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8 août 2003

PSYCHANALYSE MEURTRE - MICKEY

Chapitre 1 la MERE. 2

a Classification. 2

i Celle suffisamment bonne (WINNICOTT) 2

a Présentation de l’Objet 2

b Le holding. 2

c Le handling. 2

ii Celle insuffisamment bonne (WINNICOTT) 2

a Conséquences. 3

iii Celle métaphore (KLEIN) 3

iv Celle non castrée (KLEIN) 4

a Différenciation d’avec FREUD.. 4

v Celle mamophore (KLEIN) 4

vi Celle du psychopathe. 4

vii Celle phallus. 5

b La belle-. 5

Chapitre 2 Conan MERIADEC.. 6

Chapitre 3 METAPSYCHOLOGIE : 6

Chapitre 4 METHODE. 7

a Celle cathartique. 7

b Règle de libre association. 7

Chapitre 5 MEURTRE. 7

a Dit primordial de la mère. 7

i Sens de l’ORESTIE. 7

ii L’Objet‑voix. 7

Chapitre 6 MICKEY.. 8

aClassification

La mère a trois fonctions maternelles : la présentation de l’Objet, le holding, le handling.

Au cours du premier repas, la mère présente le sein ou le biberon au moment où le bébé est prêt à l’imaginer,, donc à le trouver. En offrant le sein à peu près au bon moment, elle donne au bébé l’illusion qu’il a lui‑même créé l’Objet dont il ressent confusément le besoin. En lui donnant l’illusion de cette création, la mère permet au bébé de faire une expérience d’omnipotence, c’est‑à‑dire que l’Objet prend une existence réelle au moment où il est attendu. Au cours de cette période de dépendance absolue, la mère, qui s’arrange pour être disponible devant une excitation potentielle du bébé, va permettre à celui‑ci d’acquérir au fil des tétées la capacité d’assumer des relations excitantes avec les choses ou les gens. Autrement dit, l’être humain sera capable d’éprouver des émotions, des sentiments d’amour ou de haine sans qu’ils représentent une menace potentielle et soient nécessairement une source d’angoisse insupportable.

La mère protège le bébé des dangers physiques, tient compte de sa sensibilité cutanée, auditive, visuelle, de sa sensibilité à la chute, de son ignorance à l’égard de la réalité extérieure. A travers les soins quotidiens, elle installe une routine, des séquences répétitives. Le Moi naissant sera ainsi plus à même de trouver les points de repères simples, stables, nécessaires pour mener à bien son travail d’intégration dans le temps et l’espace.

Ce sont les gestes de la mère sur le bébé lesquels lui apprennent à ce connaître en tant que corps.

Elle peut correspondre à une mère réelle ou à une situation. Quand il s’agit d’une mère réelle, il parle d’une mère qui, globalement, n’a pas la capacité de s’identifier aux besoins de son enfant. Au lieu de répondre aux gestes spontanés et aux besoins du bébé, elle va y substituer les siens propres. Cependant, la pire des mères elle celle qui « au tout début ne peut s’empêcher de tourmenter, c’est‑à‑dire d’être imprévisible », de passer par exemple d’une adaptation parfaite à une adaptation défaillante, ou bien de passer soudain de l’ingérence à la négligence, de telle sorte que le bébé ne peut fier à elle, ni prévoir aucune de ses conduites. Dans certains cas, la mère insuffisamment bonne ne désigne pas le comportement d’une mère réelle, mais plutôt une situation où les soins sont prodigués à un enfant par plusieurs personnes. L’enfant rencontre alors une mère en morceaux et il fait l’expérience de la complexité des soins qui lui sont donnés et non de la simplicité qui aurait été souhaitable. Selon les circonstances, la mère insuffisamment bonne est donc représentée par une personne ou par une situation. A propos de ce dernier cas de figure, WINICOTT écrira qu’une mère insuffisamment bonne, c’est le nom qu’il donne « non pas à une personne mais à l’absence de quelqu’un dont l’attachement à l’enfant est simplement ordinaire. ».

