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7 août 2003

PSYCHANALYSE CARACTERIEL - CHAOS

Chapitre 1 CARACTERIEL : 2

Chapitre 2 CARENCE affective : 2

Chapitre 3 CARTE. 2

Chapitre 4 CAS-limite : 2

Chapitre 5 CASSANDRE. 2

Chapitre 6 CASTOR et POLLUX.. 3

a Les jeunes garçons de ZEUS. 3

b Les inséparables. 3

Chapitre 7 CASTRATION.. 3

a Celles symboligènes (DOLTO) 3

i Définition doltoïenne de la castration. 4

ii La castration ombilicale. 4

iii La castration orale. 4

iv La castration anale. 5

Chapitre 8 CATA-. 5

a Lepsie. 5

b Plexie. 5

c Tonie. 5

i Oppositionisme négativiste. 5

ii KRAEPLIN.. 5

Chapitre 9 CATHARSIS. 6

a Chez BREUER.. 6

b Chez FERENCZI 6

Chapitre 10 CENDRILLON.. 6

Chapitre 11 CENSURE : 7

Chapitre 12 CHANDELLE. 7

a Expressions. 7

i Dite « devoir une fière chandelle ». 7

Chapitre 13 CHAOS. 7

a Typologie. 7

i Dit primitif 7

b Chez les EGYPTIENS. 7

Sujet le plus souvent enfant ou adolescent manifestant par son comportement perturbé et son inadaptation au milieu, des troubles du caractère. Généralement liés à des problèmes affectifs ou relationnels, ces troubles doivent être distingués des troubles mentaux.

Insatisfaction des besoins affectifs. L’attachement à un être est un besoin fondamental chez l’Homme. Le nourrisson a besoin de contacts avec sa mère, ou avec un substitut maternel. En cas de prolongation, cette séparation peut amener des troubles durables : agressivité, isolement, névroses, perversions, délinquance.

Les cartes, venues beaucoup plus tard que les dés, sont apparues en EUROPE au 14ème siècle. Elles se sont développées au 15ème et au 16ème siècles. Au 17ème siècles, la Cour et la Ville y passaient leurs jours et parfois leurs nuits. On y jouait au piquet, à l’hombre, au triomphe, à la bruscambille, à l’écarté, au lansquenet, au reversis, à la comète (inventée par LOUIS XIV), au coucou, au hoc, au brelan, à la bassette et même au baccara. Pour de l’argent naturellement, et quelquefois beaucoup d’argent, selon les fortunes. Tel jour à la table du roi jouant au reversis « mille louis » sont sur le tapis, en pièces d’or – somme difficile à traduire : entre dix et vingt millions de nos anciens francs.

Terme le plus souvent employé pour désigner des affections psychopathologiques situés à la limite entre névrose et psychose, notamment des schizophrénies latentes présentant une symptomatologie d’allure névrotique.

CASSANDRE avait reçu d’APOLLON le don de prophétie, qui supposait toutefois pour devenir effectif la sanction de l’union charnelle de la mortelle et du dieu, afin que la substance divine, transfusée dans la femme, assure la participation (metexis) de la réalité humaine au Réel, apanage des Immortels. Or CASSANDRE, s’étant refusée au dieu, brisa l’union cosmique de l’humain et du divin qui est au principe de l’ordre du monde. En châtiment APOLLON la frappa de folie (mania). La loi pythique, restée ainsi en suspens, tronquée, eut deux effets liés l’un à l’autre : par défaut de la conjonction attendue entre les deux règnes, les vérités proférées par l’infortunée vont rester inintelligibles aux humains, si bien que nul n’accordera de foi aux vociférations de la ménade ; consécutivement le cri de la folle resté non entendu va retomber sur lui‑même jusqu’aux profondeurs d’où il est issu. Ce cri n’est pas toutefois celui de l’être, du réel, de la vérité. Le refus de CASSANDRE a signé l’échec de la traduction du registre de la Chose à l’imaginaire symbolisé où la représentation et la temporalité inscrivent l’ordre humain dans l’harmonie du cosmos.

aLes jeunes garçons de ZEUS

Ces ont deux héros grecs, jumeaux, très liés l’un à l’autre, ils se partagent tout, même la mort et l’immortalité.

