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8 août 2003

PSYCHANALYSE PERVERSION

Chapitre 1 PERVERSION : 1

a Déviance‑plaisir 2

i Orgasme. 2

ii Comportement psychosexuel perverti 2

iii Axiomes de la conception psychanalytique de la psycho‑sexualité. 2

iv « L’enfant est un pervers polymorphe ». 2

a La sexualité‑plaisir et plus fonction conservation. 2

b La phase phallique. 2

c Choix génital 2

v « Les névroses sont le négatif des perversions ». 3

a Phénomènes de la sexualité infantile. 3

Un Symptômes. 3

Deux Déphasage de la conception amour 3

b Objets transitionnels. 3

c Etudes menées. 3

Un GLOVER.. 3

Deux GOLDBERG.. 3

Trois Désintrication‑réintrication. 4

· KLEIN.. 4

· STOLLER.. 4

Déviation par rapport à l’acte sexuel « normal », défini comme coït visant à obtenir l’orgasme par pénétration génitale, avec une personne du sexe opposé. La perversion ne se tient plus isolée dans la vie sexuelle de l’enfant, elle est au contraire accueillie dans le contexte des processus de développements typiques – pour ne pas dire normaux – que nous connaissons. Elle est mise en relation avec les Objets d’amour incestueux de l’enfant, avec son complexe d’Œdipe, elle se montre à nous pour la première fois sur le terrain de ce complexe, et après qu’il s’est effondré elle est souvent la seule chose qui en reste, héritière de sa charge libidinale et obérée par la conscience de culpabilité qui y est attachée. La constitution sexuelle anormale a finalement montré sa force en ce qu’elle a poussé le complexe d’Œdipe dans une direction particulière et l’a contraint à une manifestation résiduelle inhabituelle..

aDéviance‑plaisir 

i Orgasme 

On dit qu’il y a perversion : quand l’orgasme est obtenu avec d’autres objets sexuels (homosexualité, pédophilie, bestialité, etc.), ou par d’autres zones corporelles (coït anal par exemple) ; quand l’orgasme est subordonné de façon impérieuse à certaines conditions extrinsèques (fétichisme, transvertisme, voyeurisme, exhibitionnisme, sado‑masochisme) ; celles-ci peuvent même apporter à elles seules le plaisir sexuel.

D’une façon plus englobante, on désigne comme perversion l’ensemble du comportement psychosexuel qui va de pair avec de telles atypies dans l’obtention du plaisir sexuel.

Il n’est aucune perversion clinique qui ne trouve un prototype dans les phénomènes de l’autoérotisme infantile. La période de l’enfance qui se situe entre deux ou autre ou cinq ans est celle où les facteurs libidinaux innés sont pour la première fois éveillés par les expériences vécues et liés à certains complexes. Les fantasmes de fustigation, par exemple, ne se manifestent qu’à la fin de cette période ou après qu’elle s’est écoulée. Il se pourrait donc qu’ils aient une préhistoire qu’ils traversent un développement et correspondent à un résultat terminal plutôt qu’à une manifestation initiale.

La sexualité s’étaye en marge des fonctions de conservation et ajoute sa prime de plaisir (puis élabore ses fantasmes de désir) en dérivation de l’autoérotisme. Au cours du développement de l’enfant, on assiste donc à la mise en action des diverses zones érogènes (bouche, anus, téguments, œil, muscle, etc.) sous la relative dominance d’une activité privilégiée (succion, défécation, etc.) définissant des stades (oral, anal) de la libido. La mise en œuvre de couples pulsionnels vient asseoir des érotismes sadomasochiques, voyeuriste, exhibitionniste.

Et ce n’est que tardivement, lors de la phase phallique, que la sexualité subit une première centralisation, sous le primat de l’organe génital. C’est alors que se fait un premier choix d’Objet sexuel, mettant en cause une personne totale. Des objets partiels (seins, fèces, téguments, etc.), et des parties du propre corps suffisent auparavant à assouvir le désir, la tension de la libido.

