MM. Strauss-Kahn et Fabius feront partie de l'équipe de Ségolène Royal
ominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius feront partie du nouveau dispositif de campagne de Ségolène Royal, a affirmé, jeudi 22 février, Jean-Christophe Cambadélis. "Vous allez avoir des propositions dans l'après-midi sur la base d'un communiqué", a précisé le député de Paris lors du point de presse de campagne quotidien au siège du PS.
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Ce réaménagement intervient une semaine après la démission du secrétaire national du PS à l'économie, Eric Besson. Dans une lettre publiée mercredi, M. Besson met en cause les dysfonctionnements de la campagne de la candidate socialiste. Il y déplore la "déconnexion" entre le "siège de la campagne" et le "QG" de la candidate. L'ex-responsable du PS y regrette aussi "l'absence de lieu d'arbitrage" des thèmes, discours et propositions et la "faible utilisation des experts proches du PS".
LE RETOUR DES ÉLÉPHANTS
Comme M. Besson, de nombreux militants du PS regrettaient que les "éléphants" du parti ne soient pas plus investis dans la campagne. Certains auraient bien vu les ténors du parti répondre aux piques de l'équipe du candidat de l'UMP, ou à celles de François Bayrou. "Les militants sont très demandeurs d'une offensive anti-Sarkozy", a confirmé lundi Jean-Louis Bianco, codirecteur de la campagne.
Début février, la candidate PS avait réparti les rôles. Elle avait désigné des "débatteurs" pour répondre à la droite (des élus de toutes sensibilités comme Claude Bartolone ou Jean-Christophe Cambadélis), et une vingtaine de "voltigeurs", pour relayer les cent propositions de la candidate (Jean-Marie Le Guen pour la santé, Laurence Rossignol sur les femmes, etc.). Au premier rang de l'équipe, figuraient les porte-parole attitrés : Jack Lang, Julien Dray, Arnaud Montebourg et Gilles Savary.
Lundi, Jean-Louis Bianco a précisé qu'il codirigerait toujours la campagne de Ségolène Royal, avec le maire de Dijon, François Rebsamen.
Le Monde.fr