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7 août 2003

PSYCHANALYSE CHAPERON - CHASSE

Chapitre 1 CHAPERON.. 1

a Le Petit Chaperon Rouge. 1

i Symboles psychanalytiques. 1

a Couleur 2

Un Rouge. 2

b Lieux. 2

Un Maison du PETIT CHAPERON ROUGE.. 2

c Personnages. 3

Un Chasseur 3

Deux Grand‑mère. 3

Trois Loup. 3

Quatre Père. 4

ii Auteurs. 4

a GRIMM... 4

b PERRAULT. 4

Chapitre 2 CHASSE. 5

a Similitudes entre les cultures. 5

i ESPAGNE et FRANCE. 5

aLe Petit Chaperon Rouge

Le PETIT CHAPERON ROUGE est universellement aimée parce que, tout en étant vertueuse, elle est exposée à la tentation ; et parce que son sort nous apprend qu’en faisant confiance aux bonnes intentions du premier venu, chose qui est fort agréable, on risque en réalité de tomber tout droit dans un piège. Si nous n’avions pas en nous‑mêmes quelque chose qui aime le grand méchant loup, il aurait moins de pouvoir sur nous. Il est donc important de comprendre sa nature et encore plus important d’apprendre ce qui nous le rend si séduisant. Aussi séduisante que soit la naïveté, il est dangereux de rester naïf toute sa vie.

De nombreux adultes, de nos jours, ont tendance à prendre à la lettre les contes de fées, alors qu’ils doivent être considérés comme l’expression symbolique des expériences les plus importantes de la vie. L’enfant comprend cela intuitivement, tout en étant incapable de la savoir explicitement. Dans ce conte, comme tous les autres, la mort du héros (différente de celle qui vient du grand âge, après une vie bien remplie) symbolise son échec. La mort du perdant (comme les princes qui veulent s’approcher de la Belle au bois dormant avant l’heure et qui meurent dans les buissons d’épines) exprime de façon symbolique qu’il n’est pas encore assez mû pour triompher de l’épreuve qu’il a affrontée inconsidérément et prématurément. Ces personnes doivent passer par d’autres expériences de croissance qui leur permettront enfin de réussir. Elles ne sont rien d’autre que des incarnations immatures du héros. L’adulte qui veut rassurer l’enfant en lui disant que le PETIT CHAPERON ROUGE ne meurt pas vraiment quand elle est mangée par le loup, peut être sûr de ne pas être pris au sérieux. C’est exactement ce que ressentirait un adulte si on lui disait que JONAS n’était pas vraiment mort dans le ventre du gros poisson. Quiconque entend ce passage de la Bible sait intuitivement que le séjour de JONAS dans les entrailles de la baleine avait un but précis : le faire revenir à la vie sous une forme meilleure. En conclusion, il fallait que la petite fille, pour atteindre un état supérieur d’organisation de sa personnalité, déviât pour un moment du droit chemin par défi envers sa mère et son Surmoi. Son expérience l’a convaincue qu’il est dangereux de céder aux désirs oedipiens. Elle a appris qu’il vaut mieux ne pas se révolter contre la mère, ni essayer de séduire ou de se laisser séduire par les aspects encore dangereux de l’homme. Mieux vaut, malgré les désirs ambivalents, compter pour quelque temps encore sur la protection que peut assurer le père quand il n’est pas vu sous son aspect de séducteur. Elle a compris qu’il est préférable d’installer plus profondément et d’une façon plus adulte dans son Surmoi le père, la mère et les valeurs qu’ils représentent, afin de pouvoir affronter avec succès les dangers de la vie. En fait, le PETIT CHAPERON ROUGE est née deux fois. Elle est non seulement venue à bout d’une crise existentielle, mais est aussi devenue consciente que c’est sa propre nature qui l’a plongée dans cette crise. La naïveté enfantine du PETIT CHAPERON ROUGE cesse d’exister au moment où le loup se montre sous son vrai jour et la dévore. Quand le chasseur ouvre le ventre du loup et la libère, elle renaît à un plan supérieur d’existence ; capable d’entretenir des relations positions positives avec ses parents, elle cesse d’être une enfant et renaît à la vie en tant que jeune fille. 

Tout au long du conte, et dans le titre comme dans le nom de l’héroïne, l’importance de la couleur rouge, arborée par l’enfant, est fortement soulignée. Le rouge est la couleur qui symbolise les émotions violentes et particulièrement celles qui relèvent de la sexualité. Le bonnet de velours rouge offert par la grand‑mère à la petite fille peut ainsi être considéré comme le symbole du transfert prématuré du pouvoir de séduction sexuelle, ce qui est encore accentué par le fait que la grand‑mère est vieille et malade, trop faible même pour ouvrir une porte. Le nom de PETIT CHAPERON ROUGE marque l’importance que prend cette caractéristique de l’héroïne dans l’histoire. le chaperon est petit, mais aussi l’enfant. Elle est trop petite, non pas pour porter la coiffure, mais pour faire face à ce que symbolise le chaperon rouge et à ce qu’elle s’engage à faire en le portant. Le danger qui menace la petite fille, c’est sa sexualité naissante, car elle n’est pas encore assez mûre sur le plan affectif. L’Individu qui est psychologiquement prêt à vivre des expériences sexuelles peut les maîtriser et s’enrichir grâce à elles. Mais une sexualité immature qui n’est pas encore prête pour la vie sexuelle mais qui est livrée à une expérience qui éveille de fortes émotions sexuelles revient à des procédés oedipiens pour affronter ces expériences. Elle croit qu’elle ne peut triompher en matière sexuelle qu’en se débarrassant de ses rivaux plus expérimentés, comme le fait le PETIT CHAPERON ROUGE en donnant au loup des indications précises qui lui permettront d’aller chez la grand‑mère. Mais en agissant ainsi, elle montre aussi son ambivalence. Tout se passe comme si elle disait au loup : « Laisse‑moi tranquille ; va chez grand‑mère, qui est une femme mûre ; elle est capable de faire face à ce que tu représentes ; pas moi. »   

UnMaison du PETIT CHAPERON ROUGE 

L’abondance règne dans la maison du PETIT CHAPERON ROUGE ; et l’enfant, qui a dépassé l’angoisse orale, est heureuse de partager cette abondance en apportant des victuailles à sa grand‑mère. Pour l’héroïne, le monde qui s’étend au delà des limites de la maison familiale n’est pas un désert menaçant où l’enfant est incapable de trouver son chemin. A peine sortie de sa maison, le PETIT CHAPERON ROUGE trouve un chemin bien tracé et sa mère lui dit de ne pas s’en écarter. Tandis que JEANNOT et MARGOT doivent être poussés de force dans le monde extérieur, le PETIT CHAPERON ROUGE quitte volontiers sa maison. Le monde extérieur ne lui fait pas peur, elle en apprécie même la beauté ; mais il contient un danger. Si ce monde, qui déborde la maison et le devoir quotidien, devient trop séduisant, il peut l’inciter à revenir à une façon d’agir conforme au principe de plaisir – que le PETIT CHAPERON ROUGE, suppose BETTELHEIM, a abandonné grâce à ses parents qui lui ont enseigné le principe de réalité – et l’exposer alors à des rencontres destructives. Cette situation périlleuse, à mi‑chemin entre le principe de plaisir et le principe de réalité, est explicitée quand le loup demande au PETIT CHAPERON ROUGE : « Toute ces jolies fleurs dans le sous‑bois, comment se fait‑il que tu ne les regardes même pas ?… Et les oiseaux, on dirait que tu ne les entends pas chanter ? Tu marches droit devant toi comme si tu allais à l’école, mais c’est pourtant rudement joli, la forêt ! » C’est ce même conflit entre ce que l’on aime faire et ce que l’on doit faire qu’exprimait la mère au début de l’histoire en faisant la leçon à sa petite fille : « Sois bien sage en chemin… Et puis, dis bien bonjour en entrant et ne regarde pas d’abord dans tous les coins ! » La mère sait donc que le PETIT CHAPERON ROUGE est encline à musarder hors des sentiers battus et à fouiner dans les coins pour découvrir les secrets des adultes.

