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8 août 2003

PSYCHANALYSE TRANSVESTIME - TYPE

Chapitre 1 TRANSVESTIME. 2

Chapitre 2 TRAUMA : 3

a Typologie. 3

i Dit psychique. 3

Chapitre 3 TRAVAIL. 3

a Typologie. 3

i Dit automation. 3

ii Dit du deuil 4

iii Dit d’écolier 4

iv Dit ouvrier 4

v Dit de pseudo‑indépendance. 4

vi Dit du rêve. 4

b Thématique. 4

Chapitre 4 TROUBLE : 5

a Typologie. 5

i Dit de l’attention sélective. 5

a La distractabilité. 5

b La distribution de l’attention. 5

c L’attention soutenue : vigilance. 5

ii Dit des conduites. 6

a Dites sexuelles. 6

Un par excès. 6

Deux par défaut 6

Trois par déviation. 6

iii Dit d’éveil 6

a Le coma. 6

iv Dit de la personnalité. 7

Chapitre 5 TRUISME. 7

Chapitre 6 TYPE. 7

a Celui sanguin. 7

i Le sanguin selon HIPPOCRATE. 7

ii Le sanguin selon LE SENNE. 7

a Sens pratique et adaptation. 7

b Raffinement et diplomatie. 8

c Scepticisme et tolérance. 8

d Goût des théories. 8

Dans notre société, la veille de la TOUSSAINT, les enfants se parent de vêtements bizarres, cette habitude fait partie intégrante de ces vacances. Ce jour‑là, ils sont autorisés à extérioriser leurs désirs asociaux et destructifs plus ouvertement que de coutume. A l’ECOLE ORTHOGENIQUE de BETTELHEIM, les enfants sont libres de se déguiser toute l’année, ce qu’ils font souvent. Mais, en accord avec la tradition, ils se déguisent plus librement encore la veille de la TOUSSAINT. Ainsi, les observations faites pendant cette période de vacances sont représentatives de celles faites tout au long de l’année. Les plus jeunes des enfants de BETTELHEIM, comme les enfants normaux, se déguisent en fantômes, en sorcières, en voleurs, en sauvages, en princes, en animaux, etc. Certains enfants de tous âges sont trop angoissés pour se métamorphoser ou arrivent à un compromis en modifiant légèrement leur apparence normale. A la grande surprise de BETTELHEIM, cependant, il a constaté que les enfants pubères ne se conforment pas nécessairement à cette conduite. Quand ils ont vécu dans cette école pendant plusieurs années et sont capables d’utiliser leur liberté relative pour exprimer leurs désirs, ils paraissent obéir à un modèle très différent. C’est ainsi que les filles ont tendance à s’habiller en garçons très virils ou sexuellement très attirants ou bien des femmes extrêmement séductrices. Quand elles se déguisent en garçons, elles font apparaître clairement leurs désirs en complétant leurs costumes par des fusils, des cannes à pêche, des épées, des poignards ou tout autre accessoire masculin, ou encore par des instruments ou des gadgets dont la forme évoque celle du pénis. Vers onze ans, ou plus encore à douze ou treize ans, les garçons aiment s’habiller en filles ou en femmes, en insistant sur les seins (ils utilisent pour ce rembourrage les coussins les plus volumineux). Certains se déguisent en femmes au dernier stade de la grossesse. Il est intéressant de noter que BETTELHEIM n’a jamais vu de travestis authentiques – malgré qu’il y en ait dans l’effectif – se déguiser ainsi la veille de la TOUSSAINT. Ou bien ils ne portent pas de costumes du tout (ce serait peut‑être trop comme à la maison pour qu’ils se sentent bien) ou ils se contentent d’un simple vêtement de femme, ou encore utilisent du rouge à lèvres et à joues. Fréquemment, les garçons qui montrent d’habitude avec le plus d’ostentation leur virilité – surtout les garçons sportifs et les anciens délinquants dont il faut contenir les exploits trop hardis – font, déguisés en femmes, l’entrée la plus spectaculaire. Certains se déguisent si bien que les gens dans la rue les prennent pour des filles. Mais les motivations ne sont pas simples. Si le déguisement représente le désir d’être une femme et celui de découvrir ce qu’on ressent quand on en est une, c’est aussi sa caricature angoissée et hostile. Il est important de noter que les garçons qui, pendant la période de latence, ne se déguisent ni en filles ni en femmes, commencent à le faire après le début de la puberté et que la plupart de ceux qui se sentent assez libres le font au moins une fois. De plus, comme les enfants de cet institut se déguisent souvent, ils ne vont jamais aussi loin, en jouant le rôle de l’autre sexe, que la veille de la TOUSSAINT où ils jouissent d’une liberté privilégiée. Ce sont là quelques‑unes des observations d’un comportement livre et spontané chez des enfants perturbés, pubères ou prépubères, de notre monde moderne.