LEDA, femme de TYNADRE, roi de SPARTE, reçoit la visite de ZEUS, qui a pris l’apparence d’un cygne. Elle s’unit à lui et dans la même nuit a des relations avec son mari. De ces unions naîtront deux paries de jumeaux : POLLUX et HELENE sont enfants de ZEUS ; CASTOR et CLYTEMNESTRE sont enfants de TYNDARE.

CASTOR est un bon guerrier, rapide à la course. Il n’a pas peur et se lance hardiment, en vient vite aux mains et s’acharne jusqu’à la victoire. On le voit souvent accompagné de chiens avec qui il chasse. Fils d’un humain, il est mortel.

POLLUX est un pugiliste émérite. D’une grande force, il sait combattre avec intelligence et utiliser d’habiles tactiques. Il dompte les chevaux.

Tous les deux sont inséparables et se complètent merveilleusement. Ils mènent les mêmes combats et sont les défenseurs de tous leurs proches.

THESSE a enlevé leur sœur HELENE et l’a enfermée dans la forteresse d’APHIDNA. Profitant de l’absence de l’ATHENIEN, parti aux enfers demander la main de PERSEPHONE, les DIOSCURES, - c’est ainsi qu’on appelle CASTOR et POLLUX – se rendent en ATTIQUE. Ils délivrent HELENE, chassent du trône les files de THESEE, y installent le prétendant MENESTHEE et ramènent avec eux EATHRA, la mère de leur ennemi.

Assez puissants pour qu’on les appelle en cas de difficultés, ils vont à la recherche de la Toison d’or avec les ARGONAUTES, sauvant, lors d’une tempête, le navire ARGO. Ils prennent part à la délivrance de PROMETHEE, à la chasse du sanglier de CALYDON et au saccage d’IOLCOS.

A SPARTE, ils ont leur maison. Ils y sont venus sous l’apparence de beaux étrangers et ont disparu en emmenant avec eux une jeune fille vierge qui y habitait. Ils sont les patrons de la jeunesse, ils président aux exercices de l’armée et aux activités sportives.

Dans la bataille du lac REGILLE, qui, entre 496 et 449 avant J.‑C., opposait les ROMAINS aux LATINS révoltés, à l’instigation de TARQUIN le Superbe, roi déchu, ils sont dans le camp des ROMAINS. Le soir, ils viennent dans la ville annoncer la victoire et font boire leurs chevaux à la fontaine de JUTURNE. ROME leur construira un temple sur le forum – une exception pour des dieux étrangers.

bLes inséparables

En même tempos, ils s’éprennent de deux sœurs, PHOEBE et HILAERA, et les enlèvent. IDAS et LYNCEE, leurs fiancés, se lancent à leur poursuite. Dans la lutte, CASTOR et LUCEE sont tués. ZEUS foudroie IDAS et emporte POLLUX au ciel. C’est son fils et il est immortel. Mais ce dernier ne veut pas être séparé de son frère. Devant ses prières, ZEUS accepte qu’ils se partagent l’immortalité et demeurent l’un et l’autre un jour sur deux parmi les dieux. Ils deviennent la constellation des GEMEAUX.

aCelles symboligènes (DOLTO)

La notion de castration n’est pas superposable au complexe de castration chez FREUD. Il ne s’agit pas d’une menace ou d’un fantasme de mutilation pénienne, mais d’une privation, d’un sevrage réel et symbolique concernant un Objet investi érotiquement jusque‑là et qui doit un jour être interdit. On passe ainsi d’un Objet partiel à un autre, d’un monde d’activités et de relations à un autre mode plus élaboré.

Le mot de « castration » en psychanalyse rend compte du processus qui s’accomplit chez un être humain lui signifie que l’accomplissement de son désir, sous la forme qu’il voudrait lui donner, est interdit par la Loi. Ou encore : les castrations au sens psychanalytique sont des épreuves de partition symbolique. Elles sont un dire ou un agir signifiant irréversible et qui fait loi, qui a donc un effet opérationnel dans la réalité.

Dans la perspective de l’histoire et du développement, la castration est conçue par DOLTO comme un interdit opposé à une satisfaction auparavant comme mais qui doit être dépassée, déplacée. Cet interdit d’agir provoque un effet de choc, une révolte et de l’inhibition. L’enfant pourra supporter l’épreuve par la verbalisation et la constatation que l’adulte est lui aussi soumis à l’interdit. Il y aura prohibition des pulsions, refoulement et sublimation.

Il y a donc l’idée que la Loi n’est pas seulement répressive mais aussi initiatrice. La castration en interdisant certaines réalisations du désir oblige et libère les pulsions vers d’autres moyens délaissant un mode de satisfaction éprouvé jusque‑là pour accéder à un jouir plus élaboré.

La césure du cordon ombilical opère comme une véritable castration. L’ombilic castré, la nourriture vient dorénavant par la bouche. Il y a à ce moment partition physique du corps avec la perte d’une partie jusque‑là essentielle à la vie. Cette mutation fondamentale (passage d’un milieu liquide à un milieu aérien), cette séparation réalisée par la section du cordon au niveau réel, DOLTO la nomme castration ombilicale. Elle est concomitante de la naissance et fondatrice de l’être humain. Sortie difficile car quitter l’oxygénation passive, le passif nutritif et en même temps la sécurité pour le corps tout entier, c’est vraiment sortir d’un état vital, le seul connu, c’est mourir. Transformations fondamentales car la césure ombilicale origine le schéma corporel dans les limites de l’enveloppe qui est la peau, coupée du placenta et des enveloppes incluses dans l’utérus, et à lui laissées. L’image du corps originée partiellement dans des rythmes, la chaleur, les sonorités, les perceptions fœtales se voit modifiée par la variation brusque de ces perceptions ; en particulier, la perte, pour les pulsions passives, auditives, du double battement de cœur qu’in utero l’enfant entendait. Cette modification s’accompagne de l’apparition de la soufflerie pulmonaire et de l’activation du péristaltisme du tube digestif qui, l’enfant né, émet le méconium accumulé dans la vie fœtale. La cicatrice ombilicale et la perte du placenta peuvent, du fait de la suite du destin humain, être considérées comme une préfiguration de toutes les épreuves qu’on nommera plus tard castrations. Dans le ventre maternel, le sang placentaire alimentait le fœtus. Dorénavant c’est sur l’air que la vie se greffe. La lumière, les odeurs, les sensations ne sont plus filtrées par le corps de la mère. Le bébé a besoin d’un Objet partiel qui ne soit plus ombilical mais la sublimation de la relation ombilicale, la relation à la nourriture passant par la bouche et non plus par l’ombilic : l’ombilic est castré. La séparation avec le placenta est donc moment symbolique de naissance qui, en tant que viabilité du fœtus, est source de vitalité symboligène, ne serait‑ce qu’au niveau du narcissisme des géniteurs.

Elle correspond au sevrage. Le désir du sein est interdit, l’enfant est privé de la mamelle. La castration orale signifie la privation imposée au bébé de ce qui est pour lui le cannibalisme vis‑à‑vis de sa mère. C’est‑à‑dire le sevrage, et aussi l’empêchement de consommer ce qui serait poison mortifère pour son corps, soit l’interdit de manquer ce qui n’est pas alimentaire. Cette castration est pour l’enfant une séparation d’avec une partie de lui‑même qui se trouvait dans le corps de la mère : le lait. DOLTO remarque que ce lait est à la fois à la mère et au nourrisson puisque c’est lui qui le fait monter dans les seins maternels.

L’enfant se sépare de l’Objet partiel sein et de la première nourriture lactée. Sa bouche est privée du téton qu’il croyait sien. Il va combler ce trou béant que crée l’absence du sein, en mettant le pouce dans sa bouche. La castration orale pose un interdit de corps à coprs, dynamise le désir de parler (il faut castrer la langue du téton pour que l’enfant puisse parler) et la découverte de nouveaux moyens de communication. Mais ce sevrage implique aussi que la mère accepte la rupture du corps à corps et qu’elle puisse communiquer autrement que par les soins corporels. Les pulsions orales barrées à un certain niveau de réalisation pourront alors se transmuter dans un comportement langagier. Voilà l’effet symboligène de la castration orale : l’introduction de l’enfant en tant que séparé de la présence absolument nécessaire de la mère, à la relation avec autrui, aux échanges mimiques et verbaux, modulés, expressifs.

Si le langage préexiste à la naissance, c’est, pour DOLTO, seulement après le sevrage du corps à corps que l’assimilation de la langue maternelle commence à se faire. Encore faut‑il que ce servage n’intervienne pas dans une relation vide de paroles.

La castration anale signifie la séparation avec la mère pour la dépendance des besoins excrémentiels, la fin de l’assistance maternelle pour l’entretien du corps et l’habillage, la fin du parasitage physique et l’entrée dans l’agir, les expériences, l’autonomie motrice, les manipulations ludiques avec les autres, le repérage des limites. L’interdit de l’agression du corps d’autrui, du meurtre, découlerait de la sublimation des pulsions anales. La castration anale induit l’interdit de la détérioration, l’interdit de nuire à autrui, l’enseignement de la différence entre possession personnelle et possession de l’autre, l’interdit de faire n’importe quoi pour son plaisir érotique. Par la sublimation du désir anal, l’enfant devient industrieux et ludique, acquiert une plus grande maîtrise de la motricité et du commerce avec les autres.

aLepsie

Hystérie, schizophrénie, catatonie, au cours de l’hypnose

Maintien rigide d’une position corporelle durant une longue période. Le corps gardant sa position reste immobile. Les membres semblent de cire.

bPlexie

Perte soudaine du tonus musculaire, pouvant résulter d’un choc émotionnel intense ou s’observer dans la narcolepsie.

cTonie

Psychiatre allemand Karl KAHLBAUM comme une affection cérébrale indépendante à évolution cyclique revêtant tour à tour l’aspect de la mélancolie, de la manie, de la stupeur, finalement de la démence et caractérisée par une perte de l’initiative motrice et une inertie confinant à l’immobilité complète. De nos jours, la catatonie répond au statut d’un syndrome psychiatrique distinct, dénué de spécificité étiologique, qui peut être dû à de multiples causes.

Cliniquement, le syndrome se caractérise par une apathie, une stupeur, avec rareté, voire absence, des mouvements spontanés, clignements des paupières inclus. Il y a mutisme obstiné

Incorporée au cadre général de la démence précoce et par suite longtemps réduite à n’être que l’une des formes cliniques de la schizophrénie.

aChez BREUER

bChez FERENCZI

La définition est « une totale sincérité, une grande liberté et voilà, dans cette atmosphère de confiance un peu plus idéale, que surgissent des symptômes hystériques corporels, de violents mouvements d’expression, des variations brusques de l’état de conscience, bref des états de transe dans lesquels des fragments du passé sont revécus, la personne du médecin demeure alors le seul pont entre le patient et la réalité. ».

Elle redonne une grande importance au facteur traumatique originel dans le problème des névroses. Et par conséquent, une analyse ne saurait être considérée comme achevée, tout au moins théoriquement, si l’on n’a pas réussi à atteindre le matériel mnésique traumatique. Il faut donc, à côté de l’élasticité fantasmatique, privilégier la réalité du traumatisme pathogène lui‑même, qui est « beaucoup moins souvent la conséquence d’une hypersensibilité constitutionnelle des enfants(…) que d’un [mauvais] traitement [de l’adulte séducteur] véritablement inadéquat, voire même cruel. Les fantasmes hystériques ne mentent pas, (…) [ils montrent] comment parents et adultes peuvent en fait aller très loin dans leur passion érotique pour les enfants. (…) Aujourd’hui, je suis de nouveau tenté d’accorder, à côté du complexe d’Œdipe des enfants, une importance plus grande à la tendance incestueuse des adultes, refoulée et prenant le masque de la tendresse. D’un autre côté, je ne peux pas nier que l’empressement des enfants à répondre à l’érotisme génital se manifeste beaucoup plus intensément, et beaucoup plus précocement que nous n’avions l’habitude de le penser jusqu’à présent (…). Mais l’enfant éprouve tout autant d’effroi si l’on force prématurément ses sensations génitales, car ce que l’enfant désire en fait, même en ce qui concerne les choses sexuelles, c’est seulement le jeu et la tendresse, et non la manifestation violente de la passion. ».

Pour conclure, FERENCZI insiste : « Ce dont ces névrosés ont besoin, c’est d’être véritablement adoptés et qu’on les laisse pour la première fois goûter les béatitudes d’une enfance normale. ».

