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8 août 2003

PSYCHANALYSE MOI - MONGAN

Chapitre 1 MOI 1

a Différents points de vue. 2

i Du point de vue topique. 2

a Les non‑frontières garanties du Moi 2

b Conflit entre le Ça et le Surmoi 2

Un Premiers degrés de différenciation avec le Ça du Moi 2

· Identification primaire. 2

· Identification secondaire. 2

ii Du point de vue dynamique. 2

a Conflit névrotique. 2

Un Lien avec l’Extérieur 2

Deux Le signal d’angoisse. 3

b Du point de vue économique. 3

c Facteur de liaison des processus psychiques. 3

iii La théorie psychanalytique. 3

a Première théorie de l’appareil psychique. 3

iv Du point de vue historique. 3

b Typologie. 3

i Dit idéal 3

ii Dit Moi‑ici‑maintenant 3

iii Dit narcissique. 3

a LACAN.. 3

iv Dit de Plaisir à celui de Réalité (FREUD) 3

a Celui de Plaisir 4

b Celui de Réalité. 4

Chapitre 2 MONGAN.. 4

Instance que FREUD, dans sa seconde théorie de l’appareil psychique, distingue du Ça et du Surmoi.

a Différents points de vue

Le Moi est dans une relation de dépendance tant à l’endroit des revendications du Ça que des impératifs du Surmoi et des exigences de la Réalité. Bien qu’il se pose en médiateur, chargé des intérêts de la totalité de la personne, son autonomie n’est que toute relative.

En somme, ce qui est le plus clair dans la conception psychanalytique du Moi, c’est la difficulté qu’il y a pour lui à servir plusieurs maîtres à la fois (le Ça, la Réalité, le Surmoi) en empruntant à chacun son pouvoir contre l’autre.

Les frontières du Moi ne sont garanties ni de l’extérieur (ce dont témoignent les phénomènes de dépersonnalisation, de projection ou l’état amoureux), ni de l’intérieur (résistances, sentiment inconscient de culpabilité). C’est pourtant identiquement au Moi qu’appartiennent la tâche et la fonction de Synthèse, de Conservation. Du degré et du type de son développement (de sa force) dépendent les possibilités d’adaptation. Un degré de développement suffisant du Moi est nécessaire à supporter l’entreprise psychanalytique (dans l’alliance thérapeutique). Quelles que soient ses faiblesses et ses contradictions, le Moi reste en effet le seul médiateur du psychisme ; en ce sens, il n’y a d’analyse que l’analyse du Moi, de son organisation et de ses défenses.

Si le Moi n’est pas suffisamment développé, est le jouet impuissant du Ça et du Surmoi qu’il devrait maîtriser. L’homme, s’il ne renforce pas son esprit de décision en l’exerçant, risque d’être tiraillé entre ses pulsions instinctuelles et la société. Incapable d’organiser et de diriger ses pulsions instinctuelles, il se sent frustré parce que la société ne tien pas compte de ses désirs irrationnels et ne les satisfait pas, d’où l’attitude typique des BEATNIKS. En même temps il se sentira opprimé par la société qui dirigera sa vie à sa place s’il omet de le faire. Mais si l’homme cesse de développer sa conscience de liberté, celle‑ci s’affaiblit faute d’être exercée. Et BETTELHEIM ne parle pas d’activité désordonnée, mais de la décision d’adopter telle ou telle attitude. Par exemple, on peut opposer la décision « je veux vivre de cette façon », à la réaction « à quoi bon essayer d’être différent », même si le résultat est un comportement identique. C’est pourquoi il n’est pas bon qu’une trop grande partie des affaires humaines soit gérée hors de toute décision personnelle, car l’autonomie risque de dépérir. Le Moi est une différenciation périphérique (corticale) du Ça. C’est essentiellement un Moi‑corporel qui correspond à une entité de surface (et à la projection de la surface corporelle, déterminée par les phénomènes de la double perception, de la douleur, de l’érogénéité).

Grâce à l’identification (primaire) contemporaine de la sexualité orale d’introjection, le Moi commence à se détacher du Ça. Le Moi détourne alors une charge en libido (narcissique) qui lui permet de prendre une influence sur le Ça.

Chaque abandon d’un investissement d’objet permettra au Moi de se substituer à l’Objet dans l’amour du Ça, tandis qu’il détourne à son usage un contingent de l’énergie non refoulée (le Moi qui n’a pas d’énergie propre, utilise ainsi, sous forme d’énergie neutralisée, ou sublimée, grâce au reflux narcissique, les énergies sexuelles orale, anale, phallique, qu’il met au service de ses buts). Le Moi goût les excitations dans l’activité perceptive. Il retient la décharge, il retient dans la mémoire, il délaye la satisfaction, etc. sur les modèles de la libido orale et anale.

Le Moi représente éminemment dans le conflit névrotique le pôle défensif de la personnalité ; il met en jeu une série de mécanismes de défense, ceux-ci étant motivés par la perception d’un affect déplaisant (signal d’angoisse).