aTypologie 

Evénement de la vie du sujet qui se définit par son intensité, l’incapacité où se trouve le sujet d’y répondre adéquatement, le bouleversement et les effets pathogènes durables qu’il provoque dans l’organisation psychique. En termes économiques, le traumatisme se caractérise par un afflux d’excitations qui est excessif, relativement à la tolérance du sujet et à sa capacité de maîtriser et d’élaborer psychiquement ces excitations.

Si nous nous tournons d’abord vers les problèmes extérieurs, nous nous apercevons que plus la société se stratifie, plus la technologie assigne des tâches à l’Individu, et moins il devient capable de décider par lui‑même de la succession, de l’exécution et de l’importance de ses activités. Pourtant, le meilleur soutien de toute société apparaît dans l’aptitude de ses citoyens à prendre des décisions, puis à assumer la responsabilité de leurs actes. C’est très difficile quand une part trop importante de ce que nous faisons dépend de la coopération des autres ou est réglé par eux. Quelqu’un qui travaille sans s’intéresser au but de son travail ou à son produit final est en un sens une personne dépendante. Il accepte les décisions d’autrui comme fondement de son action. C’est vrai de toutes les catégories de travailleurs , du manœuvre au technicien. Certains des physiciens qui ont participé à la mise au point de la première bombe atomique s’en sont préoccupés par la suite. Ils se sentaient coupables d’irresponsabilité pour avoir accepté certaines tâches sans réfléchir de leur résultat, ou sans avoir de pouvoir sur lui. la frustration et la préoccupation des ouvriers d’usine qui n’ont guère de liberté dans le choix de leur travail, ni d’action sur son résultat, ont le même impact sur la personnalité. Ils ont moins de facilité verbale pour l’exprimer, ou insuffisamment d’influence pour obtenir qu’on en reconnaisse l’importance.

aTypologie 

BETTELHIEM ne sait pas si, et jusqu’à quel point, l’automation modifiera la situation répétitive mécanique des mêmes gestes du travail en libérant le travailleur. Elle devrait supprimer une grande part de sa servitude. Mais moins l’homme aura à fournir de travail pour assurer sa survie matérielle, plus il disposera de temps et d’énergie pour d’autres tâches. A moins qu’il ne trouve des activités qui aient un sens pour lui, son angoisse croîtra en proportion de l’énergie devenue disponible. Il est relativement facile de trouver un sens à la vie lorsque la plus grande partie de l’énergie Individuelle est dépensée constructivement pour se procurer à soi et aux siens ce qui est nécessaire à la subsistance. Il est beaucoup plus difficile de trouver un sens à des tâches moins essentielles dont l’utilité n’est pas évidente. Nous pouvons tirer beaucoup de satisfaction et de respect de nous‑mêmes à survivre. Mais notre aptitude à nous pourvoir de biens toujours moins essentiels a fort peu de sens.

Processus intrapsychique, consécutif à la perte d’un objet d’attachement, et par lequel le sujet réussit progressivement à se détacher de celui-ci.

Par analogie au travail ouvrier, on peut citer le cas de l’enfant qui n’aime pas aller en classe, mais s’efforce d’obtenir de bonnes notes parce qu’il en a besoin pour faire carrière plus tard. Personne n’est capable de faire bien ce qu’il n’aime pas ou méprise. Donc, la plupart de ces enfants ont de mauvais résultats scolaires.

Dans notre société, beaucoup d’ouvriers choisissent leur travail pour des raisons névrotiques plutôt que par inclination. Qui pis est, cette dernière n’est souvent pas prise en considération, car ce qu’ils ont envie de faire est dissocié de la nécessité de gagner leur vie. cela entraîne une contradiction psychologiquement dangereuse. Elle mine le respect de soi, elle empêche l’homme de prendre plaisir au travail auquel il consacre la majeure partie de son temps et le prive du sentiment qu’il fait quelque chose d’important, quelque chose qui a une signification. A exprimer la contradiction sous sa forme la plus simple, ils sont convaincus, et ils ont raison de l’être, que leur travail en tant que gagne‑pain, est important. Il leur permet de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs famille, et de faire ce dont ils ont envie le reste du temps. Mais leur travail leur paraît souvent ennuyeux, insatisfaisant, sans rapport avec leurs véritables centres d’intérêt. Donc il est à la fois déterminant et insignifiant. Les choses se compliquent encore du fait que leurs loisirs sont essentiels (puisque c’est ce pourquoi ils travaillent) et insignifiants (parce que ce qui compte vraiment c’est de gagner de quoi vivre, sinon ils ne pourraient exister). Une telle contradiction est une source d’insatisfaction grave et provoque des conflits qui dévorent l’énergie vitale de l’Individu. Beaucoup l’éprouvent même s’ils n’en ont pas conscience.

Choisir un tel emploi confère un revenu plus élevé au lieu de le faire pour des rasons autonomes (c’est‑à‑dire en donnant la préférence à l’activité qui procure le plus de satisfaction parce qu’elle a un sens intrinsèque pour l’Individu et contribue à sa dignité), est également une manifestation de tendances névrotiques. L’argent est inconsciemment confondu avec le statut véritable. Ici encore, la sécurité extérieure, ce que l’argent peut acheter, tient lieu de sécurité intérieure. L’impersonnelle monnaie d’échange est considérée comme plus importante que le produit particulier du travail exercé. La situation est pire encore lorsqu’il n’y a même pas un semblant de liberté dans le choix de l’activité.

Ensemble des opérations qui transforment les matériaux du rêve (STIMVLI CORPORELS, restes diurnes, pensées du rêve) en u produit : le rêve manifeste. La déformation est l’effet de ce travail.

bThématique

La force de l’environnement

Dans toutes les sociétés, les forces de l’environnement peuvent paraître écrasantes en raison de leur pression et de leur complexité, réelles ou imaginaires. La technologie moderne y a ajouté la faiblesse physique de l’homme par opposition à la puissance des machines, son insignifiance dans un processus où des centaines d’Individus sont nécessaires pour façonner et distribuer le produit final, et son interchangeabilité, non seulement dans le travail à la chaîne, mais également dans les vastes laboratoires de recherches. Ce ne sont là que quelques‑unes des angoisses  qu’il éprouve lorsqu’il s’interroge sur son rôle ou celui de sa compétence dans le processus d’ensemble de la production.

aTypologie

S’il existe en pathologie certains troubles de l’éveil qu’il est possible de caractériser et de définir sur la base de lésions anatomiques et d’un ensemble de signes neurologiques et comportementaux, tel le coma ou le mutisme akinétique, il n’existe pratiquement pas d’entité isolable que l’on puisse qualifier comme un syndrome touchant les processus de l’attention sélective. Deux syndromes particuliers sont cependant fréquemment mis en avant : l’agnosie spatiale unilatérale (ou hémi‑inattention) interprétée par certains auteurs comme un trouble de l’attention touchant à la fois l’espace corporel et l’espace extra‑corporel, et le syndrome frontal caractérisé par une perte de la sélectivité des activités séquentielles. Liée à l’état d’éveil, mais non en relation univoque avec lui, l’attention sélective est en effet très fréquemment perturbée lors de diverses atteintes cérébrales. Cette liaison présente une telle fréquence, qu’un trouble de l’attention est souvent considéré comme un des éléments définitoires d’une atteinte quelconque du S.N.C. L’examen des processus attentionnels n’est pas simple en pathologie et une des principales difficultés concerne l’établissement d’une frontière précise entre les mécanismes dit d’attention et ceux intervenant dans l’ensemble des autres dimensions du comportement. L’attention, conçue comme un processus général de sélectivité, concerne en effet tant la sélection des messages en provenance de l’environnement, que le choix d’un acte moteur à accomplir ou encore les divers processus de sélection des souvenirs. En pathologie, l’approche comportementale la plus fréquente des processus attentionnels se réalise au niveau des mécanismes de prise d’information. Trois types d’épreuves sont habituellement utilisés. Elles étudient trois aspects différents de l’attention : la distractabilité, la distribution de l’attention et l’attention soutenue.

