Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
VDS
VDS
Publicité
Archives
VDS
Derniers commentaires
21 février 2007

DERNIÈRE MINUTE 20h03 : Romano Prodi a remis sa démission au président italien

Le gouvernement Prodi, désavoué sur sa politique étrangère, pourrait démissionner


Le chef du gouvernement italien, Romano Prodi, va présenter sa démission au chef de l'Etat, Giorgio Napolitano, a affirmé mercredi 21 février le ministre des infrastructures, Antonio Di Pietro, cité par les agences italiennes. Le gouvernement de centre gauche a perdu, dans l'après-midi, un vote crucial au Sénat sur les orientations de sa politique étrangère, alors que le chef de la diplomatie italienne avait agité la veille la menace d'une démission du gouvernement en cas d'échec.

 

Un conseil des ministres extraordinaire a été convoqué à 18 h 15, avant une rencontre prévue entre Romano Prodi et M. Napolitano, afin de "discuter avec lui et l'informer de la situation".

M. Prodi n'est pas obligé de présenter sa démission, car le gouvernement n'avait pas engagé la question de confiance sur ce vote. Mais le chef de la diplomatie, Massimo D'Alema, en avait dramatisé l'enjeu, la veille. Laissant entendre que le gouvernement "rentrerait à la  maison", en cas de mise en minorité.

"DÉMISSION, DÉMISSION !"

Une personnalité politique proche de la coalition a dit croire en la survie du gouvernement. Elle a estimé cependant que Massimo D'Alema, également vice-premier ministre, cédera vraisemblablement le portefeuille des affaires étrangères. D'après cette source, Romano Prodi organisera probablement un vote de confiance dans l'espoir de resserrer les rangs au sein de la coalition.

Le gouvernement de centre gauche ne dispose que d'une voix de majorité au Sénat et doit compter sur les voix des sept sénateurs à vie. Il n'a obtenu mercredi que 158 voix en faveur de sa motion, alors que 160 étaient nécessaires à son adoption. 136 sénateurs ont voté contre. A l'annonce du résultat, les élus de droite ont aussitôt crié :"Démission, démission !"

Ce résultat illustre la fragilité du gouvernement, formé en mai 2006 à partir d'une vaste coalition, en matière de politique étrangère. Sa diplomatie est en effet contestée au sein même de la majorité par la gauche radicale (communistes et Verts). Cette dernière réclame un calendrier de retrait des quelque 2 000 soldats italiens stationnés en Afghanistan, et s'oppose à l'élargissement de la base américaine de Vicenza, auquel Romano Prodi a donné son feu vert en janvier.


                            

Le chef du gouvernement italien a remis mercredi sa démission au président de la République, Giorgio Napolitano, qui entamera dès jeudi des consultations politiques avant de décider s'il l'accepte, a annoncé l'agence Ansa. (AFP)

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité