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8 août 2003

PSYCHANALYSE MECANISME

Chapitre 1 MECANISME: 1

a Typologie. 1

i Dit de défense. 1

ii Dit de dégagement 1

iii Dit de prise d’information. 2

a Positif 2

Un Illusions. 2

Deux Hallucinations. 2

b Négatif 3

Un Agnosies. 3

· Dites visuelles. 3

i Dite des images. 3

ii Dite des visages. 3

iii Dite des couleurs. 3

iv Simultagnosie. 3

· Dites spatiales. 3

i Dite spatiale unilatérale. 3

· Dites auditives. 4

Deux Asomatognosies ou désordres du schéma corporel 4

· L’hémiasomatognosie. 4

· L’anosognosie. 4

· Troubles somatognosiques. 4

aTypologie

Différents types d’opérations dans lesquels peut se spécifier la défense. Les mécanismes prévalents sont différents selon le type d’affection envisagée, selon l’étape génétique considérée, selon le degré d’élaboration du conflit défensif, etc.

On s’accorde à dire que les mécanismes de défense sont utilisés par le moi, la question théorique restant ouverte de savoir si leur mise en jeu présuppose toujours l’existence d’un moi organisé qui en soit le support.

Notion introduite par Edward BIBRING (1943) et reprise par Daniel LAGACHE (1956), dans son élaboration de la théorie psychanalytique du moi, pour rendre compte de la résolution du conflit défensif, notamment dans la cure. D. LAGACHE oppose les mécanismes de dégagement aux mécanismes de défense : alors que ceux-ci n’ont pour fin que la réduction urgente des tensions internes, conformément au principe de déplaisir-plaisir, ceux-là tendent à la réalisation des possibilités, fût-ce au prix d’une augmentation de tension. Cette opposition tient à ce que les mécanismes de défense –ou compulsions défensives- sont automatiques et inconscients, restent sous l’emprise du processus primaire et tendent vers l’identité de perception, alors que les mécanismes de dégagement obéissent au principe de l’identité des pensées et permettent progressivement au sujet de se libérer de la répétition et de ses identifications aliénantes.

Jadis considérée comme un phénomène passif, la perception est aujourd’hui conçue comme un processus essentiellement actif. Activité de sélection et de traitement des signaux en provenance de l’environnement, la perception implique la mise en œuvre de divers systèmes neuro‑musculaires qui assurent les processus de capture de l’information et renseignent le S.N.C. sur certaines caractéristiques des stimuli. Les mécanismes perceptifs incluent donc toute une série de boucles sensorimotrices et la division ancienne motricité‑perception n’est plus valide. De plus, divers travaux expérimentaux récents en psychophysiologie mettent en évidence le caractère progressivement complexe des processus de prise d’information ; la distinction traditionnelle perception‑sensation s’en trouve également fortement modifiée. Il en résulte un changement radical dans l’orientation des recherches et des conceptions théoriques en neuropsychologie, qui se traduit par une accumulation considérable de travaux expérimentaux récents. Devant un tableau aussi mouvant, il est difficile de faire le point. La plupart des cadres théoriques traditionnels servant à définir les comportements pathologiques sont devenus insuffisants. Le libellé même des troubles fait question. Certains auteurs proposent le rejet pur et simple des anciennes classifications, d’autres au contraire, sur la base des données anatomo‑cliniques et au nom de leur utilité clinique, réclament leur maintien quitte à clarifier les anciennes notions en cernant mieux les comportements pathologiques susceptibles de coïncider avec les définitions plus strictes que l’on se donne aujourd’hui. Les désordres des mécanismes de prise d’information sont extrêmement nombreux et divers. On en propose généralement une classification selon la modalité sensorielle intéressée et selon la nature des stimuli ou des situations qui permettent leur mise en évidence. Habituellement, on distingue des comportements pathologiques positifs et des comportements pathologiques négatifs ; dans la première catégorie on range les illusions et les hallucinations, dans la seconde les agnosies.

Ces deux types de troubles ont généralement (mais non obligatoirement) un caractère paroxystique.

On parle d’illusion lorsque le patient émet un comportement qui indique une perception anormale d’éléments présents dans l’environnement (externe ou interne). La description des illusions se fait selon deux critères principaux : la modalité sensorielle et la nature plus ou moins complexe du phénomène. On décrit ainsi des illusions visuelles élémentaires : voir des Objets plus petits (micropsie) ou plus grands (macropsie). On parle d’illusions plus complexes lorsque, par exemple, un Objet est perçu dans le champ visuel opposé à sa position réelle dans l’espace. La même dichotomie élémentaire‑complexe peut servir à la description des illusions auditives et somatognosiques. L’interprétation des illusions (visuelles surtout) s’est trouvée modifiée par les travaux récents sur la privation sensorielle, les expériences de réarrangement perceptif et les intoxications expérimentales (L.S.D., mescaline). Ces expériences ont en effet provoqués des déformations perceptives de même nature que celles résultant de lésions cérébrales.