Le chasseur est un personnage très sympathique, pour les garçons comme pour les filles, parce qu’il sauve les bons et punit les méchants. Tous les enfants éprouvent des difficultés à obéir au principe de réalité et ils identifient aisément dans les personnages contraires du loup et du chasseur le conflit entre les aspects de leur personnalité qui se rattachent au Ça et au Moi‑Surmoi. Dans le rôle que joue le chasseur, la violence (quand il ouvre le ventre du loup) est inspirée par un dessein hautement social : sauver les deux femmes. L’enfant sent que personne ne trouve bon que ses propres tendances agressives puissent lui sembler constructives, mais l’histoire lui montre qu’elles peuvent l’être.

Cette dernière doit recevoir sa part de blâme. La petite fille a besoin d’une figure maternelle forte pour sa propre protection et comme modèle à imiter. Mais la grand‑mère de l’histoire se laisse mener par ses propres désirs au delà de ce qui est bon pour l’enfant : « Sa grand‑mère… ne savait que faire ni que donner comme cadeaux à l’enfant. » Ce ne serait pas la première ni la dernière fois qu’un enfant gâté par son aïeule irait vers les ennuis dans sa vraie vie. Que ce soit la mère ou la grand‑mère (cette mère destituée), elle ne peut que nuire à la petite fille si elle renonce à son pouvoir de séduction sur les hommes et le transfère à l’enfant en lui offrant un bonnet rouge trop joli. Le PETIT CHAPERON ROUGE et sa grand‑mère ne meurent pas vraiment, mais, ce qui est certain, c’est qu’elles « renaissent ». La renaissance qui permet d’accéder à un stade supérieur est l’un des leitmotive d’une immense variété de contes de fées. Les enfants (et également les adultes) doivent pouvoir croire qu’il leur est possible d’atteindre un stade supérieur d’existence s’ils maîtrisent les étapes de développement qu’il exige. Les histoires qui disent que cette évolution est possible, et même tout à fait vraisemblable, ont un grand pouvoir d’attraction sur les enfants, elles combattent la peur qu’ils ont en permanence d’être incapables d’accomplir cette transition ou de perdre trop en la réalisant. C’est pourquoi, par exemple, FREROT et SOEURETTE ne se séparent pas après leur transformation et, au contraire, auront par la suite une meilleure vie commune ; de même le PETIT CHAPERON ROUGE, dès qu’elle est sauvée, est plus heureuse qu’avant, comme JEANNOT et MARGOT lorsqu’ils reviennent chez eux.

Le loup ne se content pas d’être le séducteur mâle, il représente aussi les tendances asociales, animales, qui agissent en nous. En oubliant les principes vertueux de l’âge scolaire qui veulent que l’on « marche droit », comme le devoir l’exige, notre héroïne retourne au stade oedipien de l’enfant qui ne cherche que son plaisir. En suivant les suggestions du loup, elle lui donne également l’occasion de dévorer sa grand‑mère. Ici, l’histoire témoigne de certaines difficultés oedipiennes qui sont restées sans solution chez la petite fille, et celle‑ci, quand le loup la dévore, est justement punie d’avoir tout fait pour que le loup puisse éliminer une figure maternelle. Même un enfant de quatre ans ne peut s’empêcher de se demander où veut en venir le PETIT CHAPERON ROUGE quand elle répond aux questions du loup et lui donne tous les détails qui lui permettront de trouver la maison de l’aïeule. A quoi peuvent bien servir ces renseignements, se demande l’enfant, si ce n’est à permettre au loup de trouver facilement son chemin ? Seuls les adultes persuadés que les contes de fées n’ont aucun sens peuvent ne pas voir que l’inconscient du PETIT CHAPERON ROUGE fait tout ce qu’il faut pour livrer la grand‑mère. L’auditeur de l’histoire peut se demander à juste titre pourquoi le loup s’abstient de dévorer la petite fille au moment même où il la rencontre. PERRAULT présente une explication apparemment rationnelle : le loup aurait bel et bien mangé la petite fille s’il n’avait pas eu peur des bûcherons qui travaillaient dans la forêt. Comme dans l’histoire de PERRAULT le loup n’est rien d’autre que le séducteur mâle, on comprend parfaitement qu’un adulte renonce à séduire une petite fille s’il risque d’être vu ou entendu par d’autres adultes. Les choses se passent différemment dans le conte des frères GRIMM où on nous fait comprendre que le délai est justifié par l’avidité extrême du loup. Voici ce qu’il se dit : « Un fameux régal, cette mignonne et tendre jeunesse ! Grasse chair que j’en ferai : meilleure encore que la grand‑mère que je vais engloutir aussi. Mais attention, il faut être malin si tu veux les déguster l’une et l’autre. » Mais cette explication ne tient pas debout pour BETTELHEIM, puisque le loup aurait pu très bien se régaler sur‑le‑champ de la petite fille, pour ensuite berner la grand‑mère comme il le fait dans l’histoire. le comportement du loup commence à prendre un sens dans la version des frères GRIMM si nous présumons que pour disposer du PETIT CHAPERON ROUGE le loup doit d’abord se débarrasser de la grand‑mère. Tant que la (grand‑)mère est dans les parages, la petite fille ne sera pas à lui. il n’y a pas tellement longtemps, dans certaines civilisations agricoles, quand la mère mourait la fille aînée prenait sa place à tous les égards. Mais une fois que la (grand‑)mère a disparu, il est libre d’agir selon ses désirs qui, en attendant, doivent être refoulés. L’histoire, sur ce plan, s’occupe du désir inconscient de l’enfant d’être séduite par son père (le loup). La justice du conte de fées veut que le loup subisse le sort qu’il a essayé d’infliger aux autres : son avidité orale l’amène à se détruire lui‑même. Dans d’autres versions, le père du PETIT CHAPERON ROUGE entre en scène pour couper la tête du loup et sauver ainsi le PETIT CHAPERON ROUGE et sa grand‑mère. C’est sans doute parce qu’il est le père de la petite fille qu’il coupe la tête du loup au lieu de lui ouvrir le ventre. L’image du père manipulant un ventre où se trouverait momentanément sa fille aurait évoqué d’une façon trop gênante des relations sexuelles incestueuses. La conte a une autre bonne raison de ne pas faire périr le loup au moment où on lui ouvre le ventre : c’est ce que ce conte de fées, comme tous les autres, doit mettre l’enfant à l’abri de toute angoisse inutile. Si le loup mourait de sa « césarienne », les auditeurs pourraient croire que l’enfant tue sa mère en sortant de son corps. Mais si le loup survit à l’opération et ne meure que parce qu’on a rempli son ventre de lourdes pierres, il n’a aucune raison d’être angoissé à propos de la naissance.

Le PETIT CHAPERON ROUGE doit être délivrée du ventre du loup comme s’il s’agissait d’une césarienne, ce qui est une façon de suggérer l’idée de grossesse et de naissance. Des associations sexuelles sont ainsi évoquées dans l’Inconscient de l’enfant. Comment le fœtus arrive‑t‑il dans le ventre maternel ? se demande l’enfant, et il décide que cela ne peut avoir lieu que si la mère absorbe quelque chose, comme l’a fait le loup. Le chasseur appelle le loup « vieille canaille » ce qui est une façon toute naturelle de désigner un vil séducteur, surtout s’il s’en prend à des petites filles. Sur un autre plan, le loup représente aussi les tendances indésirables que porte en lui le chasseur ; nous parlons tous à l’occasion de nos « tendances animales », à propos de notre penchant à agir violemment ou de façon irresponsable pour atteindre notre but. Bien que le chasseur intervienne d’une façon décisive à la fin du conte, nous ne savons pas d’où il vient, et il n’a aucun rapport direct avec le PETIT CHAPERON ROUGE : il la sauve, et c’est tout. On ne nous parle plus jamais du père, ce qui est tout à fait inhabituel pour un conte comme celui‑là. Cela nous laisse croire que le père est présent, mais sous une forme voilée. La petite fille espère certainement que son père la sauvera de toutes ses difficultés, et particulièrement des difficultés affectives qui sont la conséquence de son désir de le séduire et d’être séduite par lui. Par séduction, BETTELHEIM entend le désir qu’a la petite fille d’amener son père à l’aimer plus que quiconque et les efforts possibles pour qu’elle aime, elle aussi, plus que tout au monde. Nous voyons alors que le père est bien présent dans le conte sous deux formes contraires : celle du loup qui personnalise les dangers de la lutte oedipienne, et celle du chasseur, dans sa fonction protectrice et salvatrice.

Les frères GRIMM présentent une variante importante du PETIT CHAPERON ROUGE qui n’est qu’un additif à l’histoire principale. Dans cette variante, on nous raconte qu’un peu plus tard, le PETIT CHAPERON ROUGE allant de nouveau porter une galette à sa grand‑mère, un autre loup essaie de la détourner du sentier (de la vertu) qu’elle doit suivre. Cette fois, la petite fille va tout droit chez sa grand‑mère et lui raconte tout. Ensemble, elles bouclent la porte pour que le loup ne puisse pas entrer. A la fin, le loup glisse du toit, tombe dans une auge remplie d’eau et se moie. L’histoire se termine ainsi : « Allègrement, le PETIT CHAPERON ROUGE regagna sa maison, et personne ne lui fit le moindre mal. » Cette variante explicite quelque chose dont l’auditeur de l’histoire se sent convaincu : qu’après sa triste expérience, la petite fille comprend qu’elle n’est absolument pas assez mûre pour tenir tête au loup (le séducteur) et qu’elle est prête à conclure une alliance efficace avec la figure maternelle. C’est ce qu’exprime symboliquement le fait qu’elle se précipite chez sa grand‑mère dès qu’un danger la menace au lieu de na pas le voir, comme elle l’a fait lors de sa première rencontre avec le loup. Le PETIT CHAPERON ROUGE œuvre donc de concert avec sa grand‑mère et suit ses conseils : elle remplit l’auge avec de l’eau qui a servi à cuire des saucisses ; l’odeur attire le loup et c’est ainsi qu’il tombe dans l’auge, vaincu par les deux complices. C’est grâce à cette alliance, en s’identifiant au substitut de la mère, que l’enfant, rendue consciente, peut progresser avec succès vers l’âge adulte. 

Quand PERRAULT publia son recueil de contes en 1697, Le Petit Chaperon Rouge avait déjà un passé dont certains éléments remontaient très loin dans le temps. Nous avons le mythe de CHRONOS qui avale ses enfants. Ceux‑ci ressortent miraculeusement indemnes de son ventre où une lourde pierre les remplace. Nous avons une histoire en latin de 1023 (d’EGBERT de LIEGE, intitulée Fecunda Ratis) où est découvert une petite fille qui vit avec des loups. L’enfant porte un vêtement rouge qui a beaucoup d’importance pour elle. Ainsi donc, plus de six siècles avant PERRAULT, nous trouvons quelques éléments essentiels du Petit Chaperon Rouge : une petite fille au bonnet rouge, la présence du loup, un enfant avalé vivant et qui se retrouve indemne, et une pierre qui prend la place de l’enfant.

Il faut remarquer que ce n’est même pas la poursuite qui prime le lièvre que l’on courre, mais le sens de l’exploit, de la prouesse.

aSimilitudes entre les cultures

On pourrait rapprocher du rituel de la chasse FRANCAISE celui de la corrida des cultures HISPANIQUES dans lequel l’isomorphisme du héros de lumière luttant contre l’animal de ténèbres et la cession de l’oreilles au matador victorieux est encore plus explicitement amrqué.

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