Par distractabilité on entend généralement un défaut dans la sélection des signaux en provenance de l’environnement : le Sujet se montre incapable d’ignorer les stimuli non pertinents eu égard à l’activité définie par le protocole expérimental auquel il est soumis.

Si, dans les études sur la distractabilité, on analyse la capacité de réagir électivement à une situation stimulante en éliminant les stimuli non pertinents, dans une autre orientation on étudie la capacité de passer rapidement d’un stimulus à un autre et d’y réagir électivement. La caractéristique générale de ces épreuves consiste à présenter au Sujet deux ou plusieurs stimuli soit simultanément, soit en étroite proximité temporelle.

Des études se sont orientées sur l’attention soutenue telle qu’on peut la tester lors d’épreuves longues et monotones où l’on demande au Sujet de détecter un signal apparaissant de manière non régulière. Ces études sont relativement peu nombreuses chez les patients atteints de lésions cérébrales, au moins si on les compare à l’étendue considérable des travaux réalisés chez les Sujets normaux. Dans le même ordre de recherche, on trouve également les très nombreux travaux réalisés sur le temps de réaction que divers auteurs vont jusqu’à considérer comme un indice sensible de la sévérité de l’atteinte cérébrale.

Ils dépendent étroitement des époques, des cultures ou de l’idéologie du groupe social d’appartenance puisque se référant à une pseudo-normalité qui peut aussi bien être statistique qu’idéale. On a classé les troubles des conduites sexuelles.

Hypersexualité

Baisse de la libido, trouble de l’érection ou de l’éjaculation, frigidité.

Perversion sexuelle ou paraphilies.

L’état d’éveil n’est en aucune manière un phénomène de tout ou rien : de l’attention sélective au coma profond, il existe tout un continuum d’états qui se traduisent par des différences dans l’activité et la réactivité comportementale. Nous limiterons notre incursion dans ce domaine de la pathologie à la description de deux troubles de l’éveil : le coma et le mutisme akinétique. Nous insisterons surtout sur l’intérêt d’une approche comportementale de ces syndromes. Nous examinerons ensuite brièvement la question de l’attention sélective. Enfin les troubles de la conscience seront exclus de ce paragraphe, afin d’éviter la confusion fréquente entre la vigilance et la conscience.

Le coma, au niveau comportemental, peut être défini comme un état de non‑réponse aux stimulations en provenance de l’environnement, dont le Sujet ne peut être sorti sous l’effet de stimulations diverses. Si l’existence d’un coma s’établit habituellement au moyen des techniques électroencéphalographiques et de l’examen neurologique, certains auteurs complètent cet examen de base par divers tests comportementaux dont l’objectif principal est la détermination des réponses susceptibles d’être provoquées chez un patient comateux. On a ainsi étudié les réactions de patients comateux à différents stimuli verbaux ou à valeur symbolique (questions orales, gestes de menaces, etc.) dans une série d’épreuves dites de perceptivité qui impliquent la participation du cortex cérébral pour l’exécution de la réponse. Dans une seconde série d’épreuves dites de réactivité, on analyse les réponses dont le substrat neurophysiologique est sous‑cortical (JOUVET, 1969).

LES EPREUVES DE PERCEPTIVITE COMPORTENT L’EXAMEN DE LA REPONSE DU MALADE :

-          à un ordre écrit

-          à sa localisation dans le temps et l’espace

-          à un ordre verbal

-          au geste de menace

LES EPREUVES DE REACTIVITE COMPORTENT L’EXAMEN DE :

La réactivité non spécifique

La réactivité à la douleur

La réactivité végétative

-          réactions d’orientation (orientation vers une source sonore)

-          réaction d’éveil (ouverture des yeux)

-          mimique

-          réaction d’éveil

-          réaction motrice

-          accompagnant un stimulus douloureux

Le mutisme akinétique

Le mutisme akinétique se caractérise essentiellement par une perte des activités motrices (à l’exception de la motricité oculaire) qui contraste avec la conservation d’un certain degré de perceptivité. Le patient est muet, immobile, souvent sans réaction à la stimulation douloureuse. Devant une telle réduction de la réactivité, il est difficile d’établir le type de relations qu’entretient encore le malade avec son environnement. Des études comportementales précises peuvent aider à éclairer ce problème pour autant que le patient soit capable de mobiliser même maladroitement un segment corporel quelconque. Des études menées montrent que même lorsque l’ensemble du répertoire comportement d’un Sujet est profondément altéré, une étude comportementale fine reste possible. Et, permet alors d’affiner et de compléter le diagnostic neurologique en indiquant l’importance et l’étendue des troubles. Ce qui, par voie de conséquence, nous permet de mieux comprendre le rôle fonctionnel des aires lésées.