Cela engendre des troubles psychiques dont l’origine se situe durant la période de dépendance absolue. Pour comprendre les effets, il faut admettre que durant cette période de dépendance absolue, les défauts d’adaptation de la mère ne sont pas ressentis par le bébé comme des frustrations, c’est‑à‑dire comme des refus à des satisfactions pulsionnelles. Les défauts d’adaptation provoquent des carences dans la satisfaction des besoins et font obstacle au déroulement des processus vitaux.

A cette époque, le bébé a besoin d’une mère qui soutienne la naissance et le développement des principales fonctions du Moi, c’est‑à‑dire l’intégration dans le temps et dans l’espace, la rencontre avec les Objets du monde extérieur, l’unification entre la vie psychique et le corps. Quand le bébé est privé d’une telle mère, la maturation du Moi ne peut s’effectuer et le développement des principales fonctions du Moi est bloqué ou distordu.

Durant cette période, il convient de penser le bébé comme un être immature qui est tout le temps au bord d’une angoisse inimaginable, impensable. Quand la mère ne remplit pas sa fonction de soutien du Moi, c’est cette angoisse impensable qui surgit. L’angoisse est alors porteuse d’une menace d’annihilation, dont voici les principales variantes : se morceler, avoir l’impression d’une chute sans fin, se sentir porté vers des sommets infinis, ne pas avoir de relation avec son corps et, enfin ne pas avoir d’orientation spatio‑temporelle.

Selon WINNICOTT, ces variantes constituent l’essence des angoisses psychotiques. C’est en fonction des degrés et des variétés de carences d’adaptation maternelle et de la façon dont le bébé réussit à s’en accommoder que celui‑ci évoluera ou non vers une forme d’organisation pathologique de la personnalité.

Rappelons quelques‑unes de ces organisations pathologiques : la schizophrénie infantile ou autisme, une schizophrénie latente qui pourra se manifester ultérieurement, en particulier dans des périodes de tension et de fatigue, l’état limite où le noyau du trouble est de nature psychotique bien que le patient se présente comme un névrosé. Mais, il y a également la personnalité construite sur la base d’un faux self. Dans ce dernier cas, la formation d’un faux self est le trait principal de la réaction du bébé aux défauts d’adaptation de sa mère. Face à une mère qui est dans l’incapacité de ressentir ses besoins, le bébé renonce à l’espoir de les voir satisfaits. Il s’adapte à des soins maternels qui ne lui conviennent pas. Il se soumet aux pressions d’une mère qui lui impose une façon inadéquate d’exprimer ses tendances innées et l’oblige, par conséquent, à adopter une façon d’être fausse et artificielle. Le bébé développe une personnalité construite à partir d’un faux self. Dans les cas extrêmes, ce self artificiel sera clivé du vrai self qui, lui, sera bloqué dans son expression. L’organisation de la vie psychique basée sur un faux self amène l’Individu à éprouver un sentiment d’irréalité sur lui‑même, les autres et la vie en général. Parvenu à l’âge adulte, il se comporte comme un caméléon qui se fond dans le milieu environnant et qui réagit en miroir par rapport aux personnes de son entourage. Aussi sa capacité d’adaptation à l’environnement est‑elle hypertrophiée. Cependant, un sentiment persistant d’irréalité, de vacuité peut entraîner des décompensations graves.

Enfin, le dernier trouble psychique dont l’étiologie se situe à cette période : la personnalité schizoïde qui fait référence à une personnalité saine dans laquelle on trouve néanmoins des éléments schizoïdes issus de la mise en œuvre de mécanismes de clivage.

Premièrement, la mère apparaît comme la métaphore, l’image de l’Autre Scène pour employer une notion freudienne, c’est‑à‑dire le lieu où vont jouer pour le Sujet ses fantasmes, ses désirs inconscients, donc la symbolisation et la constitution du Moi entendue comme constitution du principe de plaisir. C’est le lieu imagé où, d’emblée, se noue la relation conflictuelle qui est la relation oedipienne. La tendance oedipienne en effet concerne principalement le corps de la mère, l’imago du corps maternel, qui est conçu comme la « scène de tous les processus et de tous les événements sexuels ». Par ailleurs, « ce corps représente dans l’inconscient un trésor contenant toutes les choses désirables qui ne peuvent être tirées que de là. ».

Si donc la relation ) la mère est d’emblée conflictuelle, c’est que sur son terrain se réalise non un rapport direct, duel entre elle et l’enfant, mais un rapport où il y a toujours déjà un tiers en concurrence : le sein qu’elle donne ou non, les fèces qu’elle exige, le pénis du père qu’elle recèle. Ainsi la mère est la scène, le lieu des déplacements du Sujet et le réceptacle d’un nombre d’Objets de plus en plus considérable.

Deuxièmement, la mère kleinienne est une mère non castrée, receleuse du pénis et phallique. Non seulement elle recèle tous les Objets évoqués, le pénis du père et aussi le père puisque la partie vaut pour le tout, mais elle‑même est complète. Autrement dit, c’est une mère d’avant la castration, au sens où FREUD entend la castration comme ce qui met fin à la toute‑puissance maternelle après que l’enfant a vu qu’elle n’a pas ce père, lui, est censé avoir.

Il y a une différence entre la mère freudienne et la mère kleinienne car le trauma majeur, pour KLEIN, n’est justement pas la vue de la castration de la mère, n’est pas la castration représentée par la privation possible du pénis ; c’est le trauma du sevrage, c’est‑à‑dire le fait que le Sujet dépende, dans sa vie animale, du sein qui satisfait et, dans sa vie humaine, du sein qui fait un manque lorsqu’il se fait absent ou présent.

Enfin, la mère est porteuse du sein, mamophore. Il est nécessaire de noter qu’il y a eu une dégradation des concepts de sein, de mère qui sont des Objets primordiaux, mythiques, c’est‑à‑dire appartenant à l’ordre discursif, au profit du sein et de la mère de la réalité ; cela a entraîné une confusion des deux niveaux dans les réflexions et la pratique psychanalytiques.

KLEIN dira que le sein est un « Objet d’une bonté sans pareille » dont le bébé a une connaissance inconsciente : « le fait qu’au début de la vie post‑natale, il existe une connaissance inconsciente du sein, et que l’enfant ait l’expérience de sentiments à l’égard du sein, cela ne peut être conçu que comme un héritage phylogénétique ». La mère est porteuse du Sein, d’un sein phylogénétique, mythique, en définitive porteuse du Souverain Bien.

Mais comme le bébé sent qu’il n’a pas la gratification maxima et la jouissance totale du sein, il ressent « une nostalgie profonde de l’Objet‑sans‑pareil qui pourrait la lui donner ». Cette nostalgie profonde du sein mythique peut se comprendre comme la satisfaction hallucinatoire, c’est‑à‑dire comme la mémoire de la pulsion. Les pulsions ont une mémoire, elles comportent la dimension historique que souligne parfaitement KLEIN lorsqu’elle parle d’une connaissance du sein par héritage phylogénétique. C’est la mémoire d’un antécédent de jouissance à jamais perdu et toujours recherché.

Nous sommes devant quelque chose de complexe que nous pourrions désigner comme étant la nostalgie profonde du sein ou mémoire de la pulsion est rivale, ennemie des satisfactions que la pulsion est chargée d’assurer et c’est là qu’entre, dans l’expérience humaine, la destruction.

Cela signifie que la mère mythique, porteuse du sein, est à la fois celle qui provoque la nostalgie du sein, la satisfaction hallucinatoire, en fin de compte l’excitation maximale et la satisfaction maximale mais mortelle, et en même temps celle qui apaisera heure après heure, jour après jour la tension précédente.

Elle nous apparaît souvent folle, parfois cliniquement, parfois d’un manière latente qui ne demande qu’à s’actualiser mais qui suscite l’effroi. Elle oscille entre le rejet le plus cru et les conduites réparatrices d’un maternage sans bornes. Changeante, imprévisible, elle n’offre à l’enfant  aucune sécurité émotionnelles mais l’alternance entre un paradis fusionnel, apaisant de tout besoin et le renvoi aux ténèbres extérieures, à la froidure d’un univers dominé par la haine. Il arrive qu’une grand-mère surgisse dans le discours comme une figure protectrice, aux dimensions plus humaines, refuge temporaire réel contre l’angoisse ou mythe consolateur, car si la mère est née d’une mère c’est qu’elle n’est pas toute puissante. Une telle structure barre définitivement l’accès au symbolique et à la Loi. La Loi comme système de référence comme code étranger et préexistant à la fois à la mère et à l’enfant, également imposé aux deux n’a plus ici aucun sens. Tout système légal renvoie au fond à deux interdictions fondamentales : l’interdiction du parasitisme dont la forme positive peut s’énoncer « tu te sépareras de ta mère et cesseras de te nourrir de son corps » et le tabou de l’inceste « tu chercheras partenaire sexuel en dehors de ton sang ». Toute loi signifie donc une expulsion hors d’une enceinte, celle corporelle de la mère d’abord, celle institutionnelle du clan familial ensuite. Or, la mère est toute puissante et incarne l’institution. Tout ce qui ne fait pas partie d’elle est contre elle et doit périr. Aussi ne peut-elle tolérer les menaces d’autonomisation de ses enfants. Leur désir est ressenti comme une mise en accusation personnelle. L’’intervention du monde extérieur n’est perçu qu’à travers la mère dont les caprices imprévisibles représentent la seule loi. Vient un jour où la maturation impose la recherche d’une certaine indépendance. A la loi fantastique de la mère, le psychopathe grandissant ne peut opposer alors que sa seule fantaisie. Privé de tout soutien légiférant et doté par les aléas de son existence première d’une insécurité fondamentale, d’une identité mal assise, l’enfant va chercher, à l’instar de sa mère, à se proclamer seul représentant de la loi. La Loi c’est moi.

Femme fantasmatiquement pourvue d’un phallus. Une telle image peut prendre deux formes principales selon que la femme est représentée soit comme porteuse d’un phallus externe ou d’un attribut phallique soit comme ayant conservé à l’intérieur d’elle-même le phallus masculin.

bLa belle-

On sait que chez les peuples civilisés les rapports entre gendre et belle‑mère constituent un des côtés scabreux de l’organisation familiale. Certes, il n’existe aucune prohibition.

Mais, de la part de la belle‑mère, il y a le regret de se séparer de sa fille, la méfiance à l’égard de l’étranger auquel celle‑ci est livrée, la tendance à imposer malgré tout son autorité comme elle le fait dans sa propre maison.

De la part du gendre, il y a la décision de ne plus se soumettre à aucune volonté étrangère, la jalousie à l’égard des personnes qui, avant lui, avaient joui de la tendresse de sa femme et, last not least, le désir de ne pas se laisser troubler dans son illusion qui lui fait accorder une valeur exagérée aux qualités de sa jeune femme. Dans la plupart des cas, c’est la belle‑mère qui vient dissiper cette illusion, car tout en lui rappelant sa femme par de nombreux traits qu’elle a en commun avec elle, elle manque de cette beauté, de cette jeunesse et de cette fraîcheur d’âme qui lui font tant apprécier la fille.

La connaissance de sentiments cachés que nous devons à l’examen psychanalytique des hommes nous permet d’ajouter d’autres motifs à ceux que nous veons d’énumérer. Si les besoins psycho‑sexuels de la femme trouvent leur satisfaction dans le mariage et dans la vie de famille, elle n’en est pas moins constamment menacée du danger d’insatisfaction provenant de l’arrêt prématuré des relations conjugales et du vide affectif qui peut en résulter. La mère qui vieillit se préserve de ce danger par l’identification avec ses enfants, par la part active qu’elle prend à leur vie affective. On dit que les parents rajeunissent auprès de leurs enfants. C’est là en effet un des avantages les plus précieux qu’ils leur doivent. La femme stérile se trouve ainsi privée de l’une des meilleurs consolations et compensations pour les privations auxquelles elle doit se résigner dans sa vie conjugale. Cette identification affective avec la fille va chez certaines mères jusqu’à partager avec celle‑ci l’amour qu’elle éprouve pour son mari, ce qui, dans les cas les plus aigus, aboutit, à la suite de la violente résistance psychique que la mère oppose à ce sentiment, à des formes de névrose graves. Toutefois, on observe fréquemment chez la belle‑mère l’existence d’un sentiment amoureux à l’égard du gendre, sentiment qui, soit sous la forme réelle, soit sous la forme d’une tendance opposés, participe à la lutte que se livrent les différentes forces psychiques de cette femme. Il arrive fréquemment que c’est précisément l’élément haineux, sadique qu’elle manifeste à l’égard du gendre, afin de réprimer d’autant plus sûrement ce qu’elle éprouve pour lui de tendresse condamnable.

Chez l’homme, l’attitude à l’égard de la belle‑mère se complique de sentiments analogues, mais provenant d’autres sources. Le cheminement du choix de l’Objet l’a conduit, de l’image de sa mère et, peut‑être, aussi de celle de sa sœur, à son Objet actuel ; fuyant toute pensée et intention incestueuses, il transfère son amour, ses préférences, si l’on veut, des deux personnes chères à son enfance, à une personne étrangère, fait à leur image. C’est la belle‑mère qui vient prendre la place de sa propre mère et de la mère de sa sœur. Il sent naître et grandir en lui la tendance à se replonger dans l’époque de ses premiers choix amoureux ; mais tout en lui s’oppose à cette tendance. L’horreur qu’il a de l’inceste exige qu’il ne se souvienne pas de la genèse de son choix amoureux ; l’existence réelle et actuelle de la belle‑mère, qu’il n’a pas connue depuis son enfance et dont il n’a par conséquent pas gardé l’image dans son inconscient, lui rend la résistance facile. Une certaine nuance d’irritation et de haine que nous discernons dans la complexité de ses sentiments nous permet de supposer que la belle‑mère représente réellement pour le gendre une tentation incestueuse ; et, d’autre part, il arrive fréquemment qu’un homme tombe amoureux de sa future belle‑mère, avant de transférer son inclination à la fille.

GEOFFROY de MONMOUTH met en scène un roi de BRETAGNE : MACSEN en brittonique (du latin MAXIMUS, le général romain qui commandait la garnison de l’île) et un prince breton, CONAN MERIADEC. Ils se sont combattus, puis réconciliés et vont faire de grandes choses ensemble. CONAN n’a jamais existé. Mais, la fable de ce personnage fut précieuse pour la Maison de BRETAGNE, puisqu’elle prouvait que ses titres étaient antérieurs à ceux de la Maison de FRANCE. Elle garda une valeur officielle jusqu’à la Révolution.

CONAN massacrant tous les hommes pour ne garder à fins de peuplement que l’élément féminin. Puis il décide que toutes ces femmes auront la langue coupée, afin qu’elles ne puissent pas enseigner à leurs enfants le latin ou un breton estropié. C’est la raison pour laquelle le pays sera appelé dorénavant LEDAO, c’est-à-dire « à moitié muet ».

Terme employé par Freud pour désigner la psychologie qu’il a fondée, considérée dans sa dimension la plus théorique. La métapsychologie élabore un ensemble de modèles conceptuels plus ou moins distants de l’expérience tels que la fiction d’un appareil psychique divisé en instances, la théorie des pulsions, le processus de refoulement, etc.

La métapsychologie prend en considération trois points de vue : dynamique, topique, économique.

a Celle cathartique

Méthode de psychothérapie où l’effet thérapeutique cherché est une « purgation » (catharsis), une décharge des affects pathogènes. La cure permet au sujet d’évoquer et même de revivre les évènements traumatique auxquels ces affects sont liés et d’abréagir ceux-ci.