Les hallucinations sont décrites en face de conduites indiquant une perception sans Objet. Ces deux types de troubles sont le plus souvent appréciés lors d’un interrogatoire du malade et leur abord est donc indirect. La connaissance des bases anatomophysiologiques de ces phénomènes s’est trouvée fortement enrichie par les travaux de stimulations électriques du cerveau menés par l’équipe neurochirurgicale de MONTREAL (PENFIELD)

L’agnosie est classiquement définie comme un défaut dans l’identification et la reconnaissance d’un Objet qui ne peut être réduit à un déficit sensoriel, à une détérioration mentale, à un désordre de la vigilance, de l’attention ou à un trouble du langage. Cette définition implique généralement que le même Objet puisse être reconnu lorsqu’il est présenté dans une autre modalité sensorielle. Enfin, et d’un point de vue comportemental, la difficulté majeure de cette définition pourrait bien résider dans l’extension plus ou moins grande donnée aux termes de reconnaissance ou d’identification. On classe les agnosies selon la modalité sensorielle investiguée : agnosies visuelles, agnosies auditives et asomatognosies (troubles de la reconnaissance du corps propre).

Les agnosies visuelles se rencontrent fréquemment en présence d’une altération partielle du champ visuel (scotome ou hémianopsie). Cependant, il ne semble pas qu’on puisse faire dépendre le trouble agnostique du seul déficit sensoriel. On classe les agnosies visuelles en fonction de la catégorie d’Objets à laquelle semble limité le trouble. On décrit ainsi l’agnosie des Objets qui correspond à l’incapacité d’identifier ou de reconnaître un Objet par la vue. Cette agnosie est rare et n’apparaît pratiquement jamais sans troubles associés.

iDite des images

Elle existe généralement toujours en présence d’une agnosie des Objets. Il est possible qu’elle constitue une version amoindrie de ce trouble.

iiDite des visages

L’agnosie des visages ou prosopagnosie consiste en un trouble de la reconnaissance des visages réels, familiers ou non de leur représentation.

iiiDite des couleurs

On désigne un trouble où la perception des couleurs est préservée ; ce qui serait touché c’est la capacité de désigner et dénommer les couleurs alors qu’il n’y pas d’aphasie et enfin d’évoquer la couleur de certains Objets. La définition de ce trouble et son interprétation font encore l’Objet de recherches et de discussions théoriques nombreuses.

ivSimultagnosie

Elle caractérise l’impossibilité de traiter plus d’un aspect à la fois d’un ensemble complexe, c’est un défaut d’appréhension globale. La simultagnosie pourrait être une des causes principales de l’agnosie des images.

On range au sein des agnosies spatiales des phénomènes pathologiques très différents et souvent mal compris. Le seul commun dénominateur des troubles habituellement décrits sous cette rubrique est qu’ils recouvrent l’ensemble des conduites de prise d’information incluant à divers degrés un contrôle des relations spatiales : qu’il s’agisse de l’appréhension de relations spatiales entre des éléments de l’environnement, des relations entre les positions et le mouvement du corps propre et l’espace extracorporel, des activités de déplacements dans des espaces familiers ou encore de la représentation de lieux connus, etc. Nous ferons l’économie d’un relevé exhaustif de ces troubles et nous décrirons seulement l’agnosie spatiale unilatérale qui est bien étudiée aujourd’hui.

iDite spatiale unilatérale

Le patient se comporte comme si tout ce qui se trouve à sa gauche n’existait pas, il néglige donc un demi‑espace – d’où les termes d’héminégligence ou d’hémi‑inattention utilisés parfois pour qualifier ce trouble. L’aspect polymodal du trouble, la présence fréquente de troubles associés du schéma corporel, le fait qu’il s’agisse moins d’un défaut de reconnaissance, mais d’une utilisation inadéquate de l’espace a entraîné un certain nombre d’auteurs à parler ici d’apractognosie, pour souligner l’intrication d’éléments praxiques et gnosiques dans la détermination de ce trouble. Il peut également ne pas mobiliser la moitié gauche de son corps (hémiaspontanéité motrice) ou rester indifférent à son hémicorps gauche (hémiasomatognosie). Ce trouble a souvent un caractère polysensoriel et s’étend aux modalités auditives et tactiles.

Les agnosies auditives sont dissociées selon qu’elles portent sur la reconnaissance des bruits, de la musique (amusie) ou de la parole (surdité verbale pure).

Les désordres du schéma corporel consistent soit dans une négligence d’une partie du corps, soit dans une mauvaise interprétation de sa position. On trouve ici : l’hémiasomatognosie, l’anosognosie et l’agnostie digitale.

Dans l’hémiasomatognosie, le patient ignore un côté de son corps, généralement le gauche. Si dans la plupart des cas le patient ne réagit pas aux demandes de mobilisation faites par l’examinateur, on remarque cependant que la partie négligée peut être mobilisée dans la réalisation d’actes automatiques où l’usage des deux mains est indispensable.

Elle se rencontre non seulement lorsque le patient ne reconnaît pas un défaut moteur (paralysie) mais aussi lorsqu’il nie activement son déficit. Le plus souvent, l’anosognosie existe dans le cadre de l’hémiasomatognosie.

Il existe enfin deux troubles somatognosiques généralement bilatéruax. Ce sont : l’agnostie digitale qui correspond à l’incapacité de reconnaître et de discriminer les doigts de la main, et l’autotopoagnosie qui est un défaut d’identification des différentes parties du corps.

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