Par l’existence d’organes perceptifs, il permet la prise en compte du principe et de l’épreuve de réalité ainsi que le développement de processus secondaires (pensée, mémoire, action d’essai), tandis que par la fonction de conscience (qui représente comme un organe des sens pour l’intérieur) il permet la régulation des décharges, sous le primat du principe du plaisir‑déplaisir, en introduisant le délai (inhibition) nécessaire.

Le Moi est cependant indifférencié à la naissance. Il ne peut que subir les exigences du Ça, ou s’en défendre en mettant en œuvre automatiquement le signal d’angoisse (défenses et refoulement primaires).

Le Moi apparaît comme un facteur de liaison des processus psychiques ; mais, dans les opérations défensives, les tentatives de liaison de l’énergie pulsionnelle sont contaminées par les caractères qui spécifient le processus primaire : elles prennent une allure compulsive, répétitive, déréelle.

Le Moi est ainsi l’instance qui aménage les conditions de satisfaction des pulsions (tendances) en tenant compte des exigences du réel (matériel et social). Il possède les clefs de la motricité.

La théorie psychanalytique cherche à rendre compte de la genèse du Moi dans deux registres relativement hétérogènes, soit en y voyant un appareil adaptatif différencié à partir du Ça au contact de la réalité extérieure, soit en le définissant comme le produit d’identifications aboutissant à la formation au sein de la personne d’un objet d’amour investi par le Ça.

Le Moi est plus vaste que le système préconscient‑conscient en ce que ses opérations défensives sont en grandes parties inconscientes.

Le concept topique du Moi est l’aboutissement d’une notion constamment présente chez FREUD dès les origines de la pensée.

bTypologie

Formation intrapsychique que certains auteurs, la différenciant de l’idéal du moi, définissent comme un idéal de toute-puissance narcissique forgé sur le modèle du narcissisme infantile.

BOHM définit la perte de la fonction du Moi‑ici‑maintenant par la manifestation de références personnelles et par des associations spontanées.

Le narcissisme de l’identification primaire aboutit à l’érection en objet d’amour primaire du Moi lui‑même (particulièrement du Moi corporel). Le choix du corps propre comme Objet sexuel entraîne un degré de différenciation dans l’auto‑érotisme et fait du Moi, désormais, la plaque tournante des investissements progrédients, externes, et régrédients : retournant vers le Sujet. Le Moi apparaît alors, fonctionnellement, comme le réservoir (la réserve) de la libido. Ces faits sont pertinents pour expliquer, dans une certaine mesure, le choix d’objet narcissique de l’homosexuel, le narcissisme secondaire de la mégalomanie psychotique, etc.

Les psychanalystes de l’école de LACAN ne veulent retenir pour caractéristique du Moi que l’effet d’aliénation narcissique qu’ils rattachent au moment de l’identification spéculaire (du stade dit du miroir). Précipité du vœu d’unité dans la condition de dépendance et de détresse infantile, maître d’œuvre de la dénégation, le Moi serait (en tout et pour tout) ce qui fait écran à la parole (pleine ou vraie) par l’interposition de son individualisation. Il serait donc impossible à distinguer des captations imaginaires qui le constituent de pied en cap.

Termes utilisés par FREUD par une référence à une genèse de la relation du Sujet au monde extérieur et de l’accès à la réalité. Les deux termes sont toujours opposés l’un à l’autre mais dans des acceptions trop différentes pour qu’on puisse en proposer une définition univoque. Le Moi se structure en différenciation à la fois complémentaire et oppositionnelle des investissements d’objet dont il reste tributaire, à travers les avatars de l’énergie et du désir.

Le Moi de plaisir est en fonctionnement sur le mode fantasmatique de l’introjection des sources de satisfaction et de projection dans l’extérieur des excitations désagréables.

Le Moi de Réalité utilise le langage et reconnaît la nécessité de liaisons de l’ordre du temps, de l’espace, de la causalité (dans la mesure où il doit admettre la perte de l’objet narcissique, l’échec de la réalisation hallucinatoire, et où il cherche à retrouver ce qu’il a perdu en remplaçant l’identité des décharges par celle de la pensée.

Roi, mort en 615.

Il eut trois pères dont deux dieux. Son père légal est le roi FIACHNA et il était parti guerroyer en ALBA (ECOSSE) contre les SAXONS. Il laisse sa femme en IRLANDE. Celle-ci reçoit la visite d’un homme imposant qui lui révèle que son mari sera tué dans un combat le lendemain à moins qu’elle ne consente à ce qu’il lui donne un fils. Pour sauver son mari, l’épouse consent et le mari est miraculeusement sauvé. L’enfant vInt au monde et quand il eut trois jours, l’imposant personnage qui n’était autre que le Dieu MANNANAN vint le chercher pour l’élever dans son royaume la Terre de Promesse jusqu’à ce qu’il soit un jeune homme.

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