Historiquement la « méthode cathartique » appartient à la période (1880-1895) où la thérapeutique psychanalytique se dégage progressivement à partir de traitements opérés sous hypnose.

bRègle de libre association 

Méthode qui consiste à exprimer sans discrimination toutes les pensées qui viennent à l’esprit, soit à partir d’un élément donné (mot, nombre, image d’un rêve, représentation quelconque), soit de façon spontanée.

aDit primordial de la mère

La tragédie GRECQUE présente les ERINYES comme des enfants de la nuit (chez ESCHYLE) ou des filles de la Terre et des Ténèbres (chez SOPHOCLE). C’est pourquoi elle a donné aux « noires déesses » (ESCHYLE, Agamemnon, v.461) les attributs des divinités maîtresses du monde du chaos originel, les GORGONES : la chevelure de serpents, les torches et les longs bâtons. Ainsi s’avancent‑elles dans l’ombre pour emporter le criminel dans la nuit de la folie :

« Voici les chants que doit entendre notre victime : chants du délire, de la fureur, du désespoir, que n’accompagne point la lyre, qui enchaînent les esprits et dessèchent les cœurs. »

Les malédictions lancées par ŒDIPE dans l’enclos des ERINYES ou celles éructées par PHILOCTETE abandonné sur le rocher de LEMNOS n’expriment pas, comme on a cru, le retrait sans paroles du pur Sujet du signifiant, tel que l’incarne ANTIGONE. Elles sont plutôt à entendre comme l’écho, résonnant sur la scène tragique, des proférations de fureur et de bruit lancées par les ERINYES lorsqu’elles étaient encore les divinités vengeresses, attachées chez ESCHYLE à persécuter ORESTE, meurtrier de CLYTEMNESTRE. La voix qui poursuit le matricide est la manifestation d’un savoir avec soi‑même resté jusqu’ici impensé et qui s’avère complètement différent de celui fomenté par ŒDIPE dans l’enquête conduite pour identifier le meurtrier de LAÏOS. L’hybris du roi exprime, nous l’avons vu, la volonté impie du Sujet de saisir la source de son discours (Quelle), le signifiant de sa cause, signifiant inter‑dit qui est au fondement de la puissance signifiante. L’outrage d’ŒDIPE doit donc être strictement distingué de l’acte par lequel le héros, au moment du dénouement, s’arrache à lui‑même pour rejoindre l’Objet impossessible qui le restituera au désêtre. Le héros ne vise plus le signifiant de sa cause. Il se confond avec sa cause elle‑même (Ursprung). Ce savoir du Sujet à l’écoute de sa voix ne traduit plus alors une volonté impie. Il est la résonance en lui de la voix du sang, de la voix silencieuse de la mort, celle qui est dite « sans chant, sans lyre, sans danse » (SOPHOCLE), thrène funèbre que le cœur a appris tout seul et qui exprime, en deçà du mutisme du pur Sujet du signifiant, l’absolu silence. Les lamentos des chœurs d’ESCHYLE et de SOPHOCLE vérifient ainsi la formule de ROSENZWEIG selon laquelle « le tragique s’est créé la forme du dialogue pour pouvoir représenter le silence », seul propre à donner figure au souffle réel. Sur la scène de notre monde, le Om des prêtres TIBETAINS, que l’initié apprend à aller chercher au cœur de son être, perpétue la résonance de cette voix du fondement.

Le père de MYCKEY a créé autour de ce personnage souris‑humain un univers à l’échelle planétaire. Il n’appartient à aucun culture, sa force est de permettre à tout Individu de s’identifier à lui, justement parce qu’il ne ressemble à personne. Entre enfants, les critiques sont acerbes quand les oreilles ou le museau n’ont pas les justes proportions. Le « vrai » MICKEY a les oreilles très rondes ; créé par DISNEY, il est commun à tous. MICKEY est devenu un Objet de consommation, une marque déposée. Toute pâle copie n’est que falsification et ses authentiques reproductions appartiennent à une famille, avec une origine, un père créateur.

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