Autour de l’organisation du Complexe d’ Œdipe, un mouvement d’idéalisation, de sublimation, de prise en considération de l’Objet total, aboutit au refoulement des érotismes partiels. Ce n’est qu’au cours de la deuxième poussée sexuelle (puberté) que la fraction des activités perverses (érotiques extragénitales) qui n’a pas été refoulée, ou n’a pas fait l’Objet de formation réactionnelle, de sublimation, sera réintégrée à la sexualité, sous forme de plaisirs préliminaires. Toutefois, les sujets chez qui le Complexe d’ Œdipe a été défait pour une raison ou une autre (angoisse de castration, impossibilité d’idéalisation ou de sublimation tenant aux particularités du contexte relationnel infantile, séduction traumatique, etc.), la sexualité restera largement fixée à des pratiques sexuelles prégénitales, ou y régressera facilement. On aura alors la condition de réalisation de la perversion. Le point d’accrochage le plus difficile est ici celui de l’admission, de la reconnaissance, de la différence des sexes, qui suppose une possibilité de symbolisation du désir grâce aux appuis identificatoires que peut donner le couple parental normal ; quand il illustre l’image d’une sexualité selon le destin ( masculin, féminin) et selon la loi (de prohibition de l’inceste). D’une manière générale, l’instauration d’un Surmoi (issu de l’identification secondaire, symbolique) entraîne, chez le névrosé, la défense contre la régression fantasmatique qui s’actualise chez le pervers. Certaines perversions sont, de fait, directement en rapport avec le désaveu de la castration (homosexualité, fétichisme), ou avec son défi (sadisme et masochisme sexuels).

Les recherches cliniques modernes sur les perversions en tant que modes habituels, fixés et exclusifs, de la quête du plaisir ont conduit toutefois à de nouvelles considérations. Celles‑ci ont dû dépasser les conditions structurales les plus générales comme le recours aux seuls avatars du déni, ou désaveu, de la castration dans l’évolution et l’organisation libidinale.

L’existence de perversions cliniques extra‑génitales (sodomie, flairage d’excréments, etc.), de plaisirs pervers associés à la vie normal (homosexualité épisodique, pratiques érotiques répandues : fellations, cunnilingus, fantasmes divers associés au coït ou à la masturbation, plaisirs préliminaires) sont la preuve de l’insuffisance de la conception classique (génitale) du sexuel.

La relation hétérosexuelle avec union des organes génitaux n’est ni le seul but de l’érotisme, ni inscrite par essence dans le schéma du développement, et encore moins l’association du désir sexuel à la visée de la reproduction. La sexualité est donc considérée par la psychanalyse comme une perversion de l’instinct animal, témoignant du statut dénaturé (VERCORS) de l’Homme. Son représentant, le désir, reste toujours frappé d’errance et d’aberration, jusque dans la forme de l’amour dit normal, où la surestimation de l’Objet (et de ses parties), sa substitution à l’idéal du Moi permettent, en plus d’un sens, le retour de la perversion.

On a insisté, alors, sur l’importance d’un niveau plus profond, mettant en cause les mécanismes les plus précoces de séparation‑individuation et le rôle des Objets transitionnels. Ceux‑ci meubleraient le champ intermédiaire entre le narcissisme et la relation libidinale d’Objet en y prenant, en somme, le statut de fétiches prégénitaux.

Les études qu’il a menées situent les perversions cliniques comme des procédés permettant par la mise en jeu des pulsions partielles une conservation relative du sens de la réalité devant un risque de désorganisation psychotique.

Dans une zone voisine, GOLDBERG a défini les perversions comme une sexualité des affects de déplaisir pour pallier la défaillance narcissique.

Enfin, le rôle de désintrication‑réintrication des composantes agressives de la relation d’Objet a été souligné.

· KLEIN

Soit dans le cadre des théories de KLEIN sur le clivage du Moi et des Objets dans le mécanisme de l’identification projective.

Soit selon les vues de STOLLER pour qui la perversion est une haine érotisée, un fantasme de vengeance masqué par la déshumanisation des Objets et l’aménagement des risques, dans des actes clivés‑idéalisés. Dans cette optique, des activités perverses sont destinées à transformer le traumatisme infantile (visant le sexe ou l’identité sexuelle) en triomphe de la jouissance adulte.

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