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8 août 2003

PSYCHANALYSE PHALLUS

Chapitre 1 PHALLUS : 1

a Définition selon les domaines. 1

i Antiquité gréco‑latine. 1

ii En psychanalyse. 1

b Théorie sexuelle infantile. 1

i celle de la 1ère phase génitale. 1

a Opposition partagée par les enfants. 1

Un Le garçon. 1

· La mère. 1

· La fillette. 1

Deux La fille. 2

ii L’admission de la différence des sexes. 2

a Le but de cette admission. 2

Un LACAN.. 2

b Le ressenti chez les enfants. 2

Un Le garçon. 2

Deux La fille. 2

Comme le montre un vase du musée de FLORENCE et l’étymologie même, l’araire des anciens GRECS est, comme le bâton à fouille des AUSTRALIENS, un instrument phallique. Dans les langues AUSTRO‑ASIATIQUES, le même mot signifie phallus et bêche, et PRZYLUSKI a suggéré que c’est ce vocable même qui serait à l’origine du SANSKRIT lângûla qui signifie manche, bêche ou queue, et de linga qui symbolise le phallus. ELIADE va même jusqu’à citer, à côté de textes ASSYRIENS, l’expression RABELAISIENNE membre qu’on nomme laboureur de la nature, et la langue verte comme le patois de nos campagnes vient confirmer cette assimilation réciproque des instruments aratoires et de la mâle sexualité. Plus intéressant encore est ce rituel AUSTRALIEN qui marque bien l’isomorphisme du phallus, de la flèche et du soc. Armés de flèches qu’ils brandissent à la manière de phallus, les AUSTRALIENS dansent autour d’une fosse, symbole de l’organe féminin, et à la fin plantent des bâtons dans la terre. Ne serait‑ce pas à cet ismorphisme de l’arme et de l’outil aratoire et fécondant que sont dues les interférences culturelles fréquentes entre la force combattante et la fécondité que DUMEZIL souligne au sujet de MARS‑QUIRINUS ? A ce propos, DUMEZIL donne le sage conseil de bien distinguer le mode de l’action martiale, incontestablement guerrier, et les très nombreux points d’application de cette action. Autrement écrit, d’expliquer par le schème plutôt que par l’engagement concret du schème dans tel ou tel contexte historico‑symbolique. Le soi‑disant MARS agraire ne serait primitivement qu’un garde messier, les récoltes étant un point d’application de la modalité combattante.

aDéfinition selon les domaines

Dans l’Antiquité gréco‑latine, représentation figurée de l’organe mâle.

En psychanalyse, l’emploi de ce terme souligne la fonction symbolique remplie par le pénis dans la dialectique intra- et intersubjective, le terme de pénis étant plutôt réservé pour désigner l’organe dans sa réalité anatomique.

b Théorie sexuelle infantile

Selon cette conception, il n’y a qu’un sexe, qu’un organe : le phallus. On l’a ou on ne l’a plus.

C’est dire que l’opposition n’est pas masculin, féminin ; si ce n’est phallique, châtré, eu égard à l’unisexe.

Le garçon conçoit tous les êtres sur le modèle cher à son narcissisme.

Il ne peut d’abord imaginer que sa mère, surestimée, ne possède pas l’organe qui est le sien et est source de rares plaisirs (masturbations).

Pour la petite fille, il estime que ça poussera, ou alors, il nie sa perception (et c’est là une racine du futur fétichisme).

Deux La fille

La petite fille, quant à elle, méconnaît le vagin, le clitoris est chargé de libido phallique, elle rivalise avec le garçon.

Un des problèmes les plus difficiles de l’évolution de l’enfant est bien qu’il arrive à admettre qu’il n’est pas soit complet, soit mutilé, mais qu’il a ou n’a pas de pénis, selon la différence qui prend son sens dans une organisation familiale, dépassant d’ailleurs le seul service sexuel exclusif de la mère.

A cette différence, l’enfant doit référer ce que le manque de la mère cause de désir chez le père, et ce que l’organe masculin signifie pour le désir de la mère. Qu’il puisse y soutenir son identification, selon le destin anatomique de son sexe biologique, en surmontant le complexe castration, suppose évidemment des modèles parentaux cohérents.

Cette admission conduit le garçon à l’angoisse de la castration (puisque c’est déjà arrivé : chez la fille). Le garçon renoncera à sa mère, et tolèrera la conformation féminine en s’appuyant sur l’image paternelle (avec l’écueil du risque à prendre ici un rôle féminin) : plus tard, il devra différencier sa femme, devenue mère, d’un personnage phallique, complet.

La fille entre, elle, dans la phase de la revendication phallique qui laisse souvent des séquelles si importantes au niveau du caractère. La fille renoncera alors au pénis, dans l’identification à la mère, et dans l’attente de l’enfant qu’elle obtiendra d’un substitut paternel, plus tard, après avoir renoncé aux fixations oedipiennes. Devenue mère, il faudra qu’elle dissocie l’enfant de la revendication phallique qu’il apaise ou réveille.

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