Sous cette appellation on désigne des modes de comportement inadapté profondément enracinés, habituellement reconnaissables au moment de l’adolescence ou plus tôt, persistant pendant la plus grande partie de la vie adulte, bien que devenant souvent moins apparents au cours de la maturité et de la vieillesse. La personnalité est anormale, soit dans l’équilibre, la qualité et les manifestations de ses comportements, soit globalement. Cette altération fait souffrir le malade ou son entourage et a des conséquences néfastes pour lui-même et la société.

Chaque mode de vie a ses inconvénients et nous devons nous y résigner. Cela permet d’éviter l’impasse où se trouvait apparemment le cultivateur primitif contraint de renoncer à la liberté pour obtenir plus de confort matériel demeure celle à laquelle nous faisons allusion quand nous parlons aujourd’hui du malaise de notre civilisation.

aCelui sanguin

Dans la typologie hippocratique, le sanguin est l’un des quatre types humains. Chez lui, le sang est l’humeur dominante.

Physiquement, son teint est coloré, ses muscles fermes. Il doit veiller à ne prendre du poids. Il a un fort appétit et son désir sexuel est marqué.

Psychologiquement, le sanguin est un optimiste, une nature généreuse mais impulsive, joviale mais facilement irritée. Dès que sa vanité est atteinte, il se met en colère. Cela de dure jamais longtemps et son naturel reprend le dessus, car le sanguin ignore la rancune.

L’un des huit types caractérologiques selon HEYMANS et WIERSMA et repris par RENE LE SENNE. Le sanguin est non émotif, actif, primaire.

Chez ses Sujets dominent un esprit clair, le sens de l’observation et un remarquable sens pratique. Ils possèdent une vision nette et précise des choses que ne troublent jamais les tourments dus à l’émotivité. Le but de leur vie est de réussir socialement et ils y parviennent ordinairement bien. Ce sont, en outre, d’excellents gestionnaires, dont la sagacité est parfois exemple de scrupules et dont les promesses ne sont pas toujours tenues. Mais leur type caractérologique leur donne l’art de juger d’emblée une situation, d’y faire face, de trouver une solution rapide aux problèmes qui se posent. Il y a, avant tout, une adaptation immédiate, spontanée, au présent. L’activité non entravée par les effets de l’émotion permet des exécutions rapides et appropriées aux circonstances. Parfois, on y décèle des initiatives de courte portée.

Les sanguins aiment la société, le raffinement et les mondanités. Tout les y porte : leur goût du beau, leur sens de la mesure et leur talent oratoire, qui en font d’excellents diplomates. Ce sont de bons causeurs, de fins et spirituels compagnons, leur politesse est extrême, bien adaptée au monde qu’ils fréquentent. En société, ils sont redoutables par leur causticité, leur ironie et même leur cynisme. Ils ne ressentent guère d’émotions et ignorent la passion. Cependant, ils recherchent la compagnie des femmes, car leurs sexualité est exigeante, mais leurs affections ne vont pas plus loin que leur plaisir, et la camaraderie sentimentale l’emporte sur l’amour.

S’ils aiment le monde, ils n’en possèdent pas pour autant l’amour du prochain. Leur sens social est faible ; leur moralité, fonction de leurs aspirations futures. Ils savent jouer avec les caractères qui les entourent, les influencer dans le sens qui les intéresse. Ils sont opportunistes.

La religion est pour eux une source relative d’étonnement. Leur sens religieux est assez inexistant, et leur scepticisme intense. Devant les scènes religieuses, l’ironie devient leur arme favorite. Et devant le fanatisme, qu’ils ne peuvent concevoir, l’ironie se transforme en animosité. La tolérance est en effet leur qualité principale. De plus, ils n’éprouvent aucune crainte religieuse, aucune aspiration mystique, ne ressentent pas d’angoisse ni de sentiment métaphysique devant la mort.

Ce qu’ils aiment, c’est la théorie, la portée philosophique, les sciences et les mathématiques. Beaucoup de sanguins possèdent des talents qui font d’eux des critiques littéraires, des littérateurs ou des publicistes.

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