Raconter à une enfant l’histoire de CENDRILLON en la laissant s’imaginer dans le rôle de l’héroïne et utiliser le conte pour bâtir le fantasme de sa propre délivrance, c’est tout autre chose que de lui faire vivre ce fantasme dans la réalité. C’est, d’une part, encourager l’espoir, et, d’autre part, préparer des désillusions. Un père, au lieu de raconter des contes de fées à sa petite fille, décida un jour, poussé par ses propres besoins affectifs et pour échapper par le fantasme à ses difficultés conjugales, qu’il avait des histoires bien plus intéressantes à lui présenter. Chaque soir, il broda pour sa fille un fantasme sur le thème de CENDRILLON. C’était lui, le prince charmant qui devinait à travers ses haillons et malgré les cendres qu’elle était la plus belle fille du monde et qui allait lui assurer une vie de princesse de conte de fées. Le père ne lui présentait pas l’histoire comme un conte de fées, mais comme s’il s’agissait de quelque chose qui se passait entre eux dans la réalité et comme la promesse solide de ce qui arriverait dans l’avenir. Il ne comprenait pas qu’en dépeignant à sa fille sa propre condition sous le jour de celle de CENDRILLON il faisait de sa mère, sa femme, un mégère capable de la trahir. Comme ce n’était pas un prince de conte de fées, dans un pays imaginaire, mais lui, son père, qui choisissait CENDRILLON pour sa bien‑aimée, ces récits nocturnes fixaient la petite fille dans sa situation oedipienne vis‑à‑vis de son père. Cet homme mettait certainement tous ses espoirs en sa fille, mais d’une façon radicalement irréaliste. Il en résulta que, à mesure qu’elle grandissait, la fillette tirait tant de satisfactions de ses voyages nocturnes avec son père qu’elle ne voulut pas abandonner ses fantasmes pour prendre contact avec la réalité. Pour cette raison, et d’autres qui lui étaient liées, elle ne se comporta pas en accord avec son age. Un psychiatre l’examina et diagnostiqua qu’elle avait perdu tout contact avec la réalité. En fait, elle n’avait pas « perdu » contact avec la réalité, mais avait refusé de l’établir, pour protéger son monde imaginaire. Elle n’avait aucune envie d’entrer en rapport avec le monde quotidien, puisque le comportement de son père lui indiquait qu’il ne le désirait pas et que, de son côté, elle n’en avait pas besoin. A force de vivre à longueur de journée avec ses fantasmes, elle sombra dans la schizophrénie. Son histoire illustre la différence qui existe entre le fantasme situé dans un pays imaginaire et les prédictions, fondées sur des bases fausses, concernant ce qui est censé se passer un jour dans la réalité quotidienne. Les promesses des contes de fées sont une chose. Les espoirs que nous entretenons pour nos enfants en sont une autre, et nous devons les laisser enracinés dans la réalité. Il faut savoir que les frustrations de l’enfant, les difficultés qu’il doit vaincre ne sont pas plus redoutables que ce que nous devons tous affronter dans des circonstances normales. Mais parce que, dans l’esprit de l’enfant, ces difficultés sont les plus grandes que l’on puisse imaginer, il a besoin d’être encouragé par des fantasmes où le héros, avec lequel il peut s’identifier, parvient à sortir avec succès de situations incroyablement difficiles.

Fonction qui tend à interdire aux désirs inconscients et aux formations qui en dérivent l’accès au système préconscient-conscient.

aExpressions

Si quelqu’un vous évite un désastre, nous lui devez naturellement une fière chandelle – fier a ici le sens de fort, ou remarquable, comme dans « fier courage ». L’expression signifie que vous devez brûler un cierge à l’Eglise la plus proche pour remercier Dieu et la personne en question de vous avoir sauvé du péril. L’habitude d’offrir un cierge à une divinité est assurément très ancienne, et la survivance d’offrandes et de sacrifices plus archaïque encore.

aTypologie 

bChez les EGYPTIENS

Le chaos primitif est ce qui existait avant que tout existe. Les anciens Egyptiens l’appelaient NOUN. C’était pour eux une sorte de monde antérieur, une étendue d’eau qui contenait en germe toute la vie future.

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