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8 août 2003

PSYCHANALYSE PERSONNAGE - PERSONNALITE

Chapitre 1 PERSONNAGE. 1

a Dit comique. 1

Chapitre 2 PERSONNALITE. 1

a Facteurs le déterminant 1

i Selon. 1

a BETTELHEIM... 1

Un Société. 2

b Typologie. 2

i Dite anti-sociale. 2

ii Dite multiple. 2

aDit comique

Dans l’attitude de ces personnages comiques (dont l’exemple le plus frappant nous est fourni par le bouffon de cour bafouant les conventions sociales) de légères traces de la signification originairement révolutionnaire du symbole phallique matriarcal. On trouve une allusion à ce point dans une des préfaces de G. B. SHAW : « Tout despote doit pour être maintenu dans un état sain, avoir un Sujet déloyal… La démocratie de nos jours a confié le sceptre du despote au peuple souverain, mais le peuple a besoin, lui aussi, d’un confesseur et ce confesseur s’appelle la Critique. La Critique n’est pas seulement médicalement salutaire, elle exerce sur le peuple une attraction positive par sa cruauté, ses allures et ses procédés de gladiateur, la satisfaction qu’elle procure à la jalousie en s’attaquant à ce qui est grand et celle qu’elle procure à l’enthousiasme en jouant ce qui est bien. Elle peut dire des choses que beaucoup voudraient dire, mais n’osent pas… Ses iconoclastes, ses révoltes, ses blasphèmes lorsqu’ils sont bien dirigés taquinent ceux qu’ils choquent. C’est ainsi que la Critique cumule les privilèges du bouffon de cours avec ceux du confesseur. Si GRAICK GARRICK avait appliqué au docteur JOHNSON le surnom de PUNCH, il aurait dit une chose profonde et spirituelle, tandis que le docteur JOHNSON, en lançant cette épithète à GARRICK, n’a utilisé que l’injure la plus minime qui puisse s’adresser à un acteur. »

aFacteurs le déterminant

Contrairement à ce que suggère la théorie psychanalytique, la société a une incidence sur la dynamique de la personnalité et que, par ailleurs, l’évolution de la personnalité ne dépend pas aussi exclusivement qu’on l’a supposé de la biologie et des premières expériences de l’enfant, sans égard pour le milieu où il évolue.

Si par ailleurs, la société a une telle influence sur la personnalité, il importe de mieux comprendre de quelle façon elle opère. Il faut surtout que l’homme soit mieux protégé, par l’éducation ou d’autres moyens, contre son effet potentiellement destructeur. Il faut qu’il soit mieux équipé pour modifier la société de façon qu’elle ne soit plus un obstacle à son épanouissement, mais un cadre qui le facilite et l’encourage. Bref, il faut à la fois que l’homme mène en société une vie qui soit bonne et qu’il crée à chaque génération la société qui est bonne pour lui et pour les autres. Dans ces conditions, il semble à BETTELHEIM que nous ne pouvons plus envisager de modifications de la personnalité indépendamment du contexte social. Même si, dans certains cas, l’environnement n’est pas en cause, il n’en est plus ainsi pour le grand nombre, et si le rythme d’évolution de la société s’accélère encore, ce ne sera même plus vrai pour la minorité. Il suffit de penser à la révolution CHINOISE et à la modification radicale qu’elle affirme avoir opéré dans la personnalité CHINOISE qui, plus qu’aucune autre, semblait confinée dans des structures traditionnelles immuables. Ce que la psychanalyse a déjà apporté à l’édification de la personnalité dans un contexte social stable doit aujourd’hui être réalisé pour une personnalité et un contexte social en interaction et en évolution constante.

bTypologie 

Désigne un trouble de la personnalité caractérisé par l’inobservation des règles sociales, l’indifférence affective, une violence impulsive ou une froide insensibilité. Le comportement est très éloigné des normes sociales admises. Il n’est pas modifiable par l’expérience y compris les sanctions. Les Sujets de ce type sont inaffectifs et peuvent être anormalement agressifs ou irresponsables. Ils supportent mal les frustrations, accusent les autres ou fournissent des explications spécieuses pour les actes qui les mettent en conflit avec la société.

Trouble de l’identité qui se traduit par la coexistence chez un Sujet d’une ou de plusieurs personnalités séparées les unes des autres et donc chacune peut prendre à tour de rôle le contrôle de l’ensemble des manières d’être de l’Individu en question au point de lui faire vivre des doubles vies. Cette notion de personnalité multiple est issue du magnétisme et relève d’une conception de l’inconscient antérieure à la doctrine FREUDIENNE. Elle est liée aux phénomènes de somnambulisme, de spiritisme et d’automatisme mental tels qu’ils apparaissent au milieu et à la fin du 19ème siècle, dans l’histoire de la première psychiatrie dynamique. Le premier cas fut décrit en 1815 par le médecin américain John KEARSLEY MITCHELL qui raconta l’histoire de Mary REYNOLDS, jeune fille de 19 ans atteinte d’une dissociation complète de la personnalité. Elle eut deux vies différentes jusqu’à l’âge de 35 ans, et vécut ensuite dans son état second sans jamais plus en sortir jusqu’à sa mort. Dans son premier état elle était calme et plutôt dépressive, tandis que dans le second elle se montrait manique, créative, débordante d’activité et d’imagination. Cette notion tomba en désuétude vers 1910 et fut remplacée par des concepts issus de la nosographie BLEULERIENNE ou de la psychanalyse : dissociation, clivage, dépersonnalisation. C’est Théodore FLOURNOY en 1900 avec l’histoire de la spirite Catherine‑Elise MÜLLER (1861‑1929) l’une des meilleures descriptions du phénomène de double vie.

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