprouvent aggravent leurs sentiments négatifs et l’enfant en souffre deux fois plus. A l’ambivalence initiale s’ajoute le ressentiment des parents à l’égard de l’enfant qui leur donne mauvaise conscience. En d’autres termes, les parents qui ont appris qu’il est mauvais pour l’enfant qu’ils aient à son égard des sentiments négatifs ont besoin d’une personnalité plus forte et d’une plus grande sécurité intérieure pour intégrer cette culpabilité.

La leçon qu’il faut tirer de telles expériences est non pas que nous devons condamner nos nouvelles connaissances, mais que chaque pas vers une plus grande prise de conscience, dans le cas présente celle de la nature potentiellement destructrice de certaines émotions, exige une personnalité plus forte et mieux intégrée avant de constituer un progrès véritable.

iCulpabilité 

Le parent et l’enfant s’en tirent mieux si le parent ne se sent pas coupable de son attitude de rejet. Néanmoins cette situation n’est pas souhaitable. Alors qu’autrefois les parents n’avaient pas d’autre choix que de la subir, aujourd’hui, ils ont divers moyens d’y remédier. Ils peuvent intégrer leur culpabilité, afin de ne pas la répercuter sur l’enfant ou sur une autre personne.

üGeste 

[Psychanalytique intériorisé

Ils peuvent tenter de découvrir l’origine du rejet et en supprimer la cause, si bien qu’ils n’éprouveront plus de sentiments négatifs ni de culpabilité. Mais si les parents réagissent à un progrès des connaissances (que le rejet est nocif) sans opérer un changement en eux‑mêmes (par l’intégration de la culpabilité ou la suppression de la cause du rejet) l’évolution scientifique aura des résultats pratiques négatifs alors que nous pourrions en tirer les plus grands bénéfices. BETTELHEIM cite cet exemple pour montrer que le progrès social, scientifique ou technologique ne peut améliorer le sort de l’homme que s’il est accompagné d’un accroissement de conscience et d’une intégration plus profonde de la personnalité. l’autonomie personnelle et la conscience de liberté ne sont que des aspects de ces niveaux supérieurs d’intégration personnelle.

[Non psychanalytique ou psychanalytique non intériorisé

Aujourd’hui, les parents, pour se débarrasser de leur sentiment de culpabilité, en arrivent à se convaincre que l’enfant est déficient, et que les sentiments négatifs qu’ils éprouvent à son égard sont dus à des défauts dont personne n’est responsable. Il en résulte que BETTELHEIM a affaire à beaucoup de parents qui, à une autre époque, auraient rejeté leur enfant ou l’auraient abandonné à lui‑même et qui, aujourd’hui, affirment qu’il souffre de déficiences mentales ou autres pour se justifier.

aPrésence dans/chez

La parole préside à la création de l’univers.

La parole est explicitement associée à la lumière qui luit dans les ténèbres, mais l’isomorphisme de la parole et de la lumière est bien plus primitif et universel que le PLATONISME JOHANNIQUE.

JUNG montre que l’étymologie INDO‑EUROPEENNE de ce qui luit est la même que celle du terme signifiant parler, cette similitude se retrouverait en EGYPTIEN. Rapprochant le radical sven du SANSCRIT svan qui signifie bruire, JUNG va même jusqu’à conclure que le chant du cygne (Schwan), oiseau solaire, n’est que la manifestation mythique de l’isomorphisme étymologique de la lumière et de la parole. C’est que la parole, comme la lumière, est hypostase symbolique de la Toute‑Puissance. Les runes sont à la fois des signes et des formules que le Grand Dieu INDO‑EUROPEEN aurait obtenus à la suite d’une initiation de type chamanique, c’est‑à‑dire comportant des pratiques ascensionnelles et sacrificielles.

Les textes associent la lumière, quelquefois le feu, et la parole. Dans cette tradition, BRAHMAN se manifeste d’abord comme nom sacré, ce mot éternel serait sphota, cause réelle de l’univers. Selon M. CHOISY, SPHOTA, le Logos INDOU, viendrait de sphout qui signifie craquer, éclater, proche parent de l’adjectif sphonta qui veut dire éclos, fleuri, mis en évidence, et le sens de sphota serait finalement éclater brusquement comme un cri. SPHOTA serait donc le Brahman en personne sous la forme du NADABRAHMAN, du Brahman‑mot. Et selon M. CHOISY, le Logos INDIEN peut se réduire au son primordial Çabda, qui est Brahman lui‑même. Çabda est lié dans sa production même à l’air vital prâna, et la maîtrise de prâna qu’enseigne le Yoga est en même temps maîtrise de Çabda. Nous retrouvons ici l’ismorphisme des images aériennes et pneumatiques et des attributs de la puissance, tel qu’il a été étudié par JUNG et par BACHELARD. D’où la technique si importante de la récitation des mantra, mots dynamiques, formules magiques qui par la maîtrise du souffle et du verbe domptent l’univers. Cette récitation aboutit également à des phénomènes de voyance, l’imagination retrouvant ainsi l’isomorphisme air‑parole‑vision. Cet isomorphisme est encore plus marqué dans le TANTRISME pour lequel la méditation peut s’appuyer indifféremment sur la contemplation d’icônes divines ou sur la récitation des mantra.

bIsomorphes à

Homologue de la puissance, cet isomorphisme se traduit matériellement par les deux manifestations possibles du verbe : l’écriture, ou tout au moins l’emblème pictographique d’une part, le phonétisme de l’autre. l’intellectualisation des symboles et la lente transformation du sémantique en sémiologie suit donc bien la voie de la phylogenèse évolutionniste qui privilégie dans l’espèce humaine les deux atlas sensoriels : visuel et audio‑phonique. Toutefois, à côté de cet ismorphisme intellectualisant du verbe, il nous faut signaler une anastomose possible du langage et de la sexualité.

Souvent, le verbe est assimilé au symbolisme du fils, ou par l’intermédiaire du symbolisme sexuel du feu, au dieu du feu lui‑même, GIBIL ASSYRIEN ou simplement déesse masculinisée comme ATHENA. C’est ce qui légitime le rapprochement que LEVI‑STRAUSS peut établir entre le langage et la réglementation de la sexualité conjugale dans la pratique universelle de l’exogamie. Quoique cet anthropologue ne veuille considérer que l’aspect formel syntaxique de ces deux moyens de communication sociale, il nous semble cependant une fois de plus que le fond et le sémantisme peuvent faire comprendre la syntaxe. Si en NOUVELLE‑CALEDONIE la ‘’mauvaise parole’’ c’est aussi l’adultère si de nombreuses peuplades classent les abus de langage avec les crimes relatifs à l’infraction sexuelle, si langage et exogamie présentent deux solutions à une même situation fondamentale, ne peut‑on aussi discerner une motivation sémantique de cet isomorphisme, puisque la psycho‑pathologie l’histoire des religions, nous montrent de nombreux cas où la parole est purement et simplement assimilée à la puissance sexuelle et le verbe à le semence ? Cette contamination de l’échange linguistique par le commerce sexuel nous apparaît toutefois comme secondaire, et dérivée des idéaux de puissance, y compris la puissance sexuelle, que comporte la constellation spectaculaire que nous venons d’étudier.

Chapitre 5 PASSAGE

a à l’acte

La réalisation intempestive d’action de la représentation. Le sujet agit alors compulsivement (non sans en tirer une jouissance primaire), en ignorant l’origine et le sens de ce qui le contraint. L’acte apparaît ici comme ligne de fuite eu égard au plaisir re‑